lundi 28 septembre 2009

Web 2.0 et défi split


J'aime le Web 2.0.

J'aime Facebook, Twitter, Myspace, les blogs, les Pointcom, les sites gouvernementaux qui me facilitent la vie, les factures payées sur le net, les millions de trouvailles sur Google, les explications de Wiki, les nouvelles livrées tous les jours ...

Pourquoi n'y a-t-il pas eu ça plus tôt je me le demande ...

Savez pourquoi ?

Parce que Facebook a rappelé à tout mon monde que je changeais de chiffre aujourd'hui; 24 ans à l'envers. Pas mal hein !?! Tout mon monde que j'aime m'a fait des souhaits géniaux et fantasmagoriques ! Personne n'a filé cheap d'avoir oublié parceque le Beurre dé calendar a sorti son gros doigt et l'a remué pour sommé le groupe de ne pas oublier son "amie" qui fête ses ... heu ché plus ... ah oui ! 24 ans à l'envers on disait ! Non mais c'est fabuleux , admettez !

Mais en plus de Facebook, il y a Myspace qui a rappellé électroniquement à tous mes DJ "amis" que j'encourage à chaque fois qu'ils foulent la terre du Québec de leur pieds sanctifiés que j'allais faire le partyyyyyyyyyy aujourd'hui vu qu'à chaque anniversaire, on fêtent à s'en rendre malade, c'est bien connu, surtout un lundi soir pluvieux ...

Le nombre de Twittedlidou pleins de bisous et gentillesses a dépassé l'entendement, non mais vraiment, même les stars s'y mettent !!!

Mais vraiment, le top du top, la cerise sur mon sunday, c'est les rappels sur MSN qui ont résultés en ceci : Mon fils y a pensé ! S'en est rappelé, est sorti, a acheté des petits gâteaux et a pris des minutes de son temps précieux et m'a écrit un mot. Un vrai. Un senti. Un gluant d'amour. Voir la photo plus haut comme preuve ! Ben oui , j'ai braillé, pis ???
J'ai l'impression franchement ennivrante d'être comme le Roi du Pétrole ! Le King of the World !
Z'avez pas idée de la grosse puff d'amour kétaine de mère attendrie que j'ai eu ...
Et pour changer de sujet, je me suis lancé le défi d'être capable de faire la split en 2010, de faire deux petits voyages dans le sud à deux endroits différents au lieu d'un gros long de trois mois à la même place, de prendre un cours de Photoshop et danser un peu plus de salsa.
Le doigt d'honneur princier et sportif aux ravages du temps honni !
Amen !


dimanche 27 septembre 2009

Les petites vues du Dimanche, Programme double

Si un petit film décrit bien le genre de personnalité que ça prend pour être Premier Assistant à la réalisation c'est bien celui-ci.
Si vous en rencontrez un et qu'il a l'air de vouloir se "matcher", mesdames, vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas averties !




Si un team cinématographique avait à gagner un prix cette semaine, ce serait sans doute le tandem Julien-Pierre ...Voici pourquoi.



Bonne semaine à tous et toutes, en espérant que la Faucheuse va prendre un break pour un bon boutt' ...

samedi 26 septembre 2009

Les Isme de Nelly et les Eur de Pierre


Après la lecture de son premier roman je me suis dis que ça puait la fiction, que les romans de cul féminins étaient souvent empreint de tristesse et de violence en sourdine, bref, rien pour créer un lien, rien d’inoubliable en ce qui me concernait.
Le personnage passé, l’Isa avait quelques amis à moi, on se les partageait sans heurts et on se croisait martinis à la main ou Perrier pas loin, selon le temps des pilules, rarement celui des cerises …


Je crois que le bonheur est un don mais on peut s'y pratiquer et devenir encore meilleurs, la santé mentale par contre, c'est un coup de luck …
Tous ces maux à la mode de bipolarité, de dépression, de spleen, de toc, de TDA, de maniaco, de schizophrénie et tutti quanti, je n’y connais rien, mais une chose est certaine dans ma tête d’heureuse, je me fais la conclusion que les baumes pour les calmer sont loin d’être parfaits, les cures sont laborieuses ou charlatanes, les finales sont souvent scabreuses et violentes, le bonheur, le fameux bonheur ne se pointe pas ou parcimonieusement, surement pas assez pour chasser les caliss de démons de ceux qui souffrent.


Je me souviendrai de sa fureur.
Le Perfectionnisme sans cesse recherché.
L’Eugénisme dont elle rêvait secrètement.
Le Narcissisme qui la dévorait.
Son Altruisme quasi inexistant.
L’Égoïsme qui la rendait bien seule.
L’Égocentrisme qui lui donnait la force de ne s’occuper que d’elle, mais si mal.
Le Fétichisme voué à l’exactitude des mots et du corps.
Dans l’engrenage de l’obsession de la beauté, la fragilité a fait place au bloc de glace, rutilant et coupant, froid et contondant, comme ses mots et les émotions véhiculées.
Comme un cristal fin, un luxe qu’on se permet quand on prend le temps de lire ses livres, histoires fictives ou pas. Qu’on aime ou pas.
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Dans un nuage de fumée, des grands bras brassaient de l’air.

Les R roulaient, les rires fusaient et doutes subsistaient.
J’veux ci, j’veux ça, icitte, par là, tsé, coudonc !

Je me souviendrai de sa tendresse.
Pierre le réalisatEur qui avait été scriptEur et conceptEur.
Falardeau-tabarnak, Falardeau-c'correc' sur le plateau, qui comprend qu’on n’habille pas Elvis en criant ciseaux et qui attend pour mieux apprécier les résultats.
La voix cassée en deux au moment de crier Coupé quand sa Sylvie pleure assez pour monter les crues du Saint-Laurent en 1839.
L’œil assez pointu pour être cadrEur, montEur ,l’oreille assez ouverte pour être narratEur sur la vie qui l’entoure, sur la vie des autres. Pas Peasoup pour deux cennes.
C’était aussi un bloguEur. Qu’on aime ou Pas.

Je suis juste chanceuse de ne jamais avoir eu à parler politique ou histoire avec lui, c’est la raison pour laquelle nos quelques retrouvailles étaient toujours sweet et grégaires.

Comme disait Joséphine Parfait, fabuleuse nounou Haïtienne : « Si c’est un fâchEur, il aura la Fâchance, mais si c’est un battEur, il aura la Battance ! »


En gros, Action versus chialage, toujours plus productif tsé ...

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La secrétaire de Saint-Pierre doit-être dans le jus ...

Reposez en paix, Pina Rizzi , Constant Natale, Hélène, Dario Lapointe, Nelly et Pierre

mercredi 23 septembre 2009

Tune-up ou The EDUCATOOOOOOOOOOOR strikes back

Maman dès l’âge encore tendre de vingt-deux ans, je m’étais promis à moi-même de ne donner que le meilleur de mon être entier à mon rejeton.
De faire la passation de mon savoir à ma petite bête, de faire en sorte que les valeurs que l’on m’a inculquées s’immisceraient dans la fibre première de mon enfant et s’appliqueraient tout au long de sa fabuleuse vie.
L’amour, le respect, le partage, l’altruisme, la force, la persévérance et le courage.

On y arrive, on y arrive …

Mais il fallait aussi apprendre au petit, l’apprentissage.
S’il est dit quelque part que c’est chose facile, il n’en est rien !
Si quelqu’un vous laisse entendre que c’est amusant, c’est qu’il n’a pas sa propre progéniture ou il vient d’avoir sa première job dans un CPE et il y est depuis 3 jours seulement.

L’apprentissage passe encore, c’est le « répétage » qui rend fou.

Chaque phrase qui rappelle au chérubin de s’acquitter d’une tâche à ne pas oublier est accompagnée d’un bruit redondant qui ressemble à ceci : « Oui oui Mom » avec un trou béant qui remplace le résultat final du commandement futile.

Chaque « to-do-list » est faite à moitié, chaque besogne nécessaire sombrera trop souvent dans l’oubli et sera allègrement remplacée par une activité de type « vedjage » ou « chill » ou encore, si vous avez un enfant qui a un agenda de PDG, le tennis, le cours de violon, le karaté ou le hockey aura toujours plus de succès que les corvées ennuyantes dont les parents ne semblent pas se lasser, savez ,c’est tellement Hot de faire son ménage !!!

Ma patience a des limites assez … courtes disons.

J’hausse le ton, dis quelques gros mots, ai des réactions quelques fois impulsives et volcaniques, soit … mais en gros, je me plie à la nécessitée impérative de donner l’exemple et de répéter jusqu’à ce que mes glandes salivaires fassent la grève par elles-même en me disant que ça fait partie de mon boulot de parent …


Là, par contre où je risque de pèter un câble c’est quand mon adoré de jeune adulte me dit qu’il en sa claque de dépenser de l’argent sur ses bobos (ongle d’orteil arraché et dents dans un état médiéval) quand dans le fond je lui fais payer une infime partie de l’épreuve et annule ses petites dettes (faites le calcul vous-même, il ne paye rien) quand tout ce qu’il avait à faire c’était de prendre un rendez-vous avec le toubib pour faire en sorte de ne pas mourir de la gangrène et de finir avec un sourire de Jacquouille La Fripouille …

Dites moi ce que vous en pensez …

Je lui ai dis, de façon toute pédagogique, en hurlant, qu’il ne fallait pas s’étonner après ça s’il ne baisait pas autant qu’il voulait quand il se présente de la sorte devant les damoiselles et que de faire des économies sur sa santé plutôt que sur le pot c’est BS en Ta ! HA !

Bon … j’y ai peut-être été un peu fort …

Mais je le pensais sincèrement ...

Ceci dit, le tune-up est fait et ça donne de très beaux résultats, preuve que de répéter les choses capitales sur un ton pas trop orthodoxe des fois, ça donne des résultats.

dimanche 20 septembre 2009

Épurer ou Wannabe rooty


Côté musical, je commence à croire que je me fais de moins en moins résistante face au bruit.
40000 instruments et percussions pour avoir l’impression d’un morceau de musique soit complet, je crie à l’erreur.
20000 « layers » dans une toune électro, ça devient juste irritant.
10000 millions de voix comme une chorale et qui se prennent soudainement tous pour des solistes, on croirait un carnage sanguinolent en cour.

À vouloir en faire trop, on se distancie de l’essentiel.
Trouver un filon qu’on explorera le temps d’inspirer une émotion.
Que cette émotion passe par vos déhanchements ou par les souvenirs ressurgis, les élans d’amour ou de rage. Par les pieds ou la tête.

Y’a rien à faire, je fais partie des vilains qui n’aime pas la musique faite ici en général.
Que ce soit le Trad, la chansonnette, le « adult-contemporary » ou le rock, c’est pas mon genre.
Il y a par contre des chansons que je me suis prise à détester avec passion, je n’en ferais pas un texte promis ! Mais juste pour vous donner un exemple, tout ce qui sort de la plume de J-P Ferland me donne de l’urticaire, le genre « Une chance que je t’ai » …
Et ben , je me suis prise à la fredonner quand j’eu entendu la dite ritournelle beuglée par Éric Lapointe accompagné d’une simple guitare acoustique … Oui oui ! Je vous le jure !
J’ai trouvé ça beau même !
Un truc au départ trop plein qu’on a par la suite nettoyé.
En parlant de ce Éric –ci, pas besoin de vous dire que vous n’en trouverez jamais dans ma liste sur Itunes, pas mon genre non plus … Mais par un beau soir d’hiver, je regardais Musimax et j’ai été témoin d’un petit miracle : Le déchet à Lapointe, debout, en habit noir, accompagné de deux violoncellistes qui chantait « Loadé comme un gun » seul, sans accompagnement à part ces quelques cordes qui pleuraient avec lui. J’ai été tellement émue, je ne l’ai jamais oublié, ne cherchez pas sur Youtube, ça n’existe nulle part …

Une fois de plus, le bruit fut rompu, jeté, laissant place à la matrice du son et des mots.

Je rêve d’un album blues ou d’un Best of des arias de Puccini ou de Catalani pour Céline Dion. Je vous jure que ce serait hallucinant ! Je suis certaine qu’elle ferait cet air là avec beaucoup de tristesse, d’aplomb et de passion …

Mais avant tout …
J’aime la musique qui me fait danser, à saveur soul, Africaine, funk, RnB et compagnie, un beat qui vous prend les hanches, qui frappe et martèle à répétition comme une messe vaudou, dans le dessein de vous mettre dans une transe aux bienfaits multiples.
Roulis décrasseurs, migration vers le néant de votre goretex pour oublier vos soucis, animation de votre engin cardiaque, socialisation, élargissement de vos connaissances musicales, sudation purifiante et test de vos niveaux de séduction, et oui, tout ça !

C’est pas Cœur de Pirate ou Malajujube qui me mettent dans cet état là, je vous jure !
Et comme les chansons dites à textes me mortifie, n’est pas arrivé le jour où je ferais vivre l’industrie de la musique de mon beau boutt’ de planète …


Comme si on avait peur d’être sexy, basic …
Faudrait épurer un peu me semble, revenir aux racines de la musique, celles qui nous font célébrer la vie tsé !

samedi 19 septembre 2009

Humour Hillbilly

Ce que le Bible Belt a fait de meilleur à mon humble avis.
Tout ce qu'il fait n'est PAS génial mais il a , à son actif, quelques petits bijoux de rimes grivoises.
Evidement, je sens que la salle est remplie d'amis de Bush et des détracteurs de mon Beau Bama, mais bon ...
Rions un bon coup, on reprendra les combats demain ...
Voici mes deux chansons préférées.
***ATTENTIONS, Y'A DES NICHONS !!! ***




jeudi 17 septembre 2009

Pour et contre s'en vont en bateau ...


Les joies et les misères d’une pigiste sont à peu près égales :

-Travailler avec des gens merveilleux VS Endurer les pires trous du cul.
-Ne jamais savoir où l’on atterrira VS S’adapter à toutes les situations.
-Besogner dans des rushs de débiles VS Arrêter de travailler trois mois si l’on veut.
-Faire de très bons salaires VS N’avoir spécialement pas de vie.
-Ignorer superbement le quotidien VS Oublier les cours d’espagnol tous les Lundi à 7 heures.
-Vivre à plein régime VS Se serrer la ceinture.
-Dépenser des milliers de dollars en vêtements pour la vue VS S’habiller comme la Chienne à Paul (celle de Jacques étant trop occupée à L.A.) dans la vie.
-Dormir 4 heures par nuit VS Dormir pendant trois jours de suite, plaies de lit comme preuve à l’appui.
-Habiller Claude Legault à Rawdon VS Habiller Donald Sutterland à Budapest (blague, les deux sont über cool)
-Faire des blagues de pet VS Garder le silence durant les scènes tristes
-Se donner à fond sur un projet auquel on croit VS Faire de notre métier, une job alimentaire.
-Remplir un camion costume de robes à volants et de vertugadins VS Inventorier des t-shirts Gap et des jeans Levis.
-Commencer un film VS Le finir.
-Lire un scenario magique et se laisser happer par l’histoire VS Relever tous les clichés kétaines et mille million de fois lus.
-Danser, boire, crier de joie dans un party de fin VS Ne pas y aller de peur de faire une folle de soi en disant tout ce qu’on a sur le cœur.

Bref …
Si je ne me repose pas, j’irais habiller Donald, il est si mignon dans sa psychose …

Tant qu'à faire un burn-out, s'en sera un Hongrois !






mardi 15 septembre 2009

Allons enfants de la Patrie ...



Y'a rien à faire

Il a beau être verbilleux

Un peu pas mal hystérique

N'avoir aucune écoute pour ceux qui l'interview

Parler parler parler sans fin

Oublier de respirer quand il fait ses tirades

Juste parce qu'il peut me mettre les mots des plus Grands dans mes
oreilles

Jel'aime, lui et ses élans verbomoteurs

Je n'ai malheureusement pas $125.00 (je répète, $125.00) à dépenser pour aller l'écouter

Oh well ... Je me ferai rincer les oreilles sur Youtube

C'est tout

Si vous y allez, faites moi un compte rendu , merci

dimanche 13 septembre 2009

Grande infortune des pointilleuses


Les qualificatifs pullulent à ce sujet.
Tèteuse, branleuse, chieuse, faiseuse, Madame la Parfaite, Madame Blanche-Ville, névrosée, maniaque, microphobe, idéaliste,j’en passe …
On les crains, on les admire, on parle dans leur dos.
On voudrais faire pareil mais on y arrive pas.
Pas comme elles en tout cas …
Quand une tèteuse-perfectionniste-control-freak débarque, rien ne va plus …
Et pour elle et pour les autres.

Comme une insatisfaction chronique qui la prend au ventre.
L’auto-flagellation quand elle fait une erreur, aussi minime soit-elle, pour que la réprimande ne vienne pas des autres, trop lourde de conséquence.
Tout, je dis bien tout, doit être parfait, au gout de la pointilleuse.
Mais on n’a pas sa tête, ses gouts, ses yeux et son nez.
Encore moins ses références.
Disons que le relativisme entre en ligne de compte lorsque l’on croise ce genre de créature.
Soit que ce sont des sous-produits de parents hyper exigeants qui n’ont jamais eu droit à l’erreur, soit que ce sont des TDA-Lunatiques qui ont enfin trouvé un moyen pour que cesse les oublis, les pertes et le manque de prévention …
Soit que c’est des fous, tout simplement …

Mais les deux camps ont tous les mêmes symptômes de tristesse et d’incompréhension face au reste du monde …
Pendant qu’elles croient bien faire, elles font chier le peuple.
Pendant qu’elles croient avoir tout sur leurs frêles épaules, les autres souhaitent profondément qu’elles relaxent et en fasse moins.
Durant l’heure qu’elles se lancent partout, ceux qui prennent leur temps ont l’impression sournoise de ne pas en faire assez, jamais … tout en se disant que la pauvre est vraiment atteinte d’une maladie grave de frottage aigue.

En dehors du ménage et du rangement, les façons de faire, d’agir, de choisir, pas besoin de vous dire que la principale intéressée a toujours ce besoin irrépressible de performer, de faire mieux, plus joli, plus fort mais toujours en pensant que ça pourrait quand même être rectifié, revu, corrigé, poli et « enmieuté » ,taillader un diamant toujours brut …
Toujours en sachant qu'elles sont rasantes à souhait pour l'entourage.

Fausse modestie ? Recherche sans fin de compliment ?
Validation d’une garantie de l’amour de son entourage ?
Insécurité déguisée en remarquable ?
Psychose travestie en sainteté ?
Exigence irréelles maquillées en besoins vitaux ?
Toujours vouloir bien faire, ne jamais jamais butcher, refuser le coin rond, parfaire en tout temps, ne jamais lâcher ...

Je ne le sais pas, j’essais de me corriger, je n’y arrive pas toujours mais je lâche prise un petit peu et remercie le ciel de m’avoir affublée d’un peu de paresse sinon, je ne m’en sortirais pas vivante …
Les autres non plus ...

samedi 12 septembre 2009

Vrac de femelles


Ma foi on est du pour un melting-pot à forte teneur en progestérone !

Imaginez vous donc que dans les derniers jours, y’a plein de bonne femmes fabuleuses qui se sont énervé le poil des jambes à mon plus grand plaisir.
Voici une liste exhaustive, pitchée à la va comme je te pousse, juste pour me faire une note à moi-même qu’on peut devenir wannabe-lesbienne-féministe-activiste-mère-théresa en moins de deux clics et que c’est pas vrai, non monsieur, qu’on est obligée d’attendre le 8 mars de chaque année ! Na !

Nomme beurre Ouane : Odette-la-gonflette partie fêter 50 balais en grimpant un flanc de montagne entourée d’exaltées comme elle à des milliers de kilomètres d’ici, guidées par d’autres gonzesses locales qui font ça pour mettre des sous dans leurs poches à elles et pas dans celles de leurs maris qui font rien d’autre que de fumer des clopes (préjugés ici, ça me fait du bien !). Je savais même pas que ma patronne pouvait même grimper le Mont-Royal ! Je suis tellement remplie d’admiration, je roule !

Nomme beurre Tou : Ma Titemère qui a le droit de porter fièrement le titre de Championne du Monde de la Résilience et de la Réinvention vu que malgré les injustices du marché du travail et le temps qui passe franchement trop vite, elle réussit avec brio à revirer son capot de bord et faire ce qu’elle fait le mieux : Donner un lieu à une histoire pour mettre un personnage dedans. Flou ? Croyez moi ! C’est tout !

Nomme beurre Tri : Une Femme orchestre qui m’aura donné des scénarios à lire, des web-télés à regarder, des blogs à yeuter me filera dans pas long un Livre avec un grand L à dévorer … On se garoche prendre un verre à sa santé en plus et on coure lui faire faire plein de jolies ventes parce qu’on attend déjà le prochain ! Blond but surely not dumb !

Nomme beurre faure : La Dame de cet endroit dont je ne connais pas le p’tit nom qui se fend en quatre pour dénicher des petits trésors d’alimentation fine, locale, du terroir et d’ailleurs et nous les amener sur un plateau d’argent depuis deux ans maintenant. Elle connaît le café comme certains connaissent le vin, elle gonfle le torse quand elle parle des artisans d’ici et fait de la gourmandise un art. Tous les cadeaux que j’offre viennent de là ! Just so you know ! Encouragez là si vous passez dans le coin, faut pas que la crise économique lui fasse de mal à celle-là !

Nomme beurre failleve : Ma merveilleuse amie Mamounette qui se lance dans une aventure plus grande que nature, pleine de verve et de courage, d’énergie et de positivisme. D’habilleuse à costumière, elle fait le plus beau boulot du monde tous les jours, celui de Maman et elle a décider de partager ses connaissances avec d’autres comme elle ou celles qui risqueront le tout pour le tout ! Quand l’affaire sera dans le sac, je serai moins mystérieuse et pleine de beaux liens pour que tout le monde profite de ce service unique desservi par la plus hot des jeunes Moms. You rock Mamasita !

Nomme beurre sciixe : Julie Payette, parce qu’elle est Julie Payette Pardi !!! Voyons donc !!!
Hey !!! Allo ??? C’est une ASTRONAUTE !!! Suis-je vraiment obligée d’expliquer pourquoi je l’aime ??? L’Univers au grand complet n’est pas assez grand pour contenir mon admiration pour elle. Je l’ai écoutée à la radio l’autre matin et m’a pogné une envie foudroyante de la serrer dans mes bras. Voilà.

Et pour finir, nomme beurre sèveune : Les Mamoazelles qui ont ouvert cette petite boutique granola-chic sur la PlaDza où il fait bon dépenser ses écus tout en encourageant un shopping intelligent et cute. Je promet par le billet de ce billet un article qui fera la promo de tous les endroits où l’on peut être Verts et Mignons dans la ville de Montréal mais bon … pas maintenant !

Bonne fin de semaine sur ce …
Moi je m’en vais manger chez les Gaulois !
Yee pee !!!

mercredi 9 septembre 2009

Vent dans la frange


Je viens de dire OUI à ma Mentorette
J’aurais pas du !
Je me croyais en vacance !
C’est fini ce temps là !
Les quatre prochaines semaines seront comme un marathon ,
Un « Shop-t’ill-you-drop » en folie ,
Une course hystérique contre le manque de temps ,
Un but complètement farfelu ;
Celui de remplir un immense camion plein de jolis vêtements pour un tournage automne-hiver qui s’en va loin loin là bas et où les Mentorettes ne trouveront rien de smath à mettre sur le corps des acteurs et actrices qui se tape cette aventure pour la troisième année consécutive.


Belle Baie, une série télé super mignonne avec plein de personnages attachants.
New-Brunswick by the beach et des odeurs de grands large !
Varech et compagnie !


Faqueeeeeeeeeee …

Disons que je vais avoir de la broue dans l’toupette !

J’espère tout de même avoir un peu de temps pour vous raconter deux zou trois niaiseries.
Soyez bons !
Allez !
Souhaitez-moi bonne chance !
Je fais pas cette job là tous les jours ‘savez !!!

dimanche 6 septembre 2009

David et Goliath version Disco


Je dis et je somme : Moi, La Shirley sait d’ores et déjà que la Résilience a un nom :
((STEREO))
Et que je te mérite les titres les plus convoités du night-life.
Et que je te reçois les plus grands DJ du monde entier.
Et que je te remplis à pleine capacité tous les week-ends depuis l’ouverture.
Et que j’innove en faisant des trucs que les autres ont copiés après.
Et que je me te vante d’être la seule place à Montréal ou Gay et Hétéros se mêlent avec élégance et dignité sous l’aile du Glow Me Baby all night long.
Et que les employés sont non seulement beaux et fins mais en plus ils ont leur bonne humeur légendaire et contagieuse dès qu’on entre en contact avec eux.
Et que les morrons achalants étaient en minorité au grand plaisir des demoiselles qui pouvaient sortir seule et s’amuser sans risquer de se faire faire le pire.
Une des premières places à engager des femmes à la sécurité.
Tout le bling bling et les torsions nocturnes pleines de produits chimiques y étaient mais tout, presque presque tout se passait dans la communion de la musique et de l’hédonisme.

Puis soudain le feu.

Et que je te mets la panique dans le coeur des clubbers Montréalais.
Et que les accusations fusent.
Et que je te prends tout le temps pour faire les enquêtes et les demandes d’assurances.
Et que la porte métallique reste trop longtemps fermée malgré les courageux assauts dans le sous-sol pour ne pas que la good vibe disparaisse à jamais…

En vain …
Toutes les portes fermeront pour si longtemps …
Trooooop longtemps.
Le dépit s’installe pour les valeureux clubbers qui ne veulent pas voir la fin imminente de leur nirvahna.
Le silence de mort s’installe.
Des DJ fameux se retrouvent sans maison, les fous de la nuit se spread un peu partout dans des évènements annuels ou des partys un peu underground qui ne peuvent pas accueillir beaucoup de gens à la fois, l’élitisme reprend du service et les guest-list deviennent de plus en plus en vogue, fini la spontanéité …
Le club d’en face qui n’a jamais été tellement prisé devient l’endroit où l’on atterrit avec amertume étant donné que cette antre est dorénavant le seul endroit où l’on peut donner libre court à sa joie passé 3 heures du mat, a des saveurs de crime organisé, une faune de straight en rut et beaucoup de wanna-be gangsta qui n’a rien à voir avec le mish-mash festif et fripon de l’éden perdu.

Le silence perdure, on ne retrouvera jamais le club comme il était, les légendes prolifèrent, les hypothèses sont toutes soulevées, accusations, pas d’accusations, ré-ouverture peut-être, jamais ça n’arrivera, on nage dans le ragot et le racontage de bonne-femme de balcon à balcon.

Quand on ne s’y attendait plus, la nouvelle tombe comme une tonne de brique.
On ré-ouvre !!!
On aura notre bon vieux club new and improve, repimpé, encore mieux, on en reviendra pas !
Les dates sont annoncées, repoussées, officialisées et enfin, la programmation qui tue les connaisseurs.
Et ben croyez le ou non, à trois jours de l’ouverture officielle … un autre feu !
Un autre attentat au bonheur de millier de danseurs effrénés.
BEN TABARNAK DE CALISS DE MARDE !!! qu’on s’est tous dit !

En moins de 24 heures, les messages texte, les Twitters, les Facebook et les Myspace de ce monde ont tous crié en cœur le même hurlement de rage :
ON VEUT NOTRE CLUB N’EN DÉPLAISE À QUI QUE CE SOIT !!!!!!!!!!!

S’en est suivi une levée de boucliers, une armée de pompiers volontaires, de peintres, de menuisiers, de femmes et d’hommes de ménages, de gonfleux de ballounes, d’installeurs de serpentins, de crinqueux de crécelles et waterboys pour reniper la place en un temps record avec la bénédiction de la Ville et du Service des incendies.

Ben, boys and girls, les braves, les audacieux, les intrépides et les hardis ont réussis leur pari.
La fête allait arriver ! Coute que coute !
Et on remet ça ce soir avec Roger Sanchez, la légende vivante qui sera précédé de l’inégalable Alain Vinet, joyaux du patrimoine musical Montréalais !

J’ai mes running shoes rouge, mes Extra Energy de Genuine Health, mon billet, mon Zamouri et Matt le Gaulois et mes 800 autres amis qui viendront faire la danse de la guerre à la médiocrité avec moi ce soir !

La Shirley a hâte en tabouère !
La Shirley adoube les Chevaliers du Stéréo !
David contre Goliath, y’a rien là !
La gang du Stéréo contre les party-poopers, ça c’est grand !
TRÈÈÈÈS GRAND !!!!
Music is the answer !

MAJ: Un Sanchez en feu !!! Un Vinet en super forme !!! Et mes energy pills qui m'ont gardée sur mes petits pieds jusqu'à 8 heure am ... Pas mal pour une fille qui ne prends plus de drogue hein ?!?! On sent tous les Happy Campers mais sinon, je viens de vivre une soirée en tous points parfaite . Juste déçue de ne pas y être jusqu'à la fin ... j'acheterais le cd !

mardi 1 septembre 2009

Il aura fallu être patiente

Je vous préviens, il faut avoir de L'HUMOUR !

La déesse foulera le sol Montréalais de son pied plein de grâce en vue de nous ébahir au Black and Blue 2009. Je ne manquerais pas cette occasion d'aller lui faire part de tout mon amour et de mon admiration. La Muse de Lachapelle, ici, art vivant !
Finalement ...
WOW-WEE !!!