samedi 30 octobre 2010

Inspiration abyssale

Je n'avais pas été touchée comme ça depuis très longtemps.
Ça englobe tout ce que je pense.
Si cette femme aime la vie au point d'en oublier de mourir, après le destin qu'elle s'est tapé ...
Je ne sais pas si on a vraiment le droit de se plaindre de quoi que ce soit.
Pas moralisatrice pour un sous, juste ultra talentueuse au bonheur et au piano.
C'est dorénavent ma nouvelle muse.
Je vous présente Anita.


MAJ:  Le petit bout de film a été remplacé par une page Facebook et là, on y explique pourquoi il a été retiré , allez je vous le donne en mille : Trop de traffic pour le serveur !!! Tout le monde trippe fort fort sur Alice !!! Le but ultime est évidement de vous procurer le DVD au plus vite et ce sur la dite page. Je ne me gênerai pas pour passer une commande généreuse.
Voici donc le lien !

vendredi 29 octobre 2010

King Craft ou l’art incertain du « Samouitch »

À la grâce de Dieu, les acteurs et actrices arrivent très tôt (trop) dans le grand stationnement rempli de roulottes et de romanichels extra-matinaux de luxe, la tête enfoncée dans le capuchon de leur gros sweatshirt, les mains dans les poches, les Hugs aux pieds, le nez pointant vers le sol because les paparazzis ya know … Ce n’est plus une paranoïa, c’est une seconde nature !
Il serait bien dommage de faire la Une de US Weekly avec les cheveux en broussaille et la poche sous l’œil à peine ouvert, ils auraient presque l’air d’avoir des « problèmes de consommation » ou quelconques ennuis à juger durement …

Ben non merde !!! Il est quatre heures am ! Même Halle Berry est chiffonnée à quatre heures am !!! Je le sais, je l’ai vue tout les matins durant un tournage fait ici. À la différence de certains autres, elle se déchiffonnait vite et tout en beauté … En plus d’être beaucoup trop adorable pour une seule et unique personne. Bref …

Tout le monde à cette heure là n’a qu’une obsession : UN CAFÉ ! UN THÉ !
Un petit quelque chose de chaud et réconfortant, ça presse !

À ce besoin tout instinctif qu’il est, techniciens, acteurs et Big Boss se muent tel un banc de sardines vers la roulotte pleine de promesses sustentatoires qu’est ce qu’on appelle affectueusement le « Craft ». Y règne en Roi et Maître le chef cook, son assistant le seconde avec assiduité. Dépendamment du nombre d’artisans à nourrir, le nombre d’associés de ce dernier doublera pour arriver à calmer les estomacs vides de tous. Mine de rien, ils sont là au moins une demi-heure minimum avant toute l'équipe ...

On y croisera des gens matinaux et bruyants, des hypoglycémiques en manque de sucre essayant de tromper l’ordre de la file d’attente, des grognons pas matinaux du tout qui rentrent et sortent aussi vite, des débuts d’idylles ayant enfin deux ou trois minutes pour se cultiver un « kick-de-plateau » et tout ce que notre union syndicale compte d’allergiques à ceci, d’intolérants à cela et d’anti-PPP (pain-pâtes-patates) exigeants leurs petit-dej un peu moins mainstreem que les œufs-bacon proposés par l’Empereur du snack.

Le café est ordinaire même si la machine coûte cher, le taux de cholestérol dépasse souvent les limites permises par le corps, les courses sont faite en gros chez les Costco de ce monde, l’espace est souvent trop restreint, les odeurs sont violentes, si vous aviez pris votre douche et lavé vos longs cheveux, vous sortirez de là puant le bacon dégoulinant pour au moins deux heures (de là, la nécessité de porter le « bacon-coat » pour aller se chercher de la bouffe que je mets à la disposition de mon staff dans la roulotte costume), la mayo a chaud sur le comptoir, les fruits sont souvent trop murs ou pas assez, les pains sont carrés et bizarrement moelleux, les céréales sont choisies pour une clientèle de 8 ans et moins avec leurs boites aux couleurs criardes avec des animaux étranges dessus, Tim Horton a longtemps dominé sur les tables de craft comme les petites bouteilles d’eau en plastique dans les cooler et jamais, au grand jamais, on ne manquera de mettre les bonbons et sucreries aux couleurs louches sur l’autel de la boustifaille après le repas du midi sinon un riot sanguinolent mettrait fin au tournage de la journée.

Mais …

Dans tout ce brouhaha, la tendresse de nos Chef Crafties plein d’attentions est émouvante, le petit spécial « juss pour toé ma noère » vous fait sentir toute unique, les efforts de cook de chantiers à se raffiner sont louables et le temps pris pour se rappeler les caprices de tous est impressionnant.

Les végétariens sont plus nombreux qu’avant ? Qu’à cela ne tienne, on se met chum avec le mec de Fontaine Santé, on met des bouillons de légumes au lieu du bouillon de poulet en bouteille et on apprivoise la roquette. Les allergiques au produits laitiers souffrent le martyr si une cellule de lactose frôlait leurs boyaux ? On tient une petite pinte de lait de soya pour que la « petite » ne manque pas la job à causes de ses crampes. Les chefs de départements décident d’épater la galerie en recevant le groupe à grand coup d’huîtres ? Ben oui je vais te les couper tes citrons pis j’vais t’en faire des petites sauces smaths au vinaigre et aux oignons pour accompagner tes bébittes ! C’est l’anniversaire de quiconque ? On ne vous oublie pas et on vous fait le coup du gâteau, des chandelles et du chant cacophonique sur un air connu. Comme un giron universel, mère d’enfants turbulents affamés, qui respire toujours par le nez …

Et dans le lot de « samouitchs » que l’on ingurgite à la vitesse de l’éclair tout en travaillant, se trouve une petite surprise, une inspiration délicieuse, une saveur que l’on attendait pas, un petit goût de « r’venez-y » que l’on n’aurait pas osé espérer, un Marmiton qui s’est dépassé et qui a de l’imagination en plus du savoir faire de la mangeaille à la chaine.

Ils et elles ont tous leurs genres, leur spécialités, leur signatures, il en est que l’on célèbre juste à voir leur nom sur une liste d’équipe, il en est qui nous font exiger un frigo au mec des roulottes, histoire qu’on fasse les écureuils et que l’on se cache de la pitance à notre goût plutôt que de râler durant les mois à venir et perdre un peu trop de poids. Il est de toute façon, impossible dans ce domaine, de plaire à tous le monde.

Les productions intelligentes sauront qu’un craft qui a de l’allure sera un gage d’une équipe heureuse et sémillante et le contraire ralentira les ardeurs des escouades de chaque département. Les plus pingres s’en fouteront comme de leur premier sandwich et tiendront le fameux discours que les techs se plaignent le ventre plein. À cette boutade, je rectifierai que les Big Boss ne passent pas généralement 15 heures par jours sur les plateaux, peuvent prendre des breaks et bouffer où ils veulent, ne transportent rien, sont à l’abri des intempéries dans leur bureau chauffé ou climatisé c’est selon. Voilà.

Pour terminer, sachez qu’il n’y a pas de tournage sans King du « samouitch », qu’ils ont tous en commun une fibre maternelle plus grosse que la Place Ville-Marie et que quoi qu’on en dise ou en pense, on fini toujours par passer par leur buffet pour manger nos émotions ou pour boucher un trou béant laissé par nos horaires de fous. Mon appréciation est sans limites et mon admiration, sans borne. Que Vishnou les bénissent ! Amen.

mercredi 27 octobre 2010

Le raffut du bonheur

Pendant que le doux écho du jack-hammer berce mes matins, je me dis que Mère Nature est de mon bord, que l’inventeur du téléphone Alexandre Grahamm Bell mérite bien plus une canonisation qu’un curé Québécois francophone, nain et misogyne, tant je me fais aller le mâche-patate avec des milliers d’inconnus exerçants tous les métiers du monde.

Frôlant mon esprit toujours en action, des résonnances de nouvelles tristes venu d’Haïti, de général malade et sadique, de violence conjugale qui passe en deuxième de tout, des jeunes filles battues par leur vieux papa et de tout ce que les activistes mécontents de ce que l’on a fait de notre planète, bourdonnent au loin de mon goretex trop occuppé pour souffrir à la place des autres …
J’ai envie de me concentrer sur le bonheur, sans amoindrir la tristesse des autres, mais tout de même ...

Le bonheur de passer l’aspirateur deux fois par jour dans mon chantier en folie. Voir enfin l’édification d’un projet aux allures de révolution.
Le bonheur de me presser le devant du corps sur le dos de celui que j’aime quand le stress me fait faire un bruxisme me taillant un cou trop tendu.
Le bonheur de découvrir des milliers de choses inconnues, ah bon ? Les champignons poussent dans les maisons ?
Le bonheur de voir que je suis entourée de gens talentueux et forts connaissant faisant fi des résultats désastreux d’une lignés de bricoleurs louches tous issus de l’arbre généalogique d’un certain architecte connu pour ses incompétences.
Le bonheur de serrer mon Mister Fiss qui repart en tournée avec son Paternel jusqu’à Noël, de prendre une grande sniff dans son cou d’homme qui restera toujours mon enfant.
Le bonheur de voir des amis de la construction manger avec appétit une lasagne au tofu et me jurant que c’est la meilleure sauce’à viande qu’ils ont mangé.
Le bonheur tout con d'une jolie liste claire et lisible.
Le bonheur de ne pas s’en faire sur les nombres grandissants avec un signe de moins à côté sur la page web de la banque. Tout ira bien.
Le bonheur d’avoir du temps pour vider des gin-tonic aux concombres avec les amis qui en ont lourd sur le cœur ou qui ont seulement envie de chirer d’sour (amis Français, ce serait trop long à expliquer … disons « Se déchirer la tronche ») !
Le bonheur d'avoir tout en place pour entendre le raffut chaotique, de renifler la poussière, de yeuter les couleurs, de sentir la fine texture des tuiles Italiennes et de déguster des lunchs en bonne compagnie.

Le bonheur de me rendre compte de ma chance grandiose d’être pleine d’énergie, en santé, aimée et aimante, le bonheur de ne jamais regretter, rien, presque rien !

samedi 23 octobre 2010

Par un beau Samedi …

L’homme que j’aime et moi avons passé une journée tout ce qu’il y a de plus parfait.

De un, on ne s’est pas fait sortir du lit par aucune tâche obligatoire et on a pu ronfler à qui mieux mieux.

De deux, nous avons vu de charmants matériaux sortis du fin fond des forêts Chinoise et ce, dans tous les tons possible mais comme on a les mêmes goûts, notre choix fut simple et vite réglé.

De trois, nous avons eu la folle idée d’aller errer du côté des meubles en pièces détachées Suédois sans peur ni reproches, sachant que l’on aurait pas à attacher nos tuques avec de la broche dans les files d’attentes dignes de la Grande dépression pour un bout de pain. Encore une fois, nous avons jeté notre dévolu sur les mêmes objets sans aucun doutes nous assaillants.

Au retour de notre escapade, mon envie soudaine de Chien chaud tout garni a charmé Zamouri qui ne s’est pas fait prier pour ingurgiter notre dose de scrap mensuelle, direction La Canadienne !

Se souvenant de l’état désertique de notre frigo, on a fait ni une ni deux et on s’est lancé au marché acheter des vivres pour sustenter mes Hommes de mains puisqu’on ne pourra pas bouffer de la poule morte en boite toute la semaine au risque de voir tous mes corps de métier devenir obèse à la fin du contrat de réno; non mais, je leur doit bien quelques bons petits plats mitonnés avec amour, si vous voyiez la quantité du travail abattu depuis le début de la sauterie, vous voudriez les garder le plus en santé possible vous aussi ! Mes coéquipiers seront raqués mais auront les boyaux reluisants comme des tuyaux de cop neufs ! Promis !

Tout ça s’est fait dans les rires, les gros collages spontanés, les mains dans les mains, un french ou deux en passant, ça sent la bonne soupe au poireaux dans la cuisine, la game de hockey commence dans pas long, l’ami Gaulois débarque d’une minute à l’autre, le chauffe-eau fonctionne, je ne lis pas les nouvelles par exprès et j’ai comme une impression toute fluide que la vie est belle même si au loin, ça sent la neige …

jeudi 21 octobre 2010

Editorial de la Reine au Dépôt 3

Pour ceux et celles qui douteraient de ma bonne foi, regardez ce vidéo et dites vous qu'il y a deux semaines, on y vivait relativement paisiblement ...
Ça a plus l'air d'un repère de Rebels Tchétchène maintenant ...
Mais promis juré, je vous mets une version APRÈS et ce, juste avant les jolies fêtes de Nowel !

Arrachage extreme from Catoo on Vimeo.

mardi 19 octobre 2010

Editorial de la Reine au Dépôt 2

L’arrachage va bon train ! On découvre plein de choses fascinantes mais pas d’argent caché dans une vieille enveloppe brune, non … On découvre en fait quelques bobos mais rien d’alarmant. Sauf que …

Rien à faire, on ne pourra pas passer à côté des T.Q.A.F. et de leurs causalités.
C’est les T.Q.A.F qui vous font engraisser le budget des dépenses. On se dit, tiens, Tant Qu’À Faire … et on le fait ! Mais purée de nom de Dieu j’ai pas gagné le million moi, Zamouri non plus ! C’est combien la 6/49 ce Vendredi déjà ?

Bon je me calme. Je vois tout cela comme une grosse chirurgie esthétique de la cinquantaine du niveau « ça-y’est-docteur-on-y-est-remontez-moi-tout-ça » et que ça saute ! Une fois sur la table d’opération, le docteur en qui vous avez une confiance aveugle vous annonce qu’il pourrait vous refaire le nez par le fait même, vous étirer les yeux un peu triste vers le haut et vous donner un regard de biche, vous implanter un peu de cheveux là où il n’y en a plus et vous repulper le kisser qui en a franchement besoin, non mais tant qu’à faire. Bon, bon, puisque vous l’dites …

Mais c’est pas tout ! Une fois la face bien ouverte on vous découvre un petit mélanome, oh rien de bien affolant mais vaudrait mieux y remédier tout de suite, ça pourrait devenir plus grave avec le temps. Mais faites, faites pardi ! Je veux être belle ET en santé !

C’est donc dans cet optique que je devrais rencontrer des plombiers experts en chauffage au gaz qui me feront des devis pour tout « switcher » de bord, changer mon chauffe-eau qui m’a sauté dans la gueule cet après midi, jack-hammer le plancher pour installer une nouvelle salle de bain et surtout, surtout , essayer de comprendre leur langage étrange qui se parle en chiffres et en mots, anglais et français, aussi accessible que les lectures Saintes manuscrites de la Septante ou le langage des Dauphins (ben oui, ils parlent dis donc !) . J’ai beau prendre des notes, je me relis et je n’y comprend plus rien 10 minutes plus tard …

J’ai déjà mal partout, je pense me remettre à la vente de drogues illicites ou encore à vendre ce qui reste de bon de mon corps à des messieurs biens et propres de leurs personnes n’ayant pas des goûts trop singuliers, mon Zamouri fera pareil de son bord, on est d’accord et on mettra le pécule dans la marge de crédit pour tous les T.Q.A.F à venir …
Mais si quelqu’un avait une autre idée flamboyante comment faire plein de "cash-vite-fait" et de façon légale, je prends toutes les propositions en bonne note, croyez moi …

dimanche 17 octobre 2010

Danse moderne



LEUR MAMAN DOIT ÊTRE TELLEMENT FIÈRE !!!!!!!!!!! J'AI JUSTE JAMAIS VU UN TRUC AUSSI FORT DE TOUTE MA VIE !!!! OH.MY.GOD.

samedi 16 octobre 2010

Editorial de la Reine au Dépôt 1

Suite à la stagnation due au choc thermique que j’ai subi, mon corps aux préférences tropicales a su se plier aux incontournables de la vie. Voilà, je m’habille un peu plus et mon petit galuron ne quitte plus ma tête et ce, jusqu’au mois de Mai prochain. Si quelqu’un voulait une photographie de ma longue chevelure fallait y penser plus tôt !

Entre temps, je me suis craché dans les mains, retroussé mes manches et me suis munie d’une belle attitude constructive pour affronter mon propre mont Everest. Armée de mon téléphone et de quelques connaissances je me suis monté un horaire de festivités rénovatrices doublé d’une grille Excel calculant mes jolies dépenses et qui fera le travail intellectuel de mathématicienne à ma place. Je me croyais fin prête !

C’était évidemment sans compter les dédales administratifs et les recours aux besoins des arrondissements, la chronologie des évènements et les multiples représentants à rejoindre en vue d’avoir leurs bons services dont on ne peut malheureusement pas se passer. Je me suis repassé ce petit bout de film qui se moque de la bureaucratie en général en me disant que tout le monde y a droit dès que l’on veut entreprendre quelconque projet et je me suis félicité de n’avoir jamais pogné les nerfs ! Bonne Shirley !

Depuis Lundi le 11, date fatidique du début des réjouissances, Zamouri et moi avons :

• Empaqueté les milliers de cossins dans la cave, en avons profité pour mettre à la rue des meubles dont nous n’aurons plus besoin et qui sont disparus en moins de 10 heures; notre projet aura servi à rendre heureux au moins 5 personnes !
• Booké des déménageurs bruyants et volontaires, musclés et efficaces !
• Loué 2 entrepôts dans lesquels on aura distribué mon petit nécessaire de travail d’un bord et les machins-trucs de l’autre et tout ça en une matinée, efficacité quand tu nous tiens …
• Mis les cochonneries au chemin.
• Rapporter chez Mister Fiss ses derniers effets savamment ignorés lors de son déménagement …
• Fait une demande de permis de stationner le conteneur au bon arrondissement (je me croyais dans Rosemont, je suis en fait dans St-Michel, l'exercice aura pris 5 jours !!!). J’en profite pour allumer des cierges à l’église du coin et monter un autel avec offrandes généreuses en l’honneur de Mr Legault, un fonctionnaire aux doigts sortis du cul et aux initiatives hardies et pragmatiques ! Merci encore milles fois !!!!
• Booké le dit conteneur de 18 verges cubes, choisis après moult recherches pour le choix qualité-prix-écolo friendly chez RECY-BAC, jeune entreprise dynamique et conciliante. Vous êtes hots Guillaume et Alexandre !
• Trouvé par le billet d’un merveilleux Régisseur en cinéma, le monsieur qui offre des services de No-Parking visant la facilité de l’arrivée du container sur ma petite rue pépère en la joviale personne de Normand chez Parco-maitre (Imbattable comme jeu de mot !).
• Commencé à enlever TOUTES les portes de ma caves (9 au total) où l’on aurait pu aisément jouer une pièce de la Comedia del Arte ou un slapstick fringant des années 50.
• Ouvert un compte au BMR de mon coin au grand bonheur du proprio qui me connaît déjà pour avoir dépensé une petite fortune lors des rénos de mon rez-de-chaussée. AAAAAAAH Mme Shirley, vous revoilà parmi nous ! Réno-Dépôt est aussi mon ami , que je le veuille ou pas !
• Commencer à arracher le plafond flottant (est-ce dans l’air ou dans l’eau, je ne sais plus très bien …) en la charmante compagnie de ma pétillante Emiliounette, à grand coup de moan-and-groan et de pied-de-biche allègre ! Fallait nous voir les deux petites menues de 100 quelques livres, pendues après un 2X4 indocile qui ne voulait pas quitter son plafond d’origine !!! On a gagné Simonac ! Ha !
• Fait des plans de toutes sortes pour les refiler à mon Contracteur-ami de la famille, ancien acolyte de Feu mon Papounet et magicien du Geeprock qui nous renipera le trou noir et transpirant qu’est devenu notre cave. Merci d’avance Grand-J !!!

C’est ça qui est ça pour l’instant.
Ce fut productif.
Deux gros bleus plus tard, déjà des gros sous de dépensés, quelques bières d’ingurgitées et beaucoup de gros mots prononcés, le projet de la Reine au Dépôt va déjà bon train ! Et tout ce temps là mon Zamouri continue de bourrer des crânes avec des infos économiques du monde entier et se prive de quelques grimpouillages savants chez Horizon-Roc ...
Je vous ferez surement le coup du avant-après en photo, histoire que je n’ai pas l’air trop vantarde quant à mes habiletés de rénoveuse-wannabe !

Avoir su plus tôt, j’aurais été chercher mes cartes de compétences en construction, j’aurais surement fais quelques économies …

dimanche 10 octobre 2010

Que s’est-il passé ?

Entre ma motivation débordante et ma transformation en être invertébré flânant en pantoufles poilues rose dans la maison ?

Entre mes élans culinaires capables de nourrir tous les enfants pauvres du Québec et mes envies paresseuses de restos avec service courtois et efficace ?

Entre mes poussées adrénalinesques de me refaire un dos musclé comme celui de Madonna et l’envie irrépressible de dormir sans bouger des 12 heures en file ?

Entre mes propulsions dignes du foreman des constructions de Platopolis (grand gagnant du nom de projet le plus prétentieux et kétaine du monde entier !) et mes envies de pleurer dès que je dois faire ne serait-ce qu’une boite de livre ?

Entre mon but de voir le plus de copains possible autour d’un beau souper et mes pulsions malsaines de bouffer du macaroni au fromage direct dans le chaudron, seule devant la télé ?

Entre écrire de jolis textes inspirés sur mon blogue et ne même pas ouvrir l’ordi ?

Entre profiter des soldes de fermeture du magasin de plein-air le plus respecté de Montréal et , au final, me dire qu’on s’en fout tellement que ça ferme, on s’en fout des bargains, on s’en fout de la trouvaille à super prix, pfffffff !

Mais que ce passe-t-il donc ? D’où me vient ce léger je-m’en-foutisme ? Qu’en est-il advenu de ma bonne humeur légendaire ? Mais où passé mon sourire contagieux ? Où se cache ma bonhommie Olympienne ? Mon énergie solaire ? Hein ?

Ah … ah oui … je vois …

Il s’est mis à faire froid.
L’ours en moi a senti le changement climatique et se prépare pour une hibernation virtuelle, un peu avant le temps.
Secousse sismique annonçant ma petite catastrophe personnelle …
Y’a rien à faire … Je déteste le froid et ça me fout les nerfs en boule.

Voilà …

C’était la météo avec Shirley !

lundi 4 octobre 2010

Mois de la joie

Octobre ressemble à un gros ménage fait en gang avant le grand projet de l’hiver.
Mes ex-beaux-parents appelaient ça l’été des faucons; faucon range le jardin, faucon serre les meubles de patio, faucon fasse la dernière récolte, faucon canne des tomates, etc …
Dans le genre de jeu de mot spirituel on pouvait pas faire mieux !

Reste que c’est le seul temps de l’année où l’on trouve joli les gros chandails de laine, qu’on sort trop vite notre nouvelle tuque qui nous va si bien et que nos belles grandes bottes sont encore hot. Tout est si cool quand ce n’est pas obligatoire. Évidement que si on ne se retenait pas on aurait déjà tout brulé au mois de Mars mais vu qu’il en va de notre survie, il est inévitable de se cacher le museau, nos belles têtes ainsi que toutes extrémités ayant le don de geler trop vite. Ce qui n’est pas encore le cas à ce temps-ci !

C’est aussi la fête de la bière, la Thanksgiving, le Black and Blue et tout ce qui l’entoure, le dernier bout de saison où les bricologues du Dimanche se garochent pour rénover tout ce qu’ils peuvent (avec moi en tête du groupe dès la semaine prochaine !!!) et la dernière stretch de beau temps pour aller faire la zouave au parc avec les enfants de mes amis ! À ce sujet, j’ai eu droit aux compliments d’un papa stupéfait par mes prouesses dans tous les jeux offerts aux bambins, -«C’est que vous en avez de l’énergie et de la souplesse vous madame ! » me dit-il, assit et bedonnant … Le but c’est que les kids implore à genoux pour une sieste au retour à la maison de leur propre chef ! HA ! I’m baaaaaaaaaad !

Entre-temps, j’accumule les jolies adresses pour un vrac bien dodu dans les jours qui viennent, je découvre les prix des entrepôts, des containers, de la location d’outils, des artisans du tuyau (j’aurais vraiment du devenir plombière ou électricienne) et des fils et je me demande encore à ce jour comment on faisait pour se meubler avant que les Ikea débarquent au Québec. On s’entend qu’en dehors de ce magasin et des Structube de ce monde, le reste est soit extrêmement lette ou extrêmement cher (À mon goût hein ! Ne vous vexez pas !) alors faudra faire preuve de ruse et de débrouillardise et tenter une percée dans l’agenda des flyés qui font des meubles sur mesure !
Ah si mon Papounet était encore de ce monde , tout serait tellement simple !

C’est aussi le temps de se forcer les méninges pour penser Halloween ! Que ceux et celles qui détestent cette fête pour X raisons aient tous un mauvais sort de sorcière jetés sur eux. Le genre de mauvais sort qui vous donne une très mauvaise haleine ou qui vous fait perdre tous vos cheveux ou encore qui vous fait loucher d’un œil ! Voilà !
Non mais, bande rabat-joie !
J’ai tellement les souvenirs les plus choux du monde avec mon fiston de ce temps de l’année là ! Je crois sincèrement que c’était plus important que Noël ! Et pour ce qui est de la partie de cette fête que l’on célèbre entre adultes, je vous recommande de tout mon cœur de vous perdre dans le village Gay de Montréal et de faire le tour des gros clubs. Vous risquez de ne plus jamais manquer une seule soirée de l’Halloween après, c’est juste trop flamboyant !

Et si par un pur hasard vous aviez besoin d’une paire de botte pour vous garder les petons au chaud, il est plus que temps d’aller dans cette jolie boutique qui a ouvert ses portes cet été, opérée par un petit couple formidable qui vous promets du «genuine » Anglo-saxon et du fait-main-quebeco-grano-bio-ecolo-récup-chic.
Passez donc les voir quelque part dans le mois de la joie !

Photo du merveilleux Henry Clarke