Je voulais pas ...

À chaque histoire d'abus d'enfants, mon coeur se serre.

À chaque fois qu'un nom d'homme sort dans les journaux, qu'il soit connu ou non, ce nom martelle dans ma tête sans fin.

Ne me demandez pas pour quoi les noms de nos politiciens ou de nos joueurs de hockey ne collent pas dans ma cervelle et que le nom de ces hommes tourbillonnent dans mon cerveau comme le vent qu'il y a ce soir. Fort.

À chaque discutions sur le sujet victime-bourreaux, pédophile-enfant, abusé-abuseurs, j'essaie de lire, d'écouter, de comprendre, de relativiser, de nuancer ...

Je vous l'annonce en grand : Ça ne fonctionne jamais. Jamais. Jamais. Jamais.

Je deviens pire que Harper. Je juge officiellement. Haut et fort. Je pense à des façons nettes, pas sadiques du tout, de mettre fin aux jours des gens qui exploitent des enfants et/ou en abusent par la suite.

Terminé le cercle vicieux. Je me fout de tout ce que les bourreaux ont fait de bon, je ne vois que le mal qu'ils ont fait. Je ne vois que les vies décrissées qui s'ensuivent invariablement ...

J'aimerais tant être capable de me dire qu'il y a une nuance à faire entre un homme qui REGARDE de la porno infantile et celui qui a PRIS LES PHOTOS.

J'aimerais être capable de me dire que les belles jeunes filles à l'air absent et aux yeux vitreux de tous les films de culs dont les gens sont si friands, ne viennent pas de la Natacha Connection et qu'elles le font parcequ'elles sont donc émancipées et qu'elles ont du gros fun ... Qu'elles ne sont pas victimes de trafic humain ...

J'y arrive pas, ça me fout toute à l'envers, je voulais pas écrire là dessus, je voulais pas ...