mardi 30 mars 2010

Sincèrement belle

Belle belle femme, méchante machine, attendrissante jusqu'à la moelle, cette actrice aura mérité plus qu'amplement son trophé hier soir dans une soirée teintée de préférentisme incongru pour un film qui ne m'a pas touché une nano-seconde ...
Oh well ... chacun ses goûts comme disait l'autre.

Je décerne mon trophé Shirley à 1981 de Ricardo Troggi parce que j'y ai vécu un de mes plus beau tournage et que cette scène phénoménale où la mère rinse son Tiku complètement empâté dans son égocentrisme d'enfant, histoire de le faire réfléchir sur le sens d'autrui et les "Bank-of-Mom" qui sont toujours plus vides qu'on voudrait bien le croire quand on a 12 ans, m'aura chamboulée... mais surtout parce qu'elle m'a renvoyé mon image de mère qui ne réussis pas toujours à se censurer et qui éduque clairement mais de façon un peu râpeuse et ce , en me tirant les larmes des yeux même après la 8ième prise sur le plateau de tournage !

Bravo à toi Miss Bisson qui a en plus la grande, immense, incroyable générosité de remercier ton habilleuse dans la liste de nom qui semblait longue mais si sincère, Simonac que t'es Hot !

xxx

samedi 27 mars 2010

Un autre quizz de Mégot Zillé

Je vous l’envoie en mille.

J’ai des voisins morrons. En fait, c’est les enfants morrons de voisins qui ressemblent en tous points à des gens bien. Le genre Professeurs d’Université et Traducteur pour les hautes instances gouvernementales. Et non, ce ne sont pas des ploucs comme ceux qui sont venus en cadeau de bienvenue avec l’achat de mon humble duplex il y a de cela 7 ans maintenant …
Ceux-là vaudraient une série d’histoires à eux seuls tant il y en a à radotter …
Je me laisserai peut-être aller à vider mon sac un de ces quatre mais ne nous égarons pas.

Je voulais ce billet ludique et instructif comme mes deux autres quizz l’ont été !

Donc voici :

Vous avez des voisins qui se sauvent à leurs chalets des Cantons de l’Est dès qu’ils le peuvent, laissant seuls et bien organisés leurs rejetons de 19 et 21 ans sans ne jamais s’inquiéter de ce qui se passe lors de leur absence. J’aurais tendance à croire qu’ils s’en battent comme de leur première manifestation anti-toute de soixante-huitard de mes deux.

Les jeunes se font des sorties, rentrent vers 3 heures 30, en gang, se font un méga snack pour calmer les ardeurs des munchies et se tape 2 ou 3 films de sci-fi le volume dans le tapis et se font des petits jam de yukulele et piano à n’importe quelle heure jusqu’à ce que les substances illicites fassent ce qu’elles font le mieux : les endormir vers 6 heures am.

Ça fait trois ans que ça dure. On and Off. C’est pire que pire depuis le début de l’année. On a tout fait ce qui se fait côté explications et ce, sur tous les tons. On a appelé la police qui a mieux à faire que d’éduquer des morveux d’enfants rois, on est dans un quartier qui se réchauffe un peu trop à mon gout.
Alors je fais appel à vous, lecteurs intelligents et sensés, pour m'aider à trouver une solution.
Que feriez-vous à notre place ?

A-Prochaine étape, la lettre civilisée aux parents sur leurs e-mails ou en courrier recommandé.

B- Les menaces par un groupe de pugiliste ultra-violent de mon cartier que j’engagerais une seule toute petite fois et que je payerais en bière.

C- Fouiller dans ses vieux contacts du temps où l’on était pas toujours sage et se mettre au courant des prix de bris de tibia et autres membres pratiques au quotidien.

D- Commencer une guerre sans merci de musique classique avec les speakers de mes amis DJ collés sur le mur mitoyen en leur balançant du Wagner et du Bethov au début de la journée, histoire de leur faire subir de la dépravation de sommeil eux aussi.

E- Collecter tout nos besoins fécaux et les mettre en tas sur le pas de leur porte.

F- Mettre le feu en partie puisque le mettre au complet signifie nous jeter nous même à la rue.

G- Pratiquer des gammes de trompette à toutes heures du jour ou de la nuit.

H- Aller les voir et leur parler de Jésus-Christ.

I- Prendre le kit de paint-ball de Mr Fiss et faire irruption surprise en tirant des balles rose fluo partout dans la maison et casser les potiches Ming.

J- Menacer d’écrire un texte haineux sur l’échec parental des intellectuels avec noms et photos des parents sans talents sur le site de leurs Universités respectives.

K-M’endurer parce que moi aussi j’ai déjà été jeune et épaisse. Faire faire des montées spectaculaires à la bourse pour les compagnies de bouchons d’oreilles et de somnifères puissants.

L- Faire changer les serrures de leurs portes.

M- Couper le fil principal du courant derrière chez eux.

N- Leur lancer une moufette apeurée dans leur maison.

O- Leur faire faire un tour de bateau mouche Montreal-Longueil avec une jolie paire de pantoufles en ciment.

Je me retiens de parler ici de fantasme criminel et de trous dans ma grande cour qu’ils creuseraient eux même parce que ça c’est l’idée de mes locataires adorables du haut à qui j’avais promis un endroit tranquille, ce qui est vrai quand les tarlas d’à côtés ne célèbrent pas la vie à grand coup de Jack’n coke ou de pot qui pue la pisse de chat.

Je leur laisse l’assassinat en espérant arriver de mon côté à une solution viable et surtout non criminelle. J’ai entendu dire que la bouffe est dégueulasse à Tanguay.

Ma seule peur, c’est que les parents prennent leur retraite et laissent définitivement la piaule à leur rejetons et qu’on soit pris avec eux à tout jamais.

L’incendie dans les Cantons-de-l’est … c’est peut-être ça ma solution …

mercredi 24 mars 2010

L’émerveillement Marseillais

Dans un an ou deux, sortira sur nos écrans et ceux des autres, un film magique à grand déploiement qui ravira tous les fans d’action et de fantastique.
Dans un an ou deux, un jeune homme de 32 ans prendra place avec son sac de pop-corn, son drink pétillant, fermera son cellulaire, se callera dans son fauteuil et trépignera d’impatience trouvant les prémices beaucoup trop longs.

Quand le générique du début fera son apparition sur la grande surface blanche et matte, le jeune homme n’osera plus cligner des paupières, les gardant ouvertes à leurs plus grand et remplissant ses yeux de tout ce qui défilera pendant l’heure et trois quart en remarquant tout tout. En admirant les couleurs, le visuel, le son, les mouvements, la traite de l’histoire mais surtout, en s’émerveillant de chaque costumes recouvrant les corps des acteurs qui leurs donnent vie. Il n’en reviendra même pas.

De son français aux contours rebondissant avec son accent plein de soleil, il pourra raconter l’histoire de chaque étoffe, de chaque laçage, de toutes les pièces de tissus et de peaux, il se rappellera avec enthousiasme les étapes fascinantes d’un bout de lin devenu une entité, d’une botte transformée en arme mortelle, d’un morceau de cuir devenu plus sexy que ce que vous n’auriez jamais imaginé et le chemin de toutes les mains et les machines que ces trésors ont traversés.

Il se rappellera aussi que la base de chaque look était sorti tout droit des imaginaires tordus et touffus des Artisans choisis pour ce faire, il aura des frissons en voyant certains des articles vestimentaires qui lui rafraichiront la mémoire , le souvenir de ses propres mains manipulant ces artéfacts là justement …

Parce que le Marseillais assistera pour la première fois au visionnement d’un film sur le quel il a lui-même travaillé. Son premier contrat à vie en cinéma dans le département des costumes. Et pour la première fois il sortira de cette séance complètement fatigué mais ébloui. Fatigué parce que voir la somme de cinq mois d’ouvrage en condensé d’une heure ou deux, c’est trop de révisions et de brain-juice en si peu de temps. Ébloui parce que sa participation paraitra et que la quantité et la qualité astronomique du travail de ses nouveaux collègues lui sautera aux yeux. Il ne regardera plus jamais un film de la même façon.

L’an prochain, dans un cinéma près de chez vous, il y aura un très très beau film sur vos écrans et l’émerveillement d’un Marseillais qui vient de trouver sa voie …

Je crois …

dimanche 21 mars 2010

Envie de pleurer

Aigre-piquant
Doux-amer
Qui sent bon le pain frais
Grandeur de la petitesse
Poids de la légèreté
Attirance du vide
Qui sent fort l'éclosion maladroite
Crainte du nouveau
Passages innitiés
Qui sent le courant d'air frais  de l'envol
Ma prunelle, mon cadeau
Sans qui je ne serais pas ce que je suis
Sans qui je ne serais jamais si forte
Cassable à rien
Je t'aime
Plus grand que toi
À tout jamais
Juste envie de pleurer
De te voir si immense
20 ans de bonheur brut
Bonne fête Mr Fiss aka Tiku

samedi 20 mars 2010

De Germainisme et de maux dorsaux

Spirituelle et ésotérique comme je le suis, je peux vous assurer que depuis bientôt deux beaux mois, les messages de l’au-delà, des brasseuses d’énergies bienveillantes et des professionnels de la santé de tout acabit se multiplient en une symphonie conseils de plus en plus personnels et insistants, à mon grand désarroi.

Il serait grand temps que je découvre les "autres" raisons de mes mésaventures lombaires ... paraitrait-il.

Sans compter les incitations au sport discipliné, les recommandations d’hydratations abusives, les mises en garde contre les mauvaises postures, les consignes vitaminiques et suplémentaristes, les avertissements concernant les façons de forcer et l’incitation à une grande prudence physique en général. Tout ça !

Bon d’accord, je ne suis pas Hulk Hogan comme je le croyais. C'est bon. I get it !

Mais en ce moment, un mouvement de troupe me fait peur. On dirait que tous les gens que j’ai consultés ayant un diplôme, tous les gens que je croise qui ont un troisième œil, un talent hors du commun qui leur permet de voir des « choses » ou de les sentir, qui me connaissent depuis longtemps ou qui ont un instinct gros comme le problème du secteur de la santé au Québec, se sont tous mis d’accord pour me dire qu’il est temps QUE JE PENSE À MOI …

Jolie assemblage de mots faisant une maudite de belle phrase pleine de bons sentiments pour ma personne, c’est gentil merci …

Derrière cette jolie pensée, on retrouvera, sous entendu, un melting pot de vilains défauts que j’aurais passé la moitié de ma vie à essayer de corriger comme le perfectionnisme aigüe, certaines manies de vieille fille arborant le joli nom moderne de T.O.C. ou si vous préférez, trouble obsessif compulsif et le Germainisme softcore , appréciant par-dessus tout le côté unique de chacun. J’ai compris y’a longtemps qu’on ne s’en sortirait pas vivant si tout le monde était comme moi …

Alors, comment définir PENSE PLUS À TOI SHIRLEY si on enlève toute forme psychanalytique-ésotérique-spirituelle à saveur d’écorce de bardane ?

Si depuis dix ans, je me nourris super bien (mieux que la moyenne, c’est promis), que j’ai arrêté la cigarette depuis un an et demi, la drogue depuis … heu … je me souviens plus ça fait trop longtemps, je ne bois pas de vin, très très peu d’alcool (ok un gin-tonic aux concombres une fois de temps en temps), que je me fais masser régulièrement, que je me fais craquouiller amplement, que je m’étire dès que j’en ai envie n’importe où, que je dors comme un nouveau-né, que je prends plein de temps pour me tartiner de bonnes crèmes, que je suis heureuse en couple, que mon fils ne me cause pas d’insomnies sérieuses, que j’ai un boulot que j’aime et qui me permet de bien vivre, que j’ai une belle dentition et une belle diction, purée de bonne mère de diantre, je ne sais ce qu’il faut faire de plus pour PRENDRE SOIN DE MOI, Parbleu !!!!

Avoir les moyens de Paris Hilton je serais au gym avec un entraineur, au spa tout les jours et en vacance parceque c'est fatiguant le Jet-Set ...

Si PRENDRE SOIN DE MOI veut dire, ne plus écouter mes amis pleurnicher sur leur vie de couple pas toujours rose, ne plus être là pour ceux et celles que j’aime, moins me soucier de mon Tiku (qui changera officiellement de nom sur ce blog dès demain) et de sa vie, de dire non à chaque fois que j’en ai envie, de me laisser aller à mes plus bas instincts (Bukowski y’a rien là !) parce que j’en ai envie et faire de la méditation en disant AOUuuuuuuuuuuuuuuummmmmm dans la position du Lotus les yeux fermés, de ne plus prendre soin des acteurs et actrices et de ne pas avoir envie d’être à mon mieux la plupart du temps …
Autant dire que ça n’arrivera pas et que vous aller entendre parler de maux de dos sur ce blog et qu’il n’y aura plus jamais d’histoires de plateau de tournage.
Parce que je ne suis foncièrement pas comme ça. Facile hein ?!?

Germaine peut-être, aux aguets surement, orgueilleuse comme vingt, espérant le bonheur des miens, inévitable, puisque mon bien-être passe clairement par celui des autres …
Et ils me le rendent tous super bien …
Surtout quand j’ai mal au dos !!!

mercredi 17 mars 2010

Vrac i'm back

*Je rends premièrement grâce à mon Geek en Chef, le merveilleux Eric Côté, que tous les Dieux du ciel et de la terre te bénissent et te protègent, toi , ta femme, tes enfants et ton chat.
Y’a juste un truc ! Tu fumes trop simonac, mon laptop pue la Rothman King Size à plein nez !!! Cheminée va !!! Locomotive !!!
Je ne t’en veux pas parce que t’as sauvé mon bébé-ordi.
Sans blague si vous cherchez le Master-Geek par excellence, écrivez-moi je vous donnerez ses coordonnées. Attention PC haters, les commentaires haineux contre tout ce qui n’est pas Apple seront automatiquement éliminés … Z’avez qu’à être gentils, bandes d’élitistes !

* Dernièrement Zamouri a lancé une jolie pensée bien ramassée en disant ceci :
-« La technophobie est comme un nouvel analphabétisme, pas le choix, faut s’y mettre. »
Qu’arrive-t-il si on se retrouve en position de ne pas pouvoir pratiquer sa technophilie par manque de matériel (son laptop qui meurt par exemple) ou de moyen (l’internet qui fait la grève par exemple) ? Est-ce qu’on peut s’attribuer le titre de Techno-victime et demander compensation ? Genre, je veux un condensé des news de Facebook des 4 derniers jours sinon je vous poursuis ? Même chose avec Twitter ? Que s’est-il passé sur Myspace et tous mes blogs favoris ? Hein ? Bon … je ne me fâcherai pas cette fois-ci …

* Dans un avenir rapproché, je passerai par une torture médiévale bienfaisante du nom de DX9000 qui est sous la férule d’une compagnie nommée Zéro Gravité, recommandé entre autre par Monsieur Stéphane Dreux, masso-kiné-cracouilleux-rabouteux de talent dont j’ai déjà vanté les mérites ici. C’est comme une table d’écartèlement, sans le bourreau ni les brulures au fer rouge, rembourrée et confortable, qui vous étire du bassin au cou dans le sens de la longueur. Juste d’y pensez j’ai hâte. Je ne cesse de dire à tous les thérapeutes que je croise que je rêve de me faire prendre sous les bras par un géant, que son autre main attraperait ma taille et qu’il m’étirerait comme de la tire Ste-Catherine. Me semble que ça me dégagerait le dos une fois pour toute !!! Je vous fais un rapport-au-chef dès demain !

*Qui dit beau temps dit grand ménage, qui dit ménage dit produits ménagers.
Allez voir ce site ou encourager la Maison Lemieux, produits d’ici par une famille d’ici !

* Qui dit soleil dit retour du « Girl-Watching », Come on les gars, expliquez moi ce que certains hommes croient récolter en criant : « Tabouère, méchantes belles boules !!! » ou « Belles tites fesses dans ces tites shorts là madame !!! »
Y’a juste dans les films de « tunu » que la fille se revire en disant « Awwwww, you’re so hawt, i just want you to F&;%// »$k me ! », PAS sur la rue Sherbrooke en plein après-midi, sorry … Faut m’expliquer sans blague …

*Je veux savoir qui fait son lit tout les matins ? Moi je dis que les gens qui font ça c’est une espèce en voie de disparition, d’autres me disent le contraire. J’aimerais en avoir le cœur net, c’est pour une étude socio-anthropo-gomme –balloune à la Shirley. Merci de répondre en commentaires.

*Je recommence à travailler Lundi prochain, paraitrait que j’ai juste le droit de dire des belles choses et de dire que tout le monde est fin et beau jusqu’à ce que le film soit disparu des écrans … Les hautes instances du FBI ont engagé un traducteur Québecois et font des rapports détaillés aux Big Boss Hollywoodien de tout ce que je vais écrire ici ou pire, il y a peut-être une Judas dans mon entourage, une personne que je ne soupçonne pas, que j’aime surement de tout mon cœur de Shirley naïve, qui risque de stooler les mots semi-pas-gentils ou moqueurs qui risquent de s’échapper de ma (grande) gueule si jamais le tournage virait au vinaigre. Honnêtement, je me gratte encore la tête, sans en faire une maladie, mais bon … This is soooooooooooooooo weird .

*J’esperes que vous ne pouvez pas attraper de virus par mon blog parce que celui que mon Supra-Geek a trouvé est aussi dévastateur qu’une syphilis du temps de Maupassant. Un truc grimpant, envahissant et tonitruant qui me redirigeait n’importe où. Si par un hasard étrange, on vous disais que vous êtes soudainement infecté et que vous devez ab-so-lue-ment acheter ce merveilleux anti-virus imbattable, fermez tout en vitesse et rallumez 5 minutes plus tard. Et surtout, ne donnez pas vos numéros de cartes de crédit !!! Ce salopard s’attaque même aux Mac ! Vous êtes cernés, vous les invincibles .

Bon , je crois que ça y’est …
Ça suffit ! Assez jasé ...
Je me suis ennuyée savez ...

samedi 13 mars 2010

Silence radio ...

Mon bébé-ordinateur est malade.
Il a une grosse infection.
On le croyais guéri.
Je ne sais pas s'il survivra.
Il aura peut-être besoin d'une transplantation.
Qui sait ...
Les autres laptops de cette maison sont trop sollicités pour que je les empruntes.
Je ne veux même pas pensé ce que sera une fin de semaine sans ma machine ...
Je suis accroc.
Je suis une junky du net.
Il est vraiment temps que je retourne travailler.
Je commence à délirer ...
Comme dirais Gottlib, Blip Blip je suis un compte-goutte.
Ne m'en voulez pas, je reviendrai avec mon bébé-laptop miraculé dans trois jours.
D'ici là ...
Pas de son, pas d'image, silence radio ...

Shirley, submergée de chagrin

jeudi 11 mars 2010

It’s pay back time

Voici le message que m’envoie mon petit body depuis deux ans.
Il est de ces théories que l’on paie pour tout ce qu’on a cru gratuit et ce, à chaque décennie.
Ça doit être un racket d’une Union secrète de tous les docteurs et ramancheux, apothicaires et bienfaisants tous unis.
Ou c’est peut-être vrai …

Le jour où j’ai changé de chiffre pour passer à un beau 4 plutôt que le 3 qui allait trop vite, je me suis jurée que je ne laisserais pas la fatalité du Matantisme se jeter sur moi.
Je l’ai déjà crié sur ce blog à quelques reprises, je deviens redondante.

Depuis deux ans je me soumets à un beau problème qui est celui-ci : je travaille très plein beaucoup trop et quand l’accalmie arrive, je reprends le temps en sommeil perdu et je me mets le cerveau à Off.
Mais tout ce temps là, je ne me remets pas en forme. Je me repose, ah ça oui !
Je rêve que je me régénère naturellement et que je reprendrai le labeur comme si de rien n’était.

Honnêtement, c’est la première fois que le message se fait clair, net et précis.
Comme un avertissement tough sur un ton agressif.
Comme une menace.

Fais pas ta fraiche Shirley, quand ce sera réglé ton truc, va voir les pros et botte toi le cul pour enfin faire comme ta Titemère, ta Titesoeur et ton Zamouri : une activité physique régulière qui renforce ton bolide, celui qui te mène sans relâche dans la vie et qui commence à fatiguer en Ta !

Je vous jure que je vais vous râper les oreilles avec ça, va falloir que j’en parle, ça va être dur, je vais surement même pleurer, j’aurais besoin de support et d’écoute active, peut-être même un groupe de soutien et un jour, un jour peut-être, j’aurais la piqure …

Mais là j’ai pas le choix, danser en malade deux fois par semaine c’est pas assez, it’s pay back time et mes Shylocks-physionomiques réclament leurs dus …

Damn …

mardi 9 mars 2010

Dans le mille

Y'avait longtemps que j'avais pas versé une larme en regardant une pub ...
Holly Guacamole que c'est touchant !!!



En plein dans le mille pour une fille qui aime la lumière et la saison Tropicale et qui compatie avec ceux et celles qui n'y ont pas droit ...

Muselière 24 carat

En ce merveilleux jour de la femme, le 8 mars 2010 pour être très très précise, Mégot Zillé a vécu son premier cas de censure officielle !
C’est y pas beau ça ?
Non mais j’insiste !

La rumeur est qu’une habilleuse (143 au compte du bottin des deux unions syndicales)  a un blog (je crois qu’elles savent toute écrire …) et qu'elle raconte des choses sur la vie, la musique, la danse, la bouffe, son amoureux, son fils et des anecdotes de plateaux de tournages, dans l’anonymat, non elle ne s’appelle pas Shirley, c'est un Faux nom ! C'est à ce dernier sujet qu'on lui reproche de dire des choses qui ne plaisent pas à tous et à toutes.

Dans ce blog, la fille en question s’est juré de ne jamais dire du mal des gens qu’elle ne connait pas, que si elle se déliait la langue et qu’elle était fourchue se serait seulement pour écrire des choses qu’elle aurait déjà dites à la personne concernée (paraitrait qu’elle a plein de défauts mais qu’elle est très franche) et que les noms complets d’acteurs, d’actrices ou de techniciens et créateurs de tous genres n’apparaitraient seulement que si le reste des phrases est constitué de gentillesses et de qualificatifs aimants.
Jamais le contraire.

Alors, imaginez sa surprise quand elle a su que « des gens » ne sont pas content d’un billet qu’elle aurait écrit sur une situation épineuse tout au plus, qu’une personne s’en serait plaint et que c’est venu aux oreilles de son représentant syndical et que celui-ci conseille la discrétion parce que franchement, il est débordé par les cas lourds venant d’un certain projet.
Sans blague, je le plains d’avoir à écouter les doléances de tous. Une vraie garderie …

Mais surtout, je suis contente de ne pas savoir qui s’est plaint de mes niaiseries sans équivoques, pleine de moqueries puériles et théâtrale et dont seuls les initiés énormément initiés devrais-je dire, peuvent mettre des visages sur des faux noms. Mon beau syndicaliste a eu la délicatesse et l’éthique de ne pas me dire le nom de la personne qui se sent lésée. Bien élevé va ...

Il m’a même dit que j’en reviendrais pas si je savais qui avait rapporté ce cancan.
Et ben … j’ai des amis dans la CIA et je ne le sais même pas ! Ils risquent de trouver le temps long, il n’y aura rien de bien croustillant à se mettre sous la dent ici …

Malheureusement, comme j’ai dis à mon gentil confrère syndicaliste, à moins d’une muselière 24 carats, je n’arriverai pas à ne rien dire concernant la job jusqu’à la fin du mois de Juillet. Ça fait parti de ma vie. Faire ommission de tout ce que je trouve irritant ou risible, je peux bien essayer. Mais si on retrouve facilement des blogs qui s'évertuent à faire des propagandes haineuses et que ça ne fais pas un pli à personne, je ne vois pas, pourquoi exactement, je ne pourrais pas raconté ce que je vis au jour le jour avec mes tizamis sur les plateaux de tournage, les bons comme les moins bons coups. La vie de personne n'est en danger, leurs postes non plus ...

Tes amis d’aujourd’hui sont peut-être tes ennemis de demain , m’a-t-il dit avec sagesse.
Tristement ça renforce ce que je disais dans le billet honnis, trop de gens ont peur de dire les vraies choses aux personnes concernées, honnêtement et gentiment.
J'ai quand même le rêve ultime de voir une personne au "wrap party", débarquer en titubant devant moi et m'avouer que c'est elle qui a porté plainte et me faire le coup du "j't'aime ben pareil" ...

Pas mal pour des gens qui ont presque tous étudié en communication !

M.A.J.: Comme l'a dit aujourd'hui si intelligemment mon Idole numéro un de la Blogosphère :
"En écriture comme en médecine, le sermet d'Hippocrate s'applique: "First, do no harm"."

lundi 8 mars 2010

Fierté, paillettes et frous-frous

Peux pas m’empêcher de regarder les Oscars.
Sans en faire une soirée, je fini toujours par jeter un peu plus qu’un coup d’œil.
Je n’ai que trop rarement vu les films qu’on y présente, j’en suis pas très fière.
C’est que j’ai une relation amour-haine avec les salles de cinéma et le visionnement d’un film chez moi sera achuré de milliers d’autres options comme celle d’aller brasser des brownies ou d’envoyer une niaiserie sur Facebook.
Pas tout à fait la situation idéale pour faire de moi une grande cinéphage, admettez …

À chaque nouvelle soirée je me dis que les places sont drôlement attribuées, l’an dernier c’était Jennifer Aniston pas loin de Brangelina, cette année, Miss Bigelow juste devant son Ex franchement trop sur de lui …
À chaque année je me surprends d’avoir un avis sur la façon dont on animera la soirée, j’avoue que le match de Steve et Alec m’a laissée perplexe, imaginant difficilement Mr Baldwin être drôle et gentil ne serait-ce qu’une minute de sa vie (c'est mon humble avis)  pendant que Mr Martin se gratte le nez et que je trouve ça drôle …
L’an dernier j’ai failli m’immoler par le feu tant Hugh me tapait sur les nerfs malgré des efforts titanesques pour nous entertainer sans suer, sans fausses notes et sans saveur .

Mais surtout, chaque cérémonie amène sont inventaire de drapés, de paillettes, d’étoffes plus légères que le vent, ses pierreries rutilantes et ses coiffures enrubannées, entourloupées et ondulantes, les Américaines étant dorénavant sur le point de pouvoir faire la leçon d’élégance aux Européennes des autres remises de prix qui ont maintenant des airs de fin de veillées de bar crado et enfumé, les dents tachées au gros rouge,cheveux coiffés aux bombes atomiques et vêtements de sorcières poussiéreuses qui font passées Jo Bocan pour raffinée !

Si le show n’a pas été enlevant, j’ai pourtant eu envie de lever mon verre à une certaine sobriété, moins bling-bling, plus délicat. C’est pas mal vous savez …
Le InMemoriam m’a quasiment tiré des larmes et le show de danse m’a étonné par son effort de mixité, les fuckés du Hip-hop sur des airs classiques aux envolées lyriques de violons; intéressant !

Je lève ma tuque à Miss Bigelow, son entêtement à scruter les hommes et sa filmographie unique, moi ça ne me déchaine pas de passion mais juste le fait qu’elle existe ça me rassure sur l’avenir de la place que les femmes prennent, pas à pas, scenes par scenes …

Pas seulement avec leurs atours, leur paillettes et leurs frous-frous ...

dimanche 7 mars 2010

Si la danse m'était contée

Elle aurait surement cette narration, musicale et imagée.
Un joli ramassis de mouvements , volés dans le temps.
Sur un air sérieux comme une leçon, résonnant comme un apprentissage mais doux comme une embrassade.
J'ai demandé la permission au monsieur poète de mettre son petit monument ici.
Il a dit ceci : " As long as the love of dance travels, i am happy ! Make it yours, share !"

Sun Moon Child from pierre bennu on Vimeo.

lundi 1 mars 2010

Shirley au mains rouges

Parceque je me veux toujours celle qui dit les vraies choses avec les vrais mots, sans détours.
Que je "drope" une bombe ou une caresse.
Parceque je mets la main à la pâte.
Au risque de ne pas assez déléguer.
Parceque je me ronge les ongles en pensants aux autres.
Jusqu'au sang parfois, même si ce n'est pas nécessaire.
Parce que je commence un tournage qui célèbre le combat.
Je devrai commander au moins 8 gallons de faux sang.
Parceque je préconnise la participation plutôt que les médailles,
J'ai les mains rouges ...