dimanche 26 avril 2009

Pas de cul ici

J’ai abordé quelques sujets ici.
Variés.
Avec des préférences.
J’ai mes goûts musicaux bien à moi, pas trop mainstream, je les refile.
Je suis tout juste assez fortuné pour me payer quelques bonnes bouffes et partager mes adresses préférées.
Je ne peux vivre sans danser au moins une fois par semaine et les clubs où je me tiens sont décris dans ce blog avec franchise, bons et mauvais côtés confondus.
Je me roule de tendresse en parlant de ceux et celles que j’aime. J'élabore.
J’essais de virer au vert profond et j’en parle en essayant de ne pas devenir trop chiante.
Quand je suis en colère contre quoi que ce soit, m’égosiller ici reste tout ce qu’il y a de plus thérapeutique et c’est gratuit !
J’ai même déjà parlé de mes sujets tabous.

Mais je crois ne jamais en venir à parler de cul.
Franchement et longtemps.
Historiettes salaces ou contes enjolivés à grand coup de centimètres.
Vécu ou fantasmé.
Cru ou poétique.
Vulgaire ou romantique.

Les seules verges dont je parlerais ici seront de tissus.

Pour ceux et celles qui me connaissent bien, tous et toutes savent que c’est un des sujets que j’aborde le plus facilement du monde avec à peu près n’importe qui sur pas mal n’importe quel aspect et que je suis TOUT sauf une bonne sœur dans l’âme.
Mettons que le profil de la stuck-up ne se colle pas à la Shirley, loin de là.

J’ai mon lot d’histoires, d’expériences, de faux-pas, de bons coups et d’histoires d’amour qui m’ont gonflé le cœur et le reste.
De mon premier amour à l’âge de 7 ans à mon beau merveilleux Zamouri d’aujourd’hui, y’a pas seulement l’eau qui a coulé et c’est surement pas juste sous les ponts.

De la wannabe-tite-femme-à-la-maison-parfaite à méga slut dans les endroits pas respectables, de mon milieu de travail jusqu’aux tournicotis des fibres optiques de l’internet haute-vitesse , des rencontres qui marquent à jamais jusqu’à celles qu’ont fait vite d’oublier, des histoires qui durent le temps de quelques soupirs à celles qu’on ne veut pas voir finir, ma vie de cul restera un secret que je préfère garder dans le coffret doublé de velours précieux de ma mémoire, un secret que je ne partagerais pas ici …

De toute façon, le texte de cul, même s’il est en forte demande, me semble toujours tellement redondant et Ô trop abondant.
D’Anaïs à Nelly malgré les tournures de phrases savantes et les grossièretés décrites avec moult détails, deux corps nus ou plus qui échangent l’élan du moment dans un lieu quelconque avec les artéfacts choisis pour la circonstance … ben coudonc … call me dull, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais rajouter …
J’ai beau avoir du vécu, du guts, du vocabulaire et beaucoup d’imagination, je crois que tout a déjà été dit en matière de lubricité.
Je garderais donc pour moi mes histoires de cul, toutes aussi palpitantes soient-elles !
Sorry ...

7 commentaires:

Oops, we're dead! a dit…

Paradoxal un peu. Enfin je crois.

La Shirley a dit…

Tout à fait ! Comme la fille !

LeDZ a dit…

contes enjolivés à grand coup de centimètres.

Que pour cette phrase, je trouve que tu nous castres ;)

Non, je comprends et moi aussi j'hésite toujours à publier une histoire relatant des détails... Notre imagination et nos ami(e)s nous donnent déjà pas mal de détails à propos de ce domaine...

J'dirais : Good call !
ou encore : Fair enough !

La Shirley a dit…

@Ledz : Je vous castre de quoi au juste ? Je comprends pas ce que tu veux dire ... help !

Mange mon blog! a dit…

C'est correct comme ça. Comme tu dis, il y a déjà plein de monde qui le font de toute façon...

tchendoh a dit…

D'où te vient cette pression d'écrire du cul? Qqn a demandé ça?

Je dois avoir manqué qq chose.

La Shirley a dit…

Naaah ...aucune pression, juste un avertissement à tous que je me tabouïse moi-même.Auto-censure et discretion pour ne pas risquer de faire faire des grands yeux ronds à un lectorat trop près de moi,qui risquerait de se froisser. Si l'envie est trop forte, j'ouvrirais ailleurs !