mardi 21 avril 2009

Funambulisme et Eurythmie s'en vont en bateau ...


Comment ne pas sombrer ?
Comment garder l’équilibre ?
Des réponses ? Quelqu’un ?
Des fois je me demande sincèrement ce qui fait qu’on est équilibré ou pas.
Comment se fait-il que ce même ballant soit si relatif.
Qui décide de ce qui est exagéré ou modéré ?
Dans une conversation qui dégénère, qui est celui qui a raison et celui qui a tort ?
Qui des deux est « relatif » ? Spécialement si l’on considère que les deux protagonistes trouvent qu’ils ont foncièrement raison .
Une conversation qui ne part d’aucun sujet particulier mais bien d’une attitude qui se répète et qui fini par agacer, des manies de parts et d’autres qui finissent par irriter l’ami qui se transforme peu à peu en futur ennemi ou en fantôme … ça ne m’arrivait jamais jusqu’à y’a pas si longtemps.
Impulsive et spontanée, j’ai l’habitude de régler mes différents dans le respect et la franchise au moment où l’incompréhension arrive.
Sans gueuler, sans pogner les nerfs. En cas de débordements, je demande pardon, regrette sincèrement mais vraiment, ça ne m’arrive que très rarement et ça me fout toute à l’envers, c’est donc pas mon genre …
Mais je vois bien qu’à ma différence, certaines personnes ne supportent pas d’être pris dans la main dans le sac, la mauvaise foi étampée dans le front mur à mur, tous embriqués dans leur refus global de l’erreur, toute simple soit-elle …
Je vois de la paranoïa, on m’accuse de harcèlement.Vice-versa.
Je donne mon avis de façon convaincue, on me dit que je juge.
J’ai assurément le ton vif et même parfois un peu cinglant, on dira vite que je varge sur plus fragile que moi …
Pourtant, je n’attaque pas, je mords encore moins.

J’ai seulement les « fuses » courtes envers les gens qui se plaignent pour tout.
Mais qu’est-ce qui me dis que ceux qui se plaignent le font pour ce que j’appelle un rien ?

J’ai la patience d’un doberman affamé face aux personnes qui se positionnent toujours en victimes. Les vraies victimes de la vie, je leurs tends la main autant que je peux.
Mais qui me dicte ce qu’est une victime et qui ne l’est pas ?

Je me transforme en presto en compagnie des paresseux et des « free-riders » de ce monde et ne supporte tout simplement pas ceux ou celles qui récoltent les crédits des travaillants , sans ne jamais lever le petit doigt. Devrais-je avoir le flair de leurs talents cachés dans d’autres sphères de la vie et m’en tenir à ça ?

Le plus honnêtement possible, j’essaies d’ouvrir mon esprit aux autres façons de voir la vie, je ne suis pas très mathématique, le funambulisme serait mon exemple le plus plausible.
L’eurythmie dans la conversation comme la musique dans ma vie, la plus harmonieuse possible. Pondérée et immuable comme un cours d’eau, évitant les tsunamis, si possible …

Je suis nulle dans le sport extreme de la chicane, je n'ai aucun talent dans la colère ...

2 commentaires:

Genevieve a dit…

super beau... Suis nulle en chicane aussi alors ça devrait aller...

vanessa a dit…

Tout est relatif ... ce qui est mauvais pour l'un peut être bon pour un autre. Par exemple, dans une guerre il semble toujours avoir un bon ou un méchant. La réalité est tout autre ... je crois que je suis aussi une funambule la chicane c'est pas mon tasse de thé