dimanche 29 mars 2009

Discrétion ou l'art de ne PAS devenir Perez Hilton


Le mutisme et la discrétion sont de mise pour moult professionnels quand à leur travail et le milieu dans lequel ils évoluent.
Pendant que certains se régalent de n’importe quel potins juteux , d’autres passent bien des folichonneries sous silence.
Certains billets sur ce blog sans ambition particulière, pourraient devenir des one hit wonder si j’y alliais des noms de vedettes avec des milliers de précisions de lieux, de dates et de preuves comme quoi tous mes dires sont véridiques et vérifiables.

N’importe qui voudrait avoir un blog avec des cancans spectaculaires et qui se trouve dans un milieu qui intéresse un tant soi peu le public pourrait le faire finalement ...

J’ai des tas d’histoires à raconter.
Mon talent pour embellir ou même dédramatiser des situations vécues se développe ici à une vitesse tout ce qu’il y a de plus normale, étant déjà généreuse de qualificatifs dans ma façon colorée de raconter mes journées.

Je pourrais faire tomber des empires.
Je pourrais même faire de l’argent. Beaucoup.
Surtout du côté Américain.
J’ai même des photos compromettantes.
Je n’en ai pas envie, j’ai vu ce que ça donne en plus.

Une chose est certaine, quand un gros nom est chiant, ou mal élevé, ou Diva à outrance, pas professionnel, désagréable … C’est certain que l’envie me prends de crier fort, de tout dire et de me vider le cœur en me disant que ces personnes là ne ce sont jamais retenues de nous rendre la vie misérable quinze heures par jour pendant trois long mois !
À bitch, bitch et demi …

Pourtant je m’abstiens toujours.
On s’en parle entre technos comme dans un meeting AA. On ventile. On rit et on se sent mieux mais le niveau d’absurdité sur les plateaux de tournage est inégalé de tous les autres milieux parce que c’est immensément futile et trop souvent injustifiable.

Des anecdotes, dorénavant numérotées, sont devenues des classiques de nos rendez-vous d’élus et sont racontées avec des détails qui feraient saliver tous les columnist de journaux jaunes de la planète en entier. Pimentés d’inside-jokes incompréhensibles pour les outsiders , ces récits prennent souvent une tournure scandaleuse.
Certaines chroniques sont très très drôles, d’autres franchement pathétiques, quelques une d’une tristesse infinie.

L’histoire d’un réalisateur "à boutt" qui pousse sans raison une technicienne enceinte jusqu’aux oreilles si fort qu’elle tombe sur son ventre (le bébé n’a pas bougé trois jours durant), se retrouvera avec une tonne de fumier achetée à un fermier ouvert d’esprit, livrée contre sa porte d’entrée principale dans le but de lui faire pelleter de la marde pendant une semaine, histoire qu’il comprenne le message qu’il est un gros plein de cette marde bien réelle.

La même histoire avec des noms, dates, lieux et détails ferait en sorte qu’une carrière serait guillotinée sur le champ. Adieu les subventions. OUT le réal tout de même bourré de talent.

Si je me mettais à table, ce serait terrible mais c’est aussi très burlesque, parfois même complètement irréel.
Toutes les histoires qui se trouveront ici resteront pleines de mystères et de demies infos.
Par contre, quand une vedette me fais chier, je lui dis à la blague :
« -Si tu continues de même, il va y avoir un chapitre complet dans mon livre juste sur toi! »

Cette histoire-ci avec les noms de Halle Berry, Gilles Carle, Jean Beaudin, Benoit Briere, James Wood, Donald Sutterland, Isabella Rosselini, Mathieu Kassovitz, Robert Downey Junior, Brendan Fraser, Natacha Richardson,William Hurt et bien d’autres noms encore ferait un best-seller au parfum trop fort d’esclandre et de débauche Romaine …
J’aime pas les parfums trop capiteux.
On va s'en tenir au doux fumet d'un plat qui se mange froid en cas d'envie intense de manger de son prochain ...
Non mais tsé, des fois, un p'tit creux ...

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