jeudi 30 juillet 2009

Reines des trainées



Froufrous turlupés, rose bonbon en dentelle
Décolletés affolants affublés de paillettes scintillantes .
Attraits masculins cachés rigoureusement
Rasés de près, crèmés, maquillés, gommés et reluisants .
La répartie cinglante, la bitcherie joyeuse
Boy oh Boy, que les Drags Queen me font rire !!!!

Ils-Elles étaient quarante hier soir !
Ils-Elles brillaient de tous feux.
Ils-Elles ont volé la vedette mille fois plutôt qu’une.
Les éclairagistes et les machinistes ont eu peur à leurs virginités.
Les actrices ont eu peur à leur éclat.
Les maquilleurs et coiffeurs ont eu peur à leur manque de créativité.
Les scripteurs ont pris des notes.
Les décors ont sortis plus de ballons et de crécelles.
Les assistants de production ont monté plus de tentes pour épargner les plumes et les perles de la pluie.
Le respect et la crainte menaient le bal, les rires gras en étaient la musique !
Le flamboiement éblouissait, les gorges se déployaient, les grossièretés fusaient.
Bref, gros fun noir !
Ne se proclame pas Reine des trainées qui veut, la verve et le verbe qui matche le panache et le bling-bling, brillant !
La gang à Mado et les follichonnes de Cléopatra, les exaltés du Sky pub et du Citibar ont rempli un autobus jaune, sont débarqués sur le plateau du film de merde qu’on fait pour nous choyer de leur présence … magnifique et pétillante.

Hier soir, c’était Noël pour moi, ceux à qui je dois tout mon amour du chatoiement étaient là en grand nombre … Comme un conventum du délirium tremins !
Le chauffeur de l’autobus, par contre, ne s’en est toujours pas remis.

mardi 28 juillet 2009

Besoin de base


L’amour …
Sous toute ses formes …
Fragile ou solide
Grandiose ou ordinaire
Lubrique ou romantique
Criard ou silencieux
Stoïque ou festif
Pour toujours et à jamais
Pour une nuit sans lendemain
L’amour court ou long

Le Vrai ou le Faux
Spleenesque ou rieur
Qui débute ou fini
Inventé ou réel
En forme de scie ou en long fleuve tranquille
Qui mord ou qui dort
Qui se réinvente ou qui s’éternise
Qui se divise ou s’unifie
Menteur en perdition
L’amour vrai des débuts
L’amour de qualité qui ne s’efrite pas
Rare

L'amour danger ou interdit
L'autre, celui qui est changeant, qui nous surprend
Routinier et d’usage
L’amour pratique qui s’habitue
L’amour maladif qui ronge
L’amour teflon, ciment, béton
L’amour feu de paille ou précaire
À chérir comme une pluie sur le désert
L’amour anyway
Parce qu’on ne peut vivre sans
Thank God

dimanche 26 juillet 2009

Vrac d’un Dimanche pluvieux


** Pourquoi les voisins jeunes et insouciants font-ils un méga party le Dimanche
soir ?
Réponse : Parce qu’ils ne travaillent pas demain matin.
Je vais encore être obligée de me fâcher et de mettre ma cape et mon suit de Educatoooor si ça dépasse minuit … Fatiguée des égocentriques je suis.

** Pourquoi le réchauffement de la planète ne s’applique que dans le Pôle nord et pas ici, je vous le demande ? Les ours polaires en ont rien à crisser d’avoir chaud, par contre moi oui !

** Pourquoi les hommes qui ont des blondes que tous les autres hommes veulent finissent par se branler sur le net ou à s’exciter sur des chatt cochons tout en jurant qu’ils sont encore fous amoureux de leur belle-blonde-fine-cochonne-intelligente-toute-le-kit ? Paresse ? Exotisme ? Envies chasseresses ? Dépendance ? Sanctification de leur blonde devenue mère perdant ainsi toute fibre « salope » ? Je parle ici de couples qui s’aiment, éduqués, bien dans leur peau et qui ne manque de rien …
Hummmmmmmmmm, compliqué … J’y reviendrais … Faut pas se gêner pour me donner votre avis hein ?!?

** C’est dur de rester connectée sur le night-life quand on travaille de nuit.
Malheureusement, Montréal ne va pas super bien côté Clubs et afters, trop de bars en territoire résidentiel qui vous empêche de mettre la base à fond la caisse ce qui freine bien des promoteurs. La fin de semaine prochaine j’irais voir la nouvelle Terrasse Bonsecour, j’ai juste peur de retrouver la gang de kétaines du Café des Éclusiers (Jugement,jugement). J'ai juste tellement hâte à la réouverture du Stéréo !!!!!

** J’ai amenée notre jeune comédienne de Los Angeles dans un bar Gay de Montréal hier soir le plus simplement du monde …On s’était dis qu’elle ne se ferait pas achaler là-bas … Elle était tellement écroulée de rire tout le long de sa soirée que je me demandais se qu’elle avait. Je lui posai donc la question. Elle me dit que c’était la première fois qu’elle mettait les pieds dans ce genre d’endroit et elle se demandait si tout le monde devait enlever son t-shirt, elle était fascinée par les mecs en bobettes et en bottes de construction, son cou s’étirait très loin pour voir les autres messieurs les fesses à l’air en chaps de cuir et elle s’inspira des moves de Voguing de certains garçons plus exaltés que d’autres, bref, elle a eu du gros fun et on a pas eu besoin des gros goons pour assurer sa sécurité. Soirée réussie.
PS : Juste une note les boys, mettez vous du Tsourdebra quand vous sortez please …
Tant qu’à enlever son-shirt …

** J’apprécie tout les jours avoir un Zamouri qui parle de ce qu’il ressent.
Pour avoir passé le plus clair de ma vie avec des hommes-huitres appellation Premium-Gold-AA-Catégorie-Canada (des hommes bons, tous, mais hein …), je vous jure que c’est reposant pour l’esprit et le cœur. Pas de mystères, pas de non-dits, pas de cervelat de femelle en délire qui essait de deviner et qui déforme tout ici ! Non madame ! Juste une Shirley amoureuse de son homme avec qui elle peut jaser !

** Encore trois semaine sur mon film de merde et je verrais peut-être l’été qui se pointera surement en Aout cette année, Dame Nature est peut-être infectée par un fléau Hollywoodien,
le « fashionably late » …

Bonne semaine !

samedi 25 juillet 2009

Brève sur le manque de retenue


Sphincters cervicaux dilatés.
Ma maladie, s’il en est une, qui m’afflige depuis quelques années.
Plus jamais capable de retenir ce que j’ai à dire.
Comme une envie de pipi de grande route qui n’a pas de
« rest-area » de la cervelle.
Comme une tourista verbale devant les injustices et les irritants de la vie.
Je n’arrive plus à me retenir.
Non, non, je ne m’échappe pas ! Je me laisse carrément aller !
Passant de très diplomate à extrêmement grossière, je dis tout à tous le monde !
Mes collègues rient ou bien ouvrent tout grand les yeux et laissent pendre leur maxilaire inférieure très bas …
Mais vraiment, amis liseurs de blog, plus je vais vers l’avant sur la route de briques jaunes de ma vie, plus je me sens à l’aise de ne jamais faire de rétention d’information.
Ça peut sonner prétentieux et moraliste, je sais.

Mais quand un acteur me dit : You fucking French people, i don’t understand a thing you say.
Lui répondre : Is go fuck yourself English enough for you Fuck face ?
Me fais grand bien …
Même si c'est donc pas beau ...

vendredi 24 juillet 2009

Donne moi encore une nuit


À la croisée du jour, je tombe sur les affiliés de l’aurore.

Petit vieux de cent douze ans qui promène son fidèle ami canin teigneux.
Grosse dame qui part, vêtue de bleu de pied en cap, amoindrir les souffrances des scrofuleux.
Camelot Tamoul dans sa caisse qui crache des percussions à sauce Bollywoodienne qui largue les nouvelles du jour à toutes les portes.
Étudiants avec des traces d’oreillers au visage, le cheveu rebelle et la queue de chemise sans dessus dessous qui marche vers leur avenir incertain.


Le couple Vietnamien dans leurs habits de teflon, forts, silencieux, stoïques et travaillants, toujours au poste pour améliorer la vue de tout un cartier en leur mettant des lunettes sur le nez sans jamais ne prendre de poses.
La petite et vieille Reine Italienne qui veille à sa fenêtre sur le passage de tous ces gens en les scrutant tous, comme une revue de l’armée de fourmis, qui s’engouffre dans la station de métro voisine.


Le papa Libanais qui reconduit toute sa smalah à gauche à droite dans la ville qui s’éveille, tous campés d’une mission quotidienne, pas très démonstratif mais toujours en devoir, ne faillant jamais à la tâche paternelle et maritale.
Mon voisin acteur qui sort son gros chien, jeune et balourd, indiscipliné et content, sachant très bien qu’il vient de s’adopter un tas d’emmerdes mais au moins, il sortira le matin tôt …
Tous les automobilistes non-contents de ne pas pouvoir garer leurs bolides au centre-ville qui viennent me faire penser qu’une demande de vignette s’imposera dans pas long sur notre jolie rue.
Les deux adeptes de Bixi qui trouvent qu’on a surement le plus grand rack à vélo de toute la ville sans vraiment comprendre pourquoi ici justement.

Et moi qui rentre après une nuit complètement déconnectée dans un studio sans fenêtre, qui ne fais la différence entre le jour et la nuit qu’au contact de ces petites minutes matinales bleues, toutes en mouvance ou en écoutant mon Zamouri respirer régulièrement encore dans les bras de cette salope de Morphée qui ne daigne pas me prendre à son tour.

Même si tout ça semble apaisant, je préfèrerai ne pas être une chauve-souris.
Même si tout ça semble joli, je préfèrerai ne pas boire ma bière de fin de journée à six heures vingt-deux AM ...

jeudi 23 juillet 2009

Idée de génie


On y a tous pensé.
Des fois en riant tout seul.
Des fois en gardant le secret enfoui au plus profond de notre âme.
Des fois en le criant dans toutes les oreilles disponibles.
Des fois en ayant honte qu’on y aie même pensé.
Des fois, certains joignent à la pensée, le geste.
La plus part du temps, ça sombre dans un trou abyssin de notre goretex.

Je me prononce ici sur L’IDÉE-QUI-REND-MILLIONNAIRE.
Ze ONE-HIT-WONDEUUUUR.

Pour la majorité d’entre-nous, on se lève le matin (ou la nuit c’est selon), on engouffre un machin substantiel et on court au boulot, on y met tout notre cœur jusqu’à la fin de notre journée (ou soirée), on rentre, on fait nos ablutions, on se couche et on recommence en général pour 4jours de plus jusqu’au moment où un rectangle de papier avec des chiffres dessus vient nous encourager à refaire le même manège des semaines, des mois, des années,une vie durant.

MAIS …

On rêve tous à l’idée géniale ou débile qui nous ferait rentrer pleins de rectangles de papiers avec des chiffres dessus sans efforts ou presque, pendant que la vie se coule toute douce et que l’on aurait qu’à en profiter, deux Hawaiennes (ou deux masseurs Syriens) qui te massent les pieds pendant que l’on sirote un Pina-Coladaaaaaaa géant sur une plage de sable blanc et tout le bataclan …

Juste à cause d’un cossin qu’on aurait usiné à la mitaine, qu’on aurait fait faire en grande quantité et distribué à qui en veut bien à prix ridicule.
Et que je te fini ça en grande sur le canal des Infos-Pubs.

Mes préférés ? J’en ai plein ! Trop !

Mais je crois que dans la catégorie produit à petit prix qui ne sert à rien et qui a eu son heure de gloire, le grand gagnant, l’ultime Number Ouane c’est bel et bien le Pet Rock.
L’inventeur s’est quand même élevé au sommet des millionnaires en moins de temps qu’il n’en faut pour crier Motton de cash !

Côté cuisine, le cuiseux de bacon pour micro-onde (je n’en bouffe pas malheureusement) inventé par une fillette de l’Arkansas âgée de 11 ans m’émeut au plus au point. Le papa de la fillette avait une belle grosse montre dorée et des bijoux très très discrets quand il est allé à l’émission d’Oprah, fier de dépenser de façon sensée les bidoux générés par l’ingéniosité de sa progéniture.

Le rayon Char du Canadian Tirelire me ravie de par la quantité hallucinante de bébelles inutilement enjoliveuses ou supposément tellemeeeeeeeeent pratique que l’on ne comprend toujours pas comment vous pouvez passez une vie entière sans !

Je m’arrête drett icitte, Pardi, car je pourrais m’emporter et étirer la liste sans fin des idées d’inventeurs de hasard ou de chercheurs fous qui ont fait que nos vies sont changées à jamais ou qui nous font espérer des machins complètements inutiles et tout ça avec le seul et unique point en commun d’être devenus des gros-pleins-d’argent sans vraiment s’arracher la vie à le gagner …
L’oisiveté sympathique, tsé …

J’en ai un livre plein, je n’en ai rien fait encore, oh , ou si peu …
Deux ou trois prototypes foireux jamais aboutis.
Et surement pas assez débiles pour que tout le monde en veuille.
Mais j’y travaille, promis …

mardi 21 juillet 2009

Comment sacrifier un innocent en 10 leçons faciles.


1- Démarrer un projet kétaine à saveur insipide pour public non-averti avec une grosse firme qui en a vu d’autre.
2- Monter une équipe de beginer qui tueraient leur mères pour une chance de faire un gros film kétaine à saveur insipide pour public non-averti en s’assurant un minimum de salaires à distribuer. On est une grosse firme ou on l’est pas.
3- Choisir des acteurs et actrices qui vous assurerons un box-office intéressant en prenant le risque de mettre un nouveau visage aux contours de star montante.
4- Débarquer en terre étrangère où tout coute moins cher avec un service dix fois meilleur qu’ailleurs en se donnant l’impression qu’on atterris chez les Papous et qu’on pourra se sentir comme des Grands même si on est des débutants de mauvaise foi et belliqueux.
5- Débuter le tournage en catastrophe avec un manque flagrant de préparation et ne faire que de l’extinction de feux qui s’allument partout en même temps.
6- Voir les feux embraser le personnel, les comportements, les lieux, les équipes, les morals et admirer les scissions subtiles se former.
7- Participer à la création de clans et d’écoles de pensées, les unes s’opposants forcément aux autres, au sein d,une équipe pourtant sensée travailler sur un seul et unique projet …
8- Découvrir que chaque clan se targue d’un chef qui veut la tête de l’autre et qui ne sera tranquille que quand une tête roulera.
9- Déployer des armes de séduction massive avec les têtes dirigeantes et participer à une course effrénée au gamahuchage de patron dans le but maléfique d’enfin voir le chef du clan opposé trépasser.
10- Finalement, avoir enfin la tête guillotinée de celui qui vous empêche de tourner en rond et qui souligne votre incompétence au risque de tout faire foirer votre beau projet de se hisser parmis les grands … trou-du-culs.

We love you George Bamber !!!! We love you !

dimanche 19 juillet 2009

How low can you go ?


Photo shoot.
Flash, Flash !
Lève le menton !
Ton épaule droite vers l'arrière !
Dégage tes cheveux !
Ouaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ...
T'es magnifique !
Amaaaaaaaaaaazing !
Flash, Flash !
Tourne toi vers nous, regarde plus bas, straight pipe, ok de dos maintenant !


En retrait : Le mec qui se prend pour Dieu dit: Don't you think she gained weight ?

En retrait : L'agente ignoble de répondre: Really ??? You think ? Yeaaah ... i see what you mean ...


Et le bal de l'hypocrisie vile et destructive de prendre naissance. Et les grosses tartes overweight avec leur muffin top débordant du jeans de me demander si j'ai des vêtements qui feraient que l'actrice aurait l'air moins "grosse" ...


De toute ma spontanéité et de tout mon coeur, j'ai répondu avec un air d'enfant qui verrait le Père-Noël chier dans le plat de la dinde de Noël, les sourcils rendus si hauts que ça me tire la peau du cou : WHAT ??? ARE YOU SERIOUS ???


Et je crois que ma face endisait assez long pour que la question ne se repose pas ...

On parle ici de la plus jolie comédienne ever, la mieux foutu du haut des ses 5'4" et qui bouge comme une déesse.

Pendant ce temps, notre acteur de 19 ans qui est dorénavant affectueusement appelé par tous "Face de cul", riait de bon coeur de voir que les agentes l'avaient écouté et en avaient même parlé.

Evil. Méchant. Vicieux. Pervers.
Le jeune King cosmiquement insignifiant, ami du photographe de renom (qui lui n'avait d'yeux pleins de cataractes que pour le jeune éphèbe), se faisait dire combien il était beau, photogénique, combien la caméra l'aime, et liche les fesses, et flatte l'égo, et fait reluire la surface, et buff l'artificiel ... Le coeur m'a levé ...
Quatres heures de séchage de dents de niveau Olympique pour un motton d'argent capable de me donner un mois de plus au chaud cet hiver.
Quatres heures dans milieu vomitif qu'est celui de la mode et de la publicité pour constater que je ne tiendrais pas une semaine.
Quatres heures à regarder le manège subtil des vautours volants au dessus des petites gazelles entourées de hyenes affamées qui se déroule devant moi et les autres qui ne se rendent compte de rien ... qui font "ah bon ???" quand on leur en glisse un mot ...
Wow ... Fascinant. Création de Monstre Incorporé, Bonjour !

Et quand la fin des manoeuvres arriva, les Hots furent pris un Samedi soir coin Saint-Laurent et Sherbrooke sans bagnole, sans personne pour leur servir de soubrettes,dans un trafic monstre de Montréal l'été, une Shirley toute candide leur dit en souriant tout en remplissant sa vanette de gros stock lourd :

-" Ya know guys, the best way to go back to your hotel right now is Bixi ! "
Je riais toute seule de ma bourde dans mon char en m'en revenant chez moi, Dieu que je me trouve drôle !

mardi 14 juillet 2009

Le Roi est mort, Vive le Roi ! The EDUCATOOOOR is back !!!


Jusqu’où peut aller le mal-être de l’enfant roi devenu jeune adulte ?
Parce qu’on y est les amis.
On y est sérieusement à part ça.
Avant, on appelait ça des « enfants gâtés ».
Maintenant on appelle ça la « nouvelle génération ».
Boy on est dans’marde !

Quand je fais de belles généralités comme celles-ci, je me trouve assez rétrograde merci.
Mais honnêtement, cette nouvelle génération là, mine de rien, c’est moi et mes compères qui les avons élevés non ?
On a pas tous utilisé la même crow-bar je crois, y’en avait des plus douces que d’autres.

Là où ça pose un sérieux problème c’est au boulot.
Zéro tolérance à l’autorité, zéro possibilité de passer des remarques, même dans le but de vouloir montrer ou éduquer, no way José que tu vas me critiquer Chose !
Depuis leur arrivée sur Terre on leur a dit que tout ce qu’ils étaient, faisaient, disaient, dessinaient était beau …
Là, soudainement, out there, fini la célébration de tout leur Être Fabuleux juste parce qu’ils ont eu une idée.
Soudainement, une autorité autre que parental vous demande des comptes, des preuves, de se comporter avec respect pour les autres ( hein ???? ), d’appliquer l’altruisme ( hein ??? ), de réfléchir à ses actes et aux conséquences de ceux-ci (qwwwoi ??? ), d’être là à l’heure, de se ramasser dans la cuisine commune, de tirer la chasse d’eau après leur passage et de faire leur boulot en PLUSSS !

Burn-out de masse en vue ! Sortez les demandes de retraits préventifs ! Callez malade ! Exigez des Prozac pis ça presse !

Le beau coté de tout ça c’est que le boutt’ poche de cet apprentissage tardif ne se fera pas sur le dos des parents dépassés, ils resteront le doux cocon accueillant qui réconforte et valide le fait qu’il y a des Nazis de patrons qui n’ont pour but ultime que de stresser leur bichon adoré. C’est le fun hein ?!? Complètement déresponsabilisé ! Yeah !!! On peut rester le meilleur ami de son fils, la plus grande chum de sa fille !

Pendant ce temps, les patrons ont toutes les misères du monde à se trouver du staff fiable qui ne crisse pas son camps à la moindre embuche à leur bonheur grandiose, le fait d’être des geeks et des Cracks informatique n’est plus assez, même si 2 ou 3 vieux employés poussiéreux ne savent toujours pas comment faire un copié-collé et prennent le rack à disquette pour leur « coffe-holder », le reste du staff, celui qui veut bien se plier à un minimum de savoir-vivre sans penser qu’on les humilie publiquement, aura mille fois plus de job à abattre à cause de jeunes qui ont surement un talent qui servira un jour ou l’autre mais qu’il faudra défricher à grand coup de bienséances dans le kisser !

Thank God i’m ain’t no boss !

Je crois qu’on nagerais dans un bain de sang !
Je sais , je sonne comme une vieille baby-boomette mais il n’en est rien, j’ai eu mon kid trop tôt pour ça !
Je vous dirais pas mon âge ! Mais j’ai l’âge de chialer en masse !
Merci !

dimanche 12 juillet 2009

Vrac dominical


**Manger dans ce resto là, c’est comme se faire inviter chez la nouvelle belle-sœur smath qui fait ça simple mais que tu te garoches pour lui quêter sa recette … Je ne m’en tannerai que quand j’aurais fait le tour du menu. Je vous jure que j’y vais doucement, parceque je ne veux pas m’en tanner, justement ! C’est tout simplement incroyable ! Et pas cher !

**J’ai vu ma vie défiler sous mes yeux samedi matin quand une femme au volant pas tout à fait réveillée a peser sur le gaz et m’a pratiquement foncé dedans, après une journée de 15 heures, de nuit, dans un endroit malsain sur un plateau pas super le fun, je trouvais que ça clôturais pas très bien la semaine. Je me suis réfugiée dans les bras de mon Zamouri et j’ai pleuré comme un gros bébé en me jurant de recommencer à fumer, prendre de la drogue, boire comme un trou et me sacrer de tout, vu que même si je mange bien et que je prends mes estis d’oméga3, la vie peut être si courte, entrer dans le rang des sceptiques non confondus
Puis je me suis endormie sur les plus beaux pectoraux du monde et j’ai pris mes Omega3 en me levant en me disant que je pourrai en profiter plus longtemps, de ces pectoraux là !

**Pour cause de fatigue extrême je manque le show de fin de Festival de Jazz, le set de mon DJ Montréalais favori au Piknik et je me demande QUAND on inventera la télé-portation et je serais surement une des premières à m’inscrire à Téléportyourself.com et faire tout ce qui me plais en un temps record !

**Je relis tout les billets sur ce blog qui parle de travail de nuit et je me dis que ce tournage-ci ne m’inspirera pas le huitième de ce que j’ai pu écrire plus tôt tant c’est nul et chiant, Thank God que notre patronne Designer de costume est un un ange descendu du ciel doublée d’une rigolote trop attachante, le genre qui nous fera faire des adieux déchirants et qu’on aura toujours envie de revoir ! En plus d’avoir du talent.

**D’après vous, à quel âge on se branche sur ce qu’on veut faire dans la vie quand on a pas un appel de l’au-de-là ou un talent inné incontournable (genre elle) en plus d’avoir une tendance à l’oisiveté un peu trop développée ?

**Pourquoi les amis gays demandent aux chums de fille la permission de « dater » leur meilleur ami gay ? C’est pas comme si j’avais la mainmise sur son agenda, comme si j’étais la marraine du mariage arrangé ou encore une entremetteuse avertie … Appelle-le pis c’est ben toute ! Ils font TOUS ça ! Non mais …

**En parlant d’amis gay, comment font-ils pour survivre à toute une vie de couple dite « ouverte » sans se sacrer une volée ou être jaloux un tant soit peu ? Je suis tout de même admirative de tant d’ouverture d’esprit et de taponnage salace sans que ça ne fasse de drame. Vraiment !

**On s’entends-tu que le Dimanche l’été à Montréal y’a trop d’activités cools. J’arrive pas à me dédoubler merde ! Heureusement que je suis fatiguée ! Festival par-ci, salsa par là, tam-tam rain or shine, piknik électroniques, le vieux Port en folie, name it, you got it ! À moins d’un miracle , j’y arriverais pas.

**Mon projet de me sauver de l’hiver avance, le calcul me donne un chiffre affolant mais Ô combien enivrant, trois mois en mono-kini sur une beach ça n’a pas de prix. Je vais me mettre à acheter des billets de loto, ma seule chance de peut-être gagner right ? Right !

Bonne semaine et encore un grand merci à tous les blogueurs et blogueuses qui m'ont répondu si généreusement sur mes grands questionnements profonds !

jeudi 9 juillet 2009

Raggaton-salsita de carnaval classic

Si vous résistez à ça, vous êtes des champions de l'immobilisme !!!!
Y'a même une madame tout nue en bonus !!!!


Celia Cruz - La Negra Tiene Tumbao (Official Music Video) - The most amazing home videos are here

dimanche 5 juillet 2009

Blogueurs, Blogueuses, À vos claviers


Blogueurs, Blogueuses, donc, Bonjour, Bonsoir !
Je m’adresse à vous seulement.

On commente pour ce billet seulement si on a un blog en bonne et due forme ou si on on en a déjà eu un, SVP, Merci !

Si quelques fabuleux écrivains(nes) virtuels se permettent une petite visite ici, j’en suis ravie puisque je veux votre avis sur un truc.
Tout con.
Je suis une petite nouvelle sur ce medium électronique et franchement y’a des choses qui m’échappe …
Je suis curieuse de savoir ce que vous pensez des Commentaires avec un grand C.

A*Lesquels sont importants pour vous ?
B*Lesquels vous font suer ?
C*Les commentaires de lecteurs assidus qui donnent leurs avis à chaque billet, ça vous fait quoi ? Content ? Pas Content ?
D*Les Blogueurs-gueuses que vous respectez et qui vous font un coucou, ça fait plaisir, mais un blogueur/euse qui vous ennuie, vous lisez de biais, vous lisez pour comprendre l’ennuie qu’il génère ou vous effacez ?
E*Y’a-t-il un guide éthique du comportement d’un blogueur modèle ?
F*Si oui, est-ce que les blogueurs/euses le savent ?
G*Les commentaires sous formes de Smileys seulement versus les thèses de doctorat de 8 pages, s’il y avait un choix à faire, quel serait le vôtre ?
H*Les engueulades virtuelles sur le blog de quelqu’un d’autre, c’est mal (je l’ai déjà fait et c’est laid, je le ferais plus), doit-on intervenir et tout raser ou laisser aller ?
I*Les déclarations d’amour, vous en faite quoi ?
J*Les déclarations de haine, vous en faites quoi ?

Je lis ici et là qu’il y aurait de faux blogs (???), des chicanes de blog ( Jesus Christ …), des Trolls, du plagiat, des cyber-intimidations par ci et des proses de psychose par là …

Honnêtement, il y a des blogs que je trouve tout simplement nuls, c’est mon avis, je n’en parle pas, j’ai déjà dit que j’étais sans talent pour les querelles de tous genre. Pas envie de détruire pour le plaisir de détruire. D’autres chats à fouetter …

J’encense les blogs que j’aime, tellement que des fois je trouve que j’exagère, je me retrouve une tite gêne, histoire de ne pas me faire trop envahissante.
C’est d’ailleurs ce qui m’a donner envie de venir ouvrir ici, me partir mon Joe Patate à moi plutôt que de me faire donner une table d’habituée dans un meilleur resto mais risquer de mal me comporter … Je manque parfois de classe …

Il y a des endroits où il fait bon flâner, des endroits où l’on passe vite mais souvent, des îlots de tranquillité, des antres gothiques et lugubres auxquelles on ne peut résister, des découvertes qui font de nous des gens plus drôles et moins niaiseux, des cieux tous bleus où l’on fait la découverte de gens tellement merveilleux mais …

Le nombre de gens pas très bien dans leur têtes est troublant, les gens qui se prennent sérieusement pour de grands artistes de la littérature et qui pondent des inepties navrantes sont trop nombreux à mon goût, le blogueur pompeux se veut généreux de mots rares mais mal interprétés, démagogue à souhait, mal renseigné, bref…

Je n’ai aucune prétention ici, je fais des fautes d’orthographes, je délire, je fais fi de toute syntaxe, la grammaire n’est pas une grande chum, je dis des gros mots, je les écris du mieux que je peux et je compte bien ne faire que de l'amusement pur et simple mais surtout, je n’ai aucune idée des conventions du blog moyen et je voudrais savoir si il y a des conduites que vous dicteriez à une Wanna-be avant que je me mette le clavier dans la bouche et que je fasse de grosses bêtises.

Éduquez moi ! Please !

samedi 4 juillet 2009

La ultima casa


Entre deux burn-out, pourquoi ne pas s’imaginer au chaud quand les thermomètres pètent tant il fait froid ici.

S’améliorer dans l’art du farniente.
Jouir du désoeuvrement.
Admirer la stagnation.
Pratiquer le gros laisser-aller sal.
Découvrir les secrets du Buto assise dans le sable devant l’eau bleue.
Arriver à faire le vide, le vrai.
Prendre part au roulement slow-mo d’un endroit pas trop hyperactif.
Apprendre les rudiments d’une langue si proche de la mienne, comme un baiser.
Se nourrir de ce qu’offre ce bout de planète et ne s’en sentir que mieux.
Exagérer sur le Pina-Colada et s’en foutre.
Se travailler un superbe cancer de la peau, call me Miss Melanoma.
Pâlir de jalousie devant les talents des surfers qui câlinent les vagues sans pudeur.
S’en crisser.
Avoir assez de temps en ces lieux idylliques pour qu’on vous reconnaisse au marché du coin.
Se faire chum avec la proprio des lieux dans le but unique et mercantile d’avoir un meilleur prix au prochain séjour.
L’aimer pour vrai et avoir hâte de revenir quelque soit le prix.
Se décaper la peau avec le sable et retrouver la douceur de ses vingt ans.
Avoir les cheveux si frisés qu’on passe pour une locale.
Faire des bijoux et les vendre au mercado quand on a presqu’envie de faire quelque chose.
Avoir envie de louer un char et changer d’idée; les pyramides peuvent bien attendre …
Convaincre des amis chéris de venir vous rejoindre pour deux semaines, peut-être plus si atomes crochues comme disait Réseau Contact …
Avoir comme agenda du jour, le choix entre resto ou popotte.
Jouer aux dominos avec le vieux jardinier, tricheur anyway, le laisser gagner pour lui laisser un beau souvenir.
Voir la date de retour comme extraordinaire parce qu’on s’ennuie de son Zamouri.
Pleurer à l’aéroport au départ.
Agiter le mouchoir blanc sur le quai.
Promettre que l’on reviendra.
Arriver à Montréal.
Mettre une pancarte À VENDRE devant la maison ensevelie sous la neige.
Vendre.
Repartir et ne revenir que l’été.
Genre …
J'y travaille.
Fort.

mercredi 1 juillet 2009

J'applique chez Walmart


ATTENTION: CE BILLET COMPORTE DES PROPOS INJURIEUX ET EMPLOIE UN LANGAGE ORDURIER. PARENTAL ADVISORY.TOUTE LE KIT.


J’t’en tabarnak !

J’ai juste envie de hurler pis d’fesser à grands coups de pieds partout.
Tout câlisser par terre pis repasser en kickant comme une furie dans ce qui est pas cassé.
Tout ce que j’ai raconté sur ce blog en rapport avec ma job prend le bord ce soir.
Tout ce que j’ai beurré épais de joie et de privilège est considéré comme scrap à partir de tout de suite et ce, pour un temps indéterminé.


Chu patiente, ratoureuse, je finis par faire les affaires à mon gout mais là …
LÀ LÀ !!!!!!!!!!!
J’ai juste envie de tout crisser là. Merci , Bonsoère, elle est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !!!
Donner ma dernière paye à Pops et faire des bouffes de misères aux kids qui en arrache.
Aller faire de l’échange de seringues bénévole, m’inscrire au Petits frères des pauvres pis aller jaser avec des petits vieux pu de dents qui sentent la mort mais qui s’ennuient.

Crisser mon camps avec les maudits fous de Clowns sans frontières pour faire rire les enfants-soldats pis aider les madames abusées du monde entier à apprendre à s’en sortir … câliss d’esti !!!

Quand chu en colère, je sacre, je parle sans arrêt, mal, je postillonne, je deviens over-grossière, major-bilingue et je marche du talon le corps penché par en avant pis j’ai une grosse veine qui me sort dans le cou en plus de virer rouge de la tête au pieds …
C’est lette en criss. C’est pas féminin. Oh non. Pis je m’en suce le cul !

Aujourd’hui là, j’ai gérer un ESTI de morron de 19 ans payé à un prix scandaleux, qui se fait pomponner, bichonner, nourrir, maquiller, habiller, coiffer, conduire, cuisiner ses p’tits plats à son goût, qui se fait remplir la tête de niaiseries par des productrices complètement siphonnées et qui ne se rappelle pas du huitième des noms des gens qui l’entoure.

Je me suis arrangée pour que la job se fasse. Pour ne pas retarder le processus du tournage de marde qu’on fait. Ma merveilleuse boss attendait sagement que chaque looks soient approuvés avant de partir l’âme en paix mais ce petit morveux prenait son temps et refusait tout de go de faire un essayage de pantalon parcequ’il était « fatigué », ma sweet assistante replaçait savamment les costumes à réutiliser qu’il pitchait sur la chaise en motton sans dire mot (z’auriez du voir ses yeux, la haine te va bien ma Djouly) et tout le monde endurait ses estis de jokes poches sans rien dire …

Mais là, quand il a crissé son papier alu de sandwich dans le buggy de transport d’une des filles qui travaille au salaire minimum au département régie (organisation) sans regarder si c’était une poubelle ou pas et en faisant comme si de rien n'était … là La Shirley a péter sa coche …
Ça suffisait ...

Je l’ai appellé 3 fois, je l’ai sommé de ramasser ses estis de cochonneries et de les mettre dans les poubelles parce que les gens ne sont pas engagés pour ramassé sa marde à lui.
Il m’a répondu bêtement qu’il croyait que le buggy était une poubelle et je lui ai demandé si les poubelles en Angleterre avaient des roues et des poignées. Devant tout le monde.
Beau gros criss de silence. Il a ramassé son papier-alu et l’a garoché dans une autre poubelle plus loin …
Je me suis plainte au producteur que si personne ne mettais ses estis de culottes, on survivrais pas au reste du tournage et j’ai menacé de mettre des percodans dans ses milkshakes de kétaine pour y calmer le bollo. Haussement d'épaule découragé de sa part ...

Parce qu’avec des estis de tarlas de la sorte, si personne ne les arrêtes, on est tous responsables de la création d’un autre monstre.
Le genre de monstre qui me donne envie de devenir comptable ou de donner des paniers chez Walmart pour le restant de mes jours …