samedi 31 juillet 2010

Vrac Underworld Montreal, P.Qc.-

Je sais très bien que c’est comme ça dans toutes les grandes villes du monde et leur territoire entourant.
J’ai voyagé un peu et à chaque voyage je me suis aventuré dans les endroits touristiques et moins mainstreem, mais un truc me fascine encore et toujours.
La quantité de petites communautés qui définissent le visage d’une cité et de ses habitants. Comme une nuée de petites rousseurs dans un visage.

Y’a une page Facebook pour à peu près n’importe quoi, un site pour chaque passion, une adresse pour tous les hobbys, un endroit pour une multitude de besoins, qu’on soit un maniaque de Heavy Metal ou un fou des arrangements floraux Japonais.

Évidemment, je ne m’en rends compte que quand je m’y frotte moi-même, n’ayant pas un lot d’activité si diversifié que ça, on s’entends que danser, manger et voir des potes ça ne sort pas tellement de l’ordinaire. Je ne me gêne pas de vous faire part de mes nouvelles découvertes mais de là à en faire une religion, hummmm, non, pas mon genre.
Sauf que …

La semaine dernière je suis allée faire une marche rapide (oui, oui, c’est comme du sport, je le sais …) avec mon Zamouri qui hante le Mont-Royal depuis des lustre et me v’là t’y pas la bouche ouverte de surprise devant la quantité incalculable de joggueux, de bicycletteux, de trotteux, de yogis de plein-air, de mamans qui font du cardio-poussette (et qui sifflent mon chum !!!) et de groupe de marcheux et de stretcheux !!! Mais, me suis-je dit, je ne sort pas beaucoup ! Il y a un underworld dans le poumon de notre belle ville, sans compter la jolie piscine cachée derrière l’hôpital qui accueille les hipster du Ghetto McGill, jeunes, beaux et lézardeux ! Toute cette joyeuse bande d’activés m’ont presque donné envie d’en faire autant ! Mon Zamouri m’a bien rassurée en me disant que ça me passerait …

La gang de fou du Japon on de quoi se régaler, tous les cours, ateliers, convention ou autre rassemblements qui causent bonsaï et fleurs zen sont toujours pleins à craquer, les places sont toutes prises et fallait y penser quelques mois d’avance si l’envie vous prenais de faire partie d’un « chapitre » qui a pour activité la pollinisation de vos plantes favorites ! Non mais faut ce qui faut ! Only the brave !

Côté musique, qu’elle soit émergentefrancophone, allophone ou mégaphone, taper la phrase FESTIVAL- MUSIQUE-MONTREAL dans Google et vous en avez pour 4 jours de lecture en oubliant de manger !!!

À tous ceux et celles qui aurait un petit sourire narquois quand on leur parle de la culture Western, je vous fais tous un « DARE » d’aller au moins une seule fois au très renommé Festival Western de Saint-Tite, si vous ne revenez pas changé de la Grande Finale de Rodéo, je ne sais pas ce que vous avez à la place du cœur. Voir autant de gens embrasser cette science qu’est le Cow-boyisme est une des choses les plus émouvantes que j’ai pu observer de mon vivant.

La gang de crinqués Médiévaux qui se tapent sur la tronche avec exaltation tous les Samedi sur la montagne si-haut mentionnée, histoire d’être prêts pour leur grand rassemblement annuel aux effluves de feux de camps, d’hydromel et de chants polyphoniques. On est loin des courts de golf …

Pour les plus aventureux et qui ont un besoin fulgurant de se montrer et de se remplir les yeux de visions classées 18 ans et +, ce regroupement lubrique propose un meeting 3zixe bronzé, siliconé, pailletté et extra lubrifié de tous les adorateurs du Dieu Sexe et de ses pratiquants de tout acabit. Ça vient de partout dans le monde et les commentaires laissés sur les forums ne font que vanter la beauté artistique de l’évènement. Conventum des danseuses et danseurs, des designer de lingerie allant de coquine à haute-ingénierie, stars du burlesque et œuvres d’art vivantes du tattoo et du piercing hard-core se donnent tous rendez-vous là bas au grand bonheur des voyeurs toujours en quête d’un peu plus, Montréal se démarque, et ce, depuis toujours on dirait. Underworld vous dites ?

Laisser de côté ces activités impures et passer au côté littéraire de sa personne et une communauté de poésies, de lectures et de bouquineurs vous accueillera à bras ouverts !

Une folle envie de faire de la sculpture sur glace vous prend dès que l’hiver se pointe ? Pas besoin d’aller au Nunavut ! Juste à Laval ! Pas besoin de vaccin ! Faut les voirs armés de tronçonneuses et de chalumeaux donner forme à un gros cube sans âme ! Ils sont une grosse gang à faire ça professionnellement, ici au Jardins Botanique, à Laval, à Tremblant et à Québec ! Ça change du patin au Parc Lafontaine, non ?

Ce n'est plus la petite parade de 3 Drag queens et de 1 char pas si allégorique que ça que nous propose dorénavant la semaine complète du Gay Pride de Montréal, c'est un incontournable party multicolore qui commémore sa dure sortie de l'underworld, ils ne veulent plus y être ! Une nouba scintillante qui veut extraire ses festivaliers de la marginalisation, de la solitude, du silence et de la souffrance ! Get out and dance !!! La ville est envahie par de magnifiques êtres humains pour les prochains 10 jours ! Et ils profittent des soldes, il ne restera plus rien de cute dans les magasins dès la fin de la fête, vous êtes avertis !

Je me demande bien ce que vous avez en tête, vous …
Ce que vous connaissez et que d’autres ne se doutent même pas, l’explication de votre dada spécial …
Une autre partie de l’underworld de notre bout de planète, qui vous définie, qui nous détermine et qui laisse une fois de plus connaître les facettes les plus surprenantes de notre jolie bourgade.

Allez, contez moi ça !

mardi 27 juillet 2010

Prep pas prep j’y vais !

Encore deux semaines et je commence la « prep » pour un autre joli tournage.
Du beau Québécois cette fois-ci avec la France qui vient s’en mêler un peu, tout au plus …

Paraitrait qu’aux dires de certains notre Capitaine de bateau n’est pas toujours le plus doux. Après ce qu’on vient de se farcir dans les 4 derniers mois, plus rien ne m’effraie !
Le scénario a l’air assez « songé ». Ça ne peut pas avoir plus l’air d’un mauvais trip de crystal meth que le film que je viens de finir.

On aura un horaire un peu cabochon mais rien qui ne me donne envie de pleurer comme le dernier ironman de pellicule qu’on vient de s’enfiler, non …
C’est pas un ou deux jours au rythme de mi-jour, mi-nuit qui va me faire dire des gros mots, mais alors là , vraiment pas !

Sans blague, le dernier projet m’a jetée par terre et même si on s’en est toutes sorties vivantes et mille fois plus fortes malgré les pocks, c’est pas la réputation de dur  de dur d’un réalisateur d’ici qui va me faire trembler ou même m’enlever l’envie d’aller travailler. YA.RIEN.LÀ.

Je profite de mes vacances à fond, je prends de jolies couleurs et je vois ceux et celles qui m’ont tant manqués mais sans blague, je ne rechignerai pas d’y retourner et je serai prête à donner mon max, as usual, armée de mon merveilleux bras droit Djouly, de mon accumulation de sommeil réparateur et de l’impression suave de « rentrer ‘à’ maison » après le périple Américain à trop gros budget.

L’équipe en est une d’osmose et de franche camaraderie, ma bande de petites bonnes femmes des costumes est juste trop adorable et tout le monde a l’air content d’aller jouer sur cette combine un peu pas mal flyée ! Que dire de plus …

Enjoy the ride ? Jump ? Prep pas prep j’y vais, en courant et en sautant !

vendredi 23 juillet 2010

Anti-dépresseur naturel

Une fois de temps en temps, ce blog se retrouve engluanté d’amour pour mes amis, ma famille, mon Zamouri et, œuf Corse, mon Mister Fiss.
Mais là je vais dévier de mon parcours affectueux pour vous râper les oreilles et les yeux avec un sujet qui revient aussi quelque fois sur mon petit carnet électronique et j’ai nommé LES DISC JOCKEY.

C’est que voyez vous, ce week-end ci en sera un spécial.
Un week-end qui prendra des airs de festivités en tous points comparable au Nouvel An ou même à certains anniversaires de naissance.
Un week-end comme j’en prendrais plein si j’avais 20 ans.

Préparatifs physiques et mentaux sous forme de crinquage de musique dans le tapis pour se pousser le paroxysme d’excitation, réviser les moves de la mort et se stretcher pour être extra souple et fluide, dance floor de luxe oblige. Mais surtout, le DJ qui nous fera danser 10 heures durant vaut la peine qu’on soit à notre meilleur. Y’a pas juste les fervents Baptistes à côté de chez moi qui mettent leurs plus beaux atours pour glorifier leur Dieu, nos aussi on saura se faire beaux pour celui qui donne le meilleur de lui-même depuis plus de 25 ans dans tous les clubs de la Terre ! He is a God too !

Je pourrais l’encenser des heures durant, je vous épargnerai mais je ne manquerai pas une occasion de vous enligner sur son site où l’on peut lire sa biographie et savoir enfin pourquoi il est de ces artistes parfois incatégorisables qui font leur marque dans le paysage touffu de la musique sans être à proprement parler des musiciens mainstreem. Il gratifiera le fabuleux STEREO de ses envolées divines.

Suite à ce trémoussage d’espadrille Olympique, nous risquons fortement de prendre nos cliques zé nos claques et aller se dandiner en bikini et shorts-shorts avec les motards et leurs danseuses au très chic Beach Club de Pointe Calumet qui nous réserve une programmation démentielle au point où je crois que je devrais me faire commanditer par les Extra Energy une fois de plus ou encore me désaltérer à grand coup de Rock Star Burner, histoire de ne pas me retrouver déshydratée comme un vieux pruneau au beau milieu d’une horde d’amazones siliconées et de Monsieurs Muscles graisseux et over-tattoués, déjà que blanche comme un fantôme, pas trop gâtée en quantitatif mammaire et des traits qui n’ont rien à voir avec les donzelles de magazines en vogue, autant dire que je suis assez, heuuuu ... exotique mettons, comparée au reste de la crowd ambiante, mais bon, hein, on s’assume et on danse quoiqu’en dise les Anges de l’Enfer et leur cour, tant qu'on ne s'endort pas !

De toute façon, qu’importe l’endroit et sa peuplade, quand ces deux là se retrouvent avec ces deux autres là , moi j’y suis et c’est tout ! Je me demande juste quels running shoes vont fitter avec mon micro-maillot parceque danser en gougounes c’est péché. Voyez comme j’ai de graves problèmes.

Bien entourée, les oreilles bourdonnantes, remplie de soleil et de good vibes, je reviendrai à ma casa et me lancerai avec volupté dans mon grand lit aux draps frais préalablement changés pour l’occasion du dodo de la félicité, pleine d’anti-dépresseurs naturels aux pouvoirs ultra bénéfiques qui vous mettent un sourire dans la face pour un temps improbable mais curatif et salutaire.

Merci d’avance à vous, Créateurs de béatitude groovy, merci !

mercredi 21 juillet 2010

Si on s’en mêlait …

L’ami de l'ami d'une amie me raconte une histoire que je qualifierais d’abracadabrante.
Du matériel à soap-opera pour 10 saisons.
Avec du mélodrame assez pour faire vomir les scripteurs de « Days of our lives ».
C’est du joli quand, du haut de notre sofa moelleux, la cuillère dans le pot de crème glacée, on regarde tout ça à la télé mais quand le pire risque d’arriver à une amie qu’on aime beaucoup, disons qu’on se retrouve la cuillère en suspend et la bouche ouverte.

Que faire quand on se retrouve propriétaire d’un secret capable de mettre fin à la carrière d’un malfrat qui mène de front 18 vies secrètes ? Se commettre ? Asseoir la pauvre fille qui n’y voit que du feu et tout déballer ? Lui mettre juste une petite puce à son oreille à tout le moins, décorative ? Ou s’abstenir .

J’ai eu à faire à des hommes ratoureux, menteurs et profiteurs certes, mais j’ai cru bon de prendre ma part de responsabilité en restant là comme un chevreuil devant les lumières d’un pick-up Ford la nuit. Le jour où je comprenais qu’un accident s’en suivrait assurément, l’instinct de survie prenait le dessus et me proposait vivement de calisser mon camp, en pleurant bien sûr, mais de ne pas endurer une situation qui ne me ferait que du mal.

Mais que faire quand le dit ratoureux n’est que séduction et gentillesse avec la dite copine ? Le temps évidement de mettre en place son confort et sa récolte de prix et de bons contacts, tout intéressé qu’il est, car aucunes de ses rencontres ne se font sans un dessin d’aboutissement personnel quelconque d’après le narrateur de cette pièce burlesque.
Sauf que si il n’y avait pas un projet en forme de poupon, il est clair que personne ne s’en mêlerait vraiment … On se dirait tous qu’ils sont majeurs et vaccinés et qu’ils apprendront bien de leurs propres bévues, or il n’en est rien …

Et si on s’en mêlait, justement, on dirait quoi ?
Je vous le demande, humblement …
Shirley désemparée ...

dimanche 18 juillet 2010

Pensées dominicales en vrac

• Entre moi-même, Miss Maison avec un grand M et mon Zamouri, King du jogging sur le Mont-Royal, il existe une taquinerie impitoyable, toujours pleine de moquerie, jamais méchante. Pendant que je vois des montagnes de marde (j’exagère un tout petit peu) s’accumuler, il me traite gentiment de grosse aseptisée. Dès que je peux me vautrer dans la maison, il part en courant avec ses grandes cuisses musclées se shooter aux endorphines naturelles mais toujours avec, dans son pack-sac, des victuailles raflées aux marché Gian Talone et son brouhaha digne des grands raves des années 90. À moi le frottage excessif et abusif, à lui les foules hystériques et le frigo plein. En bout de ligne, tout est toujours bien qui fini bien et ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit : Zamouri n’est pas de ces hommes qui ne se ramasse pas ! Je suis juste plus maniaque que la moyenne et j’aimerais souligner que je n’aime pas faire le ménage, j’en aime le résultat ! Soyons clairs hein ...


• Mon voisin d’en face dans la ruelle était propriétaire d’une maisonnette qui se collait sur son gros duplex, il y a deux ans, il l’a mise en vente et le marché s’est conclu avec un pasteur Baptiste Haïtien aux ferveurs grandioses qui invite dorénavant sa crowd de fidèles grandissante à expier leurs pêchés tous les samedi et dimanche que leur Bon Dieu amène, le tout agrémenté d’un orchestre pic-pic plein d’entrain qui fait chanter les pieux pratiquants des envolées pas toujours harmonieuses mais Ô combien passionnées. En bref, dormir tard la fin de semaine est devenu impossible pour les athées du coin qui croient plus en un sommeil réparateur qu’à une divinité trop débordée de demandes ardentes. S’en suive une pléiade de cris et d’expiations de toutes les fautes et délits à grands coup bible sur la tronche, de pleurs et de demande de pardon au Tout-Puissant avec la rengaine encourageante des amis bigots : Gros crisstie de party ! À boutt’nous sommes.


• Malgré le fait que je sois une adepte de l’astiquage, il est de ces états que je peux ignorer avec fougue, wich is, l’état de ma cour et le fouillis agricole qui s’y dessine. Sauf que quand on peut lire son livre à l’ombre de nos plants de persil il est évident que l’on devra un jour s’y mettre… Mon voisin de 78 ans sourdingue et joueur de bowling averti a eu pitié de moi et est venu armé de son weed-eater passer à travers la jungle qui s’installe moyennant un bon café et une demi-heure de bitchage contre sa femme qui ne veut jamais sortir avec lui. J’espère qu’à son âge, je serai toujours aussi pleine de pétulance et que mon Zamouri viendra jouer au bowling avec moi ! Tout pour se sauver de la corvée de tondeuse, surtout que Mister Fiss est parti, Zamouri est trop débordé à éduquer les cerveaux d’universitaires et je n’ai donc plus personne à terroriser pour s’affranchir de la besogne … Je vais couler du béton je crois …


• L’envie folle d’en finir avec des réparations urgentes dans mon sous-sol m’a prise la semaine dernière. Bravo Championne ! Faire des téléphones aux travailleurs de la construction à l’aube de leurs deux semaines de vacance est une décision digne de mon détachement de fille de cinoche. Aucune idée de ce qui se passe dehors ! Outcast perdue cherche rénovateur de qualité pas trop cher libre right now ! Non mais sans blague, y’a de ces jours où je me foutrais une de ces raclée …


• Dans la catégorie « JE-VOIS-LES-GENS-QUE-JE-N’AI-PAS-VU-DURANT-MON-TOURNAGE-DE-FOU », le dîner avec ma grande fille demain, la pédicure à ma chum enceinte à 5 jours d’accoucher qui n’arrive plus à voir et atteindre ses pieds faite par sa chum Shirley, un coup de main par-ci par-là à ma progéniture dans son premier appart, des soupers avec des amis sur l’avenue du Parc dans un resto outrageusement cher pour 6 crevettes et une salade, des cocktails à la Buvette à Simone avec une chum de fille et ses histoires de célibataire désespérée, un brassage de happy feet sur un dancefloor de bar gay qui , tous les jeudi soirs, a un trio de DJ affolants faisant danser une foule hétéroclite, j’ai de prévu un souper de fille le soir où mon Zamouri part pour le loin loin et on pourra bitcher en cœur sur Carla Bruni, la blonde Johnny Hallyday et les looks des Hipsters du Mile-end sans faire sourciller qui que ce soit, orgie de macarons en vue en relatant l’époque du secondaire où l’on s’est connu sans endormir un auditoire peu averti des péripécies passées…


• Bref, j’aime les vacances que j’aime les vacances !!!!!!!!!!!

jeudi 15 juillet 2010

Tergiverser

Pour tous qui ont un choix à faire
À la grâce de Dieu ou pas
Avec toutes les petites ou grandes tortures qu’on s’inflige à délibérer
Le manque de sommeil qui s’y colle
Les cernes, ça réfléchit mal

De l’importance du moment, de la situation
Ne restera que le bon, assurément
Une fois le couperet tombé
Puisque trancher, c’est faire la part des choses … Non ?
Faut juste le courage de se promettre à soi-même de ne pas regretter.

Tant que les dilemmes sont en avant, ils s’exposent
Tous
Comme un assortiment de pour et de contre
Aux couleurs attirantes mais aux goûts discutables
La sélection s’impose, comme le début d’un semblant de réponse
Mais encore …

À quand faut-il devenir calculateur et froid ?
Nos cœurs et leur amour ont-ils le jugement fiable ?
Comme une pelouse de golf comparé à un jardin Anglais …
Se rappeler que le sujet est le même; un grand terrain.
Un bout d’existence qui reste et qui préoccupe à tout jamais
Malgré tout …

De toutes les indécisions, il en est des plus grinçantes que d’autres
Aux contours de culpabilité et au gout amer de la pudibonderie
Ne pas être trop dur avec soi-même, s’accorder la douceur
Comme on le ferait avec une amie en peine
S’auto-flatter la joue et se parer de mouchoirs
S’accorder une trêve dans la course folle à la perfection

Le devoir de tergiverser comme analyse personnelle
Le droit de décision comme un aller-retour Première Classe vers ce qu’on est
Vraiment

mardi 13 juillet 2010

Coup de soleil, granules et come-back

Je peux dire sans sourciller qu’aujourd’hui était un jour parfait.
Le ciel bleu, le soleil au rendez-vous et j’étais à l’heure, croyez moi !
Le nez enchifrené, les yeux trop brillants dus à mon cadeau de fin de tournage en forme de joli rhume, j’avais rendez-vous.

Un super rencart avec la femme de ma vie, ben oui quoi, ma Titemère ! Celle que je ne vois pas assez, celle qui aimerait être plus occupée, celle qui, lorsque la Résilience faisait ses dons de naissance, en a eu plus que les autres, celle qui adore passé des après-midi dans les endroits biens et se faire bronzer en espionnant la faune qui l’entoure.
Celle-là même !
Dans mon cas, on se souviendra que le soleil, malgré mes millions de précautions n'arrive à moi qu'à grands coups ! Salopard ... Le rouge ne me va pourtant pas bien !

Seule une faim de loup nous a sorties de notre Sanctuaire pleins de Dames qui se battent contre le temps et l’ennuie et on est allé fêter nos retrouvailles devant un méga-burger sur la très Foutremontaise rue Bernaaaaaaaaaaaaaard. Le mojitos était divin, le serveur trop chou, le burger génial et ma Titemère contente ! Pendant ce temps, j’engouffrais le tout à la vitesse de l’éclair comme si on allait me voler mon assiette, agrémentais le tout de granules homéopathique débouche-sinus de monsieur Boiron et j’admirais la capacité inouïe de celle qui a eu la bonne idée de me mettre au monde à écouter les 52 conversations environnantes. Deux oreilles qui comptent pour vingt !

Après s’être promis pleins d’autres journées pareilles sur le parvis de sa belle galerie, je rentrais pour me dégommer du combo crème-solaire-chlore-sueur et je m’installais devant mon laptop pour découvrir avec joie et stupeur le come-back des Deux frangines chouchou de la blogosphère Québécoise et je me suis retapé la lecture en vrac du dit bijou ! Non mais non mais ! Quel talent, quelle plume, quelle tendresse qu’elles ont !

Tout ça commençait bien les vacances ! Ouaip ! Je peux en prendre plein des journées comme celle-là !

dimanche 11 juillet 2010

Fabuleux Filous part 3

Elle a plus de vingt ans de métier, elle sait donner le ton juste aux visages qu'elle maquille, qu'elle aie à les rendre beaux ou laids.
Un appétit de la vie rare, le rire comunicatif, la clope joyeuse, râleuse sourire en coin, talentueuse et d'agréable compagnie.

Cette Cécile oeuvre en cinéma dans le département du maquillage, relève des défis, élève sa progéniture, ne recule devant aucun projets et quand elle en a le temps, et ben dites donc, Madame nous fait des bijoux et en importe d'un peu partout si j'ai bien compris.

C'est beau c'est beau c'est beau !!!! Y'en a pour tous les gouts et tous les prix et c'est facile d'accès.

ChiChi Bijoux c'est d'abbord et avant tout Cécile, sa curiosité sans fin et son goût de tout transformer en joli ! Elle  a vendu tout plein de pièces sur le plateau, on se les arrachait toutes, il y a même un acteur Americain qui nous a toutes offert une bague de notre choix dans son stock. On se serait cru dans un magasin de bonbon avec une garderie munie d'une carte platine !
Et c'est tant mieux ! Une corde de plus à son arc !
Allez voir !

samedi 10 juillet 2010

Post mortem d'une Immortelle

C’est officiellement fini. C’est bien ainsi. C’est bu, c’est dansé, bizouté et caliné et c’est plein de promesses de e-mail ou de se revoir … si on a le temps évidement.

Tous les joueurs ce sont sortis de cette joute avec des scratchs. On s’est tous fait un bleu au cœur et à la fierté. On en est tous ressorti pas mal plus tough aussi … Comme un peu plus de corne sur le caractère et c’est trop tard pour la râper. Le mal (ou le bien) est fait.

La poche sous l’œil de résorbera ainsi que les grinçages de dents, le sommeil polira les jugements, le quotidien adoucira les souvenirs douloureux, les bras de mon Zamouri si patient, si concilient, mettront un baume sur mes épaules et mon dos amochées, les soupers d’amis me réconcilieront avec la folie des quatre derniers mois et peinturer avec Mister Fiss me remettra les pieds sur Terre.
Bref, il était temps que ça finisse. Le party d’hier soir me l’a confirmé !

J’ai vu et entendu des choses pas jolies jolies, ma carcasse me crie de me faire masser, le petit nerfs sous ma paupière droite qui frétille comme un poisson rouge m’indique que malgré la canicule, je ne devrai résister à aucune envie de sieste, je lance un souhait au ciel de ne plus jamais remettre certaines personne sur mon chemin malgré le fait qu’ils finissent toujours par vous faire le coup de vous aimer le dernier jour de tournage, si il y avait une suite à ce péplum, je promet devant témoin qu’on ne m’y reprendra pas et surtout, surtout, qu’on est capable de grandes choses dans le milieu du cinéma au Québec. Le talent des artisans d’ici n’a d’égal que leur rigueur et leur sens de l’humour.

La gagnant de la « quote » du tournage est nul autre que notre charmant réalisateur et je le cite : -« I love you all guys and the only reason why I would shoot in China is because they’re cheaper! »
Y’a plein de façon de dire je t’aime I guess …

Et maintenant, à moi l’errance sans but dans ma petite maison douce, mal habillée, le cheveu en 4 dimensions et la morve au nez due au good’old rhume de fin de projet provoqué par l’over fatigue, les chocs thermiques AC-Canicule-AC-Canicule et le manque dramatique de légumes verts et frais. Un beau grand vide d’une semaine sans oreillette pleine de bruit pendue à mon oreille, sans cadran qui me botte le cul en bas du lit à des heures de fermeture de club, sans personne à détester, sans cœur qui bat la chamade par peur de faire attendre, sans problèmes à régler …
Rien !

Le seul spleen réside au fait que je m’ennuierai ferme de mes merveilles, toutes ces merveilles qui m’ont accompagnées tout au long du périple et qui ont été avec moi 5 jours semaine, collées, collées. Là, pus rien …
Vous me direz y’a le téléphone Pardi !
Oui mais non … Ils ont tous besoin de se retrouver en terre connue, de refaire leur territoire et de dormir jusqu’à écoeurement, surement pas de me voir ma grand’face !

Ceci dit, moi j’ai un tan à me construire et des salades à manger !

I’m back in life, back to reality !
Contente de vous voir vous ! Vous m’avez manqué !

dimanche 4 juillet 2010

C'est fini


J'ai chanté ça toute la journée de Vendredi dans ma tête, pour ne pas me faire trucider par mes amis de travail, pour célébrer la fin du tournage le plus difficile qu'il m'a été donné de faire en 26 ans.
Mais après avoir donné des bizous à ceux et celles qui ont partagé l'aventure de presque 4 mois, je suis rentré chez nous et mon Mister Fiss avait fait son déménagement et passait sa première soirée dans son appartement (à 4 coins de chez nous).

La maison était étrangement trop tranquile pour une fille qui venait juste de faire des saluts en masse ...

Oh le coup de poing ...

Dernier petit bout de cordon ombillical à couper mais le ciseaux était pas bien aiguisé ...

Me suis noyée dans mes larmes, assise par terre dans le salon, à brailler, morve au nez, tous ces grands départs.

Chuis nulle pour les aurevoirs, imaginer la gérance des adieux ...