mercredi 26 octobre 2011

Les super héros n'aiment pas l'hiver ?



Le froid s’installe dans les productions cinématographiques.

Pas un mais bien deux films ont « tiré la plogue » comme on dit si bien chez nous dans le singulier monde du cinérama ! Ça engageait pas mal de monde compétents qui se retrouvent le bec à l’eau et surtout avec un manque à gagner puisque certains n’ont carrément pas été payés pour les deux dernières semaines dument travaillées !

 Pire ! Certaines personnes ont la mauvaise manie « de défrayer » du cash pour faire avancer le processus de production de costumes et pour avoir du stock sous la main durant les essayages et de se redonner leur dû lors du remboursement de petite caisse par la comptabilité. C’est pas une bonne idée. En fait c’est la pire idée qui soit ! Imaginez- vous donc que mes confrères et consoeurs devront aller se faire remettre leurs kopeks en rapportant les vêtements et accessoires achetés et ce, sans être sur un payroll, donc à leur frais ! Et dans le lot, y'a surement un paquet d'items non remboursables !

C’est révoltant ! Le syndicat a les manches relevées et s’occupe tant comme autant à ce que tout le monde ne soit pas en reste mais tout de même ! 2 productions back à back ! Je m’imagine que Monsieur « Pas-du-tout » Trudel doit se ronger les ongles … ou pas … Y’en a un autre de gros de tournage qui s’en vient et les studios de son mégaplex sont loués jusqu’à la moitié de 2012 de façon assurée. Reste que , les payes des techniciens sont dans le néant, les remboursements de frais de téléphonie dans la bouette, les cessations d’emploi ne se déploient pas et tout le monde se retrouverais , même avec le dit papier dans les mains demain matin, sans entrées d’argent pour minimum 5 semaines … Je ne veux même pas y penser …

Donc, Monsieur Diesel et sa productrice de sœur n’ont pas l’argent qu’ils pensaient avoir.
C’est fort ! C’est grand ! C’est musclé !

Ou bien ils on eut peur de la météo à venir ? Ils ont quand même engagé des gens bien, acheté des décors de l’autre film d’avant, fait préparer le terrain pour la location de roulottes, de voitures, de locaux pour les gens de tous les départements, ont fait faire des devis auxquels ils ont dit OUI, JE LE VEUX, ont fait des castings, bref , tout y était pour un beau et franc succès ! Que s’est-il passé ?

Personne ne le sait encore, ça finira par se savoir, c’est un petit monde.

En attendant, je veux pas entendre une seule personne me dire que le cinéma c’est glamour.
Rien n'est plus insécure que ce tourbillon de poudre aux yeux et de promesses, parfois, en l'air !

Vin il est passé dans le camp des vilains, ce n’est plus un super héros.
Pas à Montréal en tout cas …

MAJ : Le super héros a fait un come back surprenant !!! Il est allé cherché les sous manquants et il est revenu à la case départ pour enfin faire son film !!! Retour dans le camps des bons avec une leçon d'humilité et de loyauté ici !!! Bravo !!!

mardi 18 octobre 2011

Entre les branches …



Un abcès de crevé c’est jamais joli. C’est laid. Ça chlingue. Tout le monde le ressent, dévie le regard, compatie mais n’aurait pas le courage de péter le dit furoncle …

Et ben y’en a qui ont ce courage-là. Le courage comme des Mairesse dépassées ou comme des Duchesneau de ce monde. Péter des abcès purulents !

Après l’émission de Radio-Canada « Enquête » de la semaine dernière portant sur le quasi-monopole de Mr Trudel et de son pote Mel sur l’équipement cinématographique et les studios de tournages Mel’s Cine Cita, les pages Facebook de mes amis et collègues n’ont pas dérougies ! On donnait dans la cinquantaine de commentaires partout ! Et des félicitations à ceux et celles qui ont OSÉ dire tout haut ce que la majorité sait et commente tout bas, et des encouragements à continuer de dénoncer les comportements ignobles et les entourloupes de toutes sortes, bref, on se serait cru dans les couloirs de la cours municipale après un procès gagné !

Mais il n’en est rien. Parce qu’au de-là des injustices et de la rancœur, au de-là des hauts hurlements et des poings brandis dans les airs versus les silences troubles, il y a les faits qui sont là et qui, à ce qui parait, n’insultent pas assez de monde pour qu’ils se fâchent et que ça donne quelques changements concrets dans la réalité du fantastique monde du tournage de film au Québec. « Savez moi les artisssssssss … » Les artissssss c’est plus que des faces dans une télé savez ! C'est 3000 techniciens et on ne sait plus combien d'acteurs, d'humoristes, de chanteurs, d'acrobates, de cascadeurs,de danseurs, d'auteurs, d'écrivains, de musiciens, de circaciens, etc etc ...

Alors on continuera de blâmer les artisans sur cette situation trouble parce que c’est leur face qu’on voit, donc on a l’impression de les connaître. On continuera de mêler Patrick Huard avec les tatas d’Occupation Double et les grands acteurs, de s’imaginer que le Téyâtre ça sert à rien, que les auteurs … attends c’est quoi ça un auteur … hum … en tout cas eux là, c’est des clowns over-paid et on continuera de parler de cinéma en mixant plateau Québécois et Américain et tutti quanti. En un mot, les faits sont réels mais les rumeurs entre les branches sont biens vaseuses. Juste assez pour désinformer le bon peuple à qui on prend des sous pour faire des films .

Hier, pendant que le monsieur répondait, pas content de ce qu’il avait entendu à Enquête, par le truchement d’un Journal qui lui a toujours fait bonne presse (J de M, Pierre-Karl, Julie, Star-Academie tourné chez Mel’s … Juste de l’amour ici !), y’a une madame productrice dont il parlait justement dans l’article, qui passait à la messe du Dimanche TLMEP mais qui n'est pas venue à sa rescousse comme il l'aurait souhaité.  Elle expliquait le métier de producteur-trice en cinéma. J’étais debout sur mon Zamouri, su’l sofa, surchauffée et sur-à-boutte d’entendre ses infamies ! Si elle n'avait pas parlé de son projet de redécorer l’urgence de Sainte-Justine (mais elle prend son fric où la bénévole du cinéma québécois ) je sens que j’aurais été mesquine aussi comme tous ceux et celles qui se sont tordus de rire virtuellement sur le vaste playground Facebouquien et Twiteresque.

À l’écouter, les producteurs d’ici travaillent carrément gratis. Il est vrai que des films qui rapportent à leur producteurs ici il y en a eu 2 ou 3 je crois, Séraphin, Bon Cop Bad Cop et Tel père tel flic. Mais de là à faire croire que le métier de producteur (en fait faudrait appeler ça gestionnaire parce que ces gens- là n’investissent JAMAIS de leur propre argent, donc ne PRODUISENT rien) n’est pas rentable, c’est d’omettre qu'ils s'octroient un salaire assez dodu, y'a la jolie danse des petites enveloppes avec laquelle le Québec est si familier maintenant,  celle des factures boursouflées de « fourniture de bureau », des voitures de l’année pour les « déplacements », des voyages « d’affaire », bref, des dépenses qui ressemblent à des besoins ultimes pour la production mais qui n’en sont pas toujours. Mettons que c'est relatif ...

C’est omettre aussi la rumeur (qui perdure depuis 20 ans au moins) qui dit que si un film a eu un financement de 8 millions, il n’y en aura que 4 à l’écran et tout ce que ça importe. Faut que ça se paye la piscine creusée du chalet à Magog pis le collège privé des enfants ! C’est cette dernière qui aurait dit lors d’une réunion pour un conflit à régler entre syndicats, producteurs et FTQ, et je cite :-« Bon, on va faire ça vite là c’te réunion là, moi j’ai des chevaux à aller nourrir .» Et le syndicaliste de lui répondre :-« On va prendre le temps que ça prend Madame, nous c’est techniciens qu’on a à nourrir. » Ça donnait le ton … Mais c’est encore du téléphone Arabe.

Selon moi, être « producteur » ici, c’est prendre les sous du peuple par la SODEC et Téléfilm Canada et élaborer un plan de match pour monter une équipe solide et professionnelle , trouver des locations voulues, y planter des décors, qui seront éclairés et dans lesquels des acteurs maquillés-coiffés-habillés évolueront devant une caméra qui suivra leur mouvements dans des scènes qui seront montées pour nous raconter une histoire, en gros. Tout le monde employé aura un salaire décent, travaillera dans un contexte respectueux et si possible agréable. Je ne vois pas ce que l’achat d’une causeuse et d’un pouf Mariette Clermont à 12 000$ vient faire là- dedans. Ni des Jeans True Religion à 958.00$ en vente d’ailleurs … Et pourtant, ça passe dans les budgets comme papa-dans-maman … Merci bon peuple endormi qui pense que les artisssss mangent juste des sushis et ne s’abreuvent que d’Opus One. C’est pas les artisssss qui roulent en BM et qui causent Îles Fidji et voilier, ça donne plutôt dans le Communauto mais bon … paraitrait que ça aussi c’est juste des ouïe dires !

Pendant qu’ y’a de la collusion dans toutes les sphères de notre société qui dépendent des deniers publiques, que ce soit la construction ou le cinéma, il y a des journalistes courageux qui interviewent des petits David fringants et volontaires qui se battent contre un méga Goliath qui lui, nie tout ce qui lui est reproché et qui clame, le trémolo dans la voix, qu’il est le seul à se débattre comme un yabe dans l’eau bénite pour faire venir les Amaricains ici et qu’il trouve injuste qu’on le bombarde de la sorte. Si les Amaricains disaient au bon peuple Québécois tout ce qu’ils nous disent à nous du dit-Monsieur, il aurait évidemment l’air bien moins sûr de lui à la télévision. Mais comme ces conversations-là se passent dans les couloirs ou dans les toilettes, autant dire que c'est une jolie brise dans les buissons ...

Pourtant, la tendance se maintient depuis un moment , celle qui nous étiquette du dernier choix d’endroit où tourner au Canada malgré des salaires plus bas et le dollars Canadien pareil à TO ou Vancouver, celle qui fait réaliser qu’on a les studios et le stock le plus cher du Canada, que les « tout-compris » ne le sont qu’en partie, la tendance aussi de vomir sur le fait qu’il n’y ait pas moyen d’avoir plusieurs devis (très Americanos, la liberté de choix) mais bien un seul possible, étant le propriétaire des seuls studios capables d’inviter tout ce beau monde-là. Pendant ce temps, les artisans sont talentueux, la façon de travailler assez similaire à la leur, l'expertise n'a plus de présentation à se faire faire, il n’y a plus de barrière langagière en vue, les conflis syndicaux sont OK, la terre d’accueil est touffue d’environnements différents, accessibles et variés et c’est encore possible de parker dans le centre-ville, on bouffe bien, les filles sont belles, le nightlife est démoniaque, la vie moins chère qu’ailleurs en Amérique et les plateaux sont pets and kids friendly à mort !!!

Pourquoi ne pas vouloir venir tourner plus ici ? Pourquoi 75% des maisons de productions Américaines ne vienne tourner qu’une fois ici (Warner bros est champion en quantité de tournage, une douzaine environ sur plus d’une 50aine de films tournés depuis l'ouverture des studios) et disent qu’ils ne reviendront plus ? Parce qu’ils gèrent LEUR ARGENT (pas de fonds publiques ici, non non non ) et que ça leur troue le cul de se faire saigner par le magnat du Gobo , du 12K et de la Panaflex de Montréal quand ça leur coûterait moins cher de tout faire venir le matos de Toronto, chauffeur inclus selon les calculs d’un certain Directeur Photo du dernier film que j’ ai fait ! Paraitrait que le client n’est pas Roi dans la Cité du Cinéma de notre jolie ville trouée … mais bon , c’t’encore du memérage ça … et ça ressemble vaguement à nos histoires de ponts et d'autoroute finalement. Du bruit , que du bruit ...


Et évidemment, ce que la journaliste n’a pas pu raconter côté « potinage » de blanchiment d’argent et d’amis au passé douteux et de relations un peu trop chaleureuses avec des clans aux marchandages illégaux , et ben la petite communauté d’artisans, de techniciens et de fournisseurs, eux, ils en jactent un coup et y’a toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui peut te conter un truc pas possible d’un tel qui sort avec la fille d’un autre tel et qui par le fait même devient membre d’une grande famiglia qui eux, ne laisseront jamais tomber un pote en cas de malheur et qu’en échange, le neveu jouera dans le prochain film, ah oui pis les producteurs d’ici qui veulent pas passer à la télé pour se vider le cœur ayant trop peur de passer au feu ou de se faire livrer un rat éventré dans une boite à chaussure, c't'arrivé à quelqu'un que mon ami connait, c’est vrai y parait, tsé, et pis encore des ragots qui glacent le sang et qui donne pas envie de raconter ce qu'on sait et pis toute pis toute … surtout, encore de l’acrobatie Olympique de commérage mais coudonc, ça jase qu’est-ce que tu veux que je te dise …
Tous ces gens qui font courir des bruits sont diplômés de l’académie de Racontage de Fred Pellerin ?
Mais …

Entre les branches, on entend le bruissement des mécontentements due aux bases sclérosées quasi impossibles à changer d'une business en ébulition. Entre les dents, des grognements de sentiments d’injustice devant la présence monolithique des affamés et des gloutons. Entre nous autres, ça va prendre un multimillionnaire craque-potte qui s’ennuie pour venir brasser tout ça en faisant construire des Méga-Giga-studios de la muerté et y laisser entrer tous ceux et celles qui veulent avant tout faire ce qu’ils font de mieux et ce qu’ils aiment : DU CINÉMA ! C’est cool faire du fric mais pas en mangeant de son prochain !!!
Ou ça prendrait un peu plus qu'un seul orteil dans le portillon de la part de la gang du  bureau de l'anti-monopole-machin-chose, mais ils sont tellement occuppés ces gens-là, pas le temps de gérer du papotage de balcon pis de corde à linge ... La chicane est pognée !

Maintenant, reste à trouver ce précieux Mentor qui réduirait les requins au statut de ménés et ce serait franchement plus sain qu’en ce moment dans le merveilleux monde du HD-35-18-Red et des Stars à Monne-Tri-Hall !


Je lance l'appel !

mercredi 12 octobre 2011

Hamed Club Social


Ça a commencé l’été dernier je crois … Il a racheté le dépanneur du coin, littéralement sur le coin, à côté de la boite postale, flanqué d’un grand banc de la ville en faux bois. Il y est 7 jours sur 7, 15 heures sur 24. Il s'appelle Hamed.

Juste au même moment, deux autres monsieurs, comme lui, ouvraient la fruiterie qui m’a sauvé la vie et qui m’empêche de sombrer dans la plus sévère dépression causée par le nouveau Marché Métro qui devait supposément se refaire une beauté et qui s’est plutôt fait rater le botox par un chirurgien fou de la réno …
Oppressant , gros, laid et bruyant !

Bref, je fais maintenant comme mes amis Français, je vais « Chez L’Arabe » acheter ma bouffe. Mais à chaque fois, je constate ce qui se passe au dépanneur collé sur la fruiterie. Il y a comme un mouvement de troupe, une troupe qui s’est enfin trouvé un Club Social ! C’est qu’Hamed , il sait leur parler ! Il sait comment utiliser le temps qui passe et surtout, j’ai l’impression qu’il a des connaissances que l’on a plus sur le temps qui file entre les mains noueuses des vieilles Dames qui constituent sa nouvelle clientèle ultra-fidèle. On s’occupe plus de nos vieux parce qu’on peut. Hamed, d’où il vient, on n’a pas le choix d’y remédier parce qu’ils vont nulle part d’autre que chez lui ! Que ça te plaise ou non d’ailleurs ! C’est comme ça et c’est tout ! Il en a tiré le meilleur à ce que je vois !


Donc, dès que sonne l’heure du lunch, tout le monde sort se chercher une sucrerie au « dep » , une loto, un Coke en petite bouteille de verre qu’il a commencé à commander spécialement pour une des Dames pour faire « comme quand qu’était jeune », un journal pour enfin pouvoir discuter de sujets chauds et un paquet de cigarette pour faire gaillarde ! Et la horde de petites madames racotillées, fleurant fort l’eau de toilette, poudrées comme des beignes au sucre, le bibi bien ancré sur la tête, la petite veste sur le bras en cas de courant d’air, le petit kleenex de manche, la petite sacoche pleine de cachoteries et de petits sous pour dépenser en gâteries et ce, en plusieurs fois, histoire d’avoir une raison de rester plus longtemps avec les autres poules venues caqueter en cœur autour d’un Hamed qui ma foi, a le meilleur groupe d’entraide et d’assimilation Montréalais dont il pouvait rêver !


Il leur conte fleurette, les complimentes sur leur toilettes, leur donne sa place sur le banc de la Ville, connaît leur petit nom, leurs habitudes et leurs goût, rigole quand une madame manque à l'appel et que les autres parlent dans son dos,  il cause bien avec un bel accent et un français quasi impeccable, il pourrait être leur petit-fils, elle le voudrait comme gendre … ah pis non !
Elles gardent ses louanges pour elles-même, il y a si longtemps qu’on ne les a pas fait rougir !


Un petit ramassis de groupies ancestrales pour un nouvel arrivant qui sait mixer ses valeurs communautaires à la curiosité de l’hôte, qui sort le lot d’ancêtres de leur solitude néfaste et se fait un joli capital humain sans vraiment avoir prévu le coup … Hamed , envahi par la cohorte de douairières enguirlandées, officie en grand Souverain sur son trône de PVC en donnant de Lui, tout simplement et en faisant des offrandes de dattes fraiches , « piquées » sur l’étal des deux autres comme lui qui ont ouvert la fruiterie, en racontant son histoire, en écoutant celles des autres, en servant ses clients avec un large sourire, ce qui donne le temps aux dames de se rappeler comment qu’y’é donc ben fin ce beau Hamed là et qui dit mieux, en faisant une petite marche santé !

Je sens que l’hiver sera long pour plusieurs d’entre elles, à moins qu’Hamed installe le banc de la ville en dedans ...

mardi 4 octobre 2011

Attention, billet lancinant !

Je voudrais tellement atterrir et ne penser qu’à mon lit, mes poches d’yeux, mon dos qui se rit de moi, le grooming mensuel laissé pour compte et tout ce que ça donne de tricheries, les visites à faire au plus vite avant que ceux que j’aime ne m’oublient, les obligations domestiques ennuyantes à organiser, je voudrais être fidèle à moi-même et prendre tout à la légère …

Mais là, dans le tournant, j’ai presque perdu une roue dans un nid de poule que je n’avais pas vu venir et la Mercedes Benz de ma vie à 2 est en train de se transformer sournoisement en vieille Fiat rouillée et je veux pas …

Je veux retrouver un moteur neuf, des chucks inusables, un muffler ronronnant, des pièces de qualité, une peinture éclatante et des mags surluisants !


Je veux ravoir un amour comme un char neuf ! Pas l’droit de rider une vieille minoune ! Y’a pas assez de temps pour ça ! La Formule Un de la vie à deux !

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