lundi 18 mai 2009

Ode à Sandra Dorion

J’explore encore le sujet de la nuit ici en rappelant à qui veut bien l’entendre que , lorsque vous dormiez, je faisais la zouave dans un tunnel (ou plutôt un mal nécessaire) de notre belle cité qui fut bloqué au trois quart pour les besoins cinématographiques d’une poursuite automobile entre bons et méchants.

Nous avons donc assisté à la conduite à deux étages d’un bolide construit expressément pour tourner des plans de tous bords tous côtés sans l’ombre d’un conducteur obstruant la vue frénétique d’un bon gros 180 KM heure bien senti. Bande de génies va !

On a fait un beau convoie bien ordonné dans le dit tunnel pour finalement aller se planter en forme de bordel catastrophique là où deux voies plutôt qu’une se séparent pour mieux desservir les automobilistes courageux du matin.

J’ai découpé sans merci les épaules d’un joli petit jacket dont nous affublâmes un monsieur cascadeur déguisé en gente dame qui n’aimait pas du tout les moqueries dont il fut l’objet. Autant dans ce métier on croise des mecs capable d’enseigner les secrets perdus de la féminité à toutes les femmes du monde, autant un cascadeur poilu déguisé en madame par des professionnels du subterfuge c’est vraiment pathétique …

J’ai découvert que les gens sont beaucoup plus doux la nuit que le jour …

On a eu l’air des touristes pendant au moins quatre heures à se prendre en photo et à gérer les fonctions manuelles de nos « kodaks » respectifs pour faire honneur à la lumière qui y régnait, c’est qu’on a pas le tunnel Ville-Marie à nous tout seuls tout les jours, en plus de ne pas voyager très léger, on a immortalisé tous les véhicules étranges et inusités dont on se sert, dans un décor de l’an 2038, hier soir, on se pensait BIG, peut-être qu’on l’était …
En tout cas, pour moi c’était une première !
Le nombre d’endroits étranges auxquels nous avons accès des fois je vous dit pas …

J’ai pensé à lui et à ce que la nuit lui inspire de merveilleux.

Je me suis permis de chanter dans ce fameux boyau citadin, un classique de la musique Québécoise, et ce, à plein poumon … Vivre dans la nuit de Nuance …

Drôle comme tout le monde connaissaient les paroles
Drôle comme tout le monde a chanté avec passion

Notre groupe de joyeux lurons m’a aussi fait penser à ce film et le fameux jeu de la fin du monde nous est revenu, comme des ados …
Le jeu de « Si-on-était-les-derniers-survivants-avec-qui-tu-repeuplerais-la-planète? »

Forcée d’admettre qu’avec moi, y’aurait un méchant problème de dénatalité …
Pas que mon antre est asséchée de toute possibilité de projets, non, juste le sentiment de travailler avec mes cousins –cousines …yaaarrrrrrrk !

L’antre n’est pas asséchée mais ma cervelle commence à se déshydrater grave à écrire des âneries pareilles …

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est quand même gentil, de se déshydrater les neurones pour hydrater les notres!

Merci ben!

Maïmo a dit…

Wow! Ça me rappelle de bons souvenirs... Les lieux inusités et les levers de soleil bénis des Dieux, et le temps qui passe tellement différement que pendant le jour. Quand on a accompli toutes nos tâches, on fait juste jaser avec ceux qui peuvent se le permettre et réinventer le monde ou déconner et rire, rire d'un rire de trois heures du mat'
Pis après ça, on essaye de récupérer le JOUR en tentant de cacher toutes les petites traces sournoises de ce soleil qu'on vénérait plus tôt, en espèrant que la FANFARE des monsieurs italiens sur la rue Dante va finir BIENTÔT!!!!
Ouh! J'aimais vraiment ça travailler avec toi ma Shirley d'amour!