samedi 7 mai 2011

Emiliounette Première, Souveraine de Cordialité

J’avais promis faire des portraits.
Les assoires sur un tabouret ou un Récamier et les peindre sur une toile. Chaque courbes , angles, luminosité et obscurité, les détails qui font leur rareté, la particularité qui les sort du moule commun.
Parce qu’elles sont précieuses !

J’avais déjà peint Jen-Jen, ma sœur cosmique-interstellaire.
J’ai tiré le portrait de Djou, mon complément direct et indirect.

Il y aura, pour conclure ce Quatuor de textes honorifiques, une Maïmo qui se verra ériger un Autel d’amour sans fin sur lequel, rien ne sera sacrifié, pas même un ti mouton, rien.
Mais pour tout de suite, mes pinceaux et mon canevas se meurent de se faire brosser les images qui me viennent en tête. Elles sont fraiches d'hier. Souper d'anniversaire oblige !

On m’en avait parlé ;
 « -Quoi ??? Vous n’avaez jamais travaillé ensemble ??? Ben voyons donc ! Vous vous entendriez si bien ! »
On s’est croisées ;
« Pas mal tes grosses bottines flyées pour ton rave ! » -« On se connaît ? » -« Juste de nom et de réputation, allez, bon party ! » que je lui avais dit, dans une boutique de chaussures « hors normes » …
Puis, bien après, on me l’a imposée;
 Un Chef habilleur vedette montait dans les rangs de l’atelier de costume, laissant ainsi la principale intéressée sans boss à assister, mon assistante prenait la même route que le Chef Habilleur, me laissant sans adjointe, le cœur gros. 1+1=2, right ?

Ça n’a pas pris 15 minutes que nous hurlions de rire entre deux racks à vêtements, que sa douceur me forçait à me poser, que son intelligence vive et pétillante m’encourageait à faire le pitre avec spiritualité, que son amour du travail bien fait me prouvait qu’il y avait toujours place à la rigueur et que l’art de vivre, elle cultivait, avec autant de passion que sa nouvelle boss/chum de fille. Putain de merde ! Quelle découverte !

Autant que j’ai pu, je me suis payé le luxe de travailler avec elle jusqu’au jour où elle et son amoureux ont eu l’excellente idée de se reproduire. Cinoche + costumes+ horaire de con+ intempéries= pas super pour mener à terme le plus beau des Matéo-El Salsero. Fallait se faire des adieux professionnels mais surtout pas amicaux. Il n’était pas question que je me passe de ma dose de répartie fine, de découvertes smathes en matière de girly stuff , de tree-huger chic et de l’amour commun pour une cuisine festive et colorée. Surtout, ne pas manquer une occasion de partage ! Parce qu’elle est là, la grande force de ma belle amie que tous les hommes veulent croquer, son infinie générosité, sa capacité incalculable au don de soi et de distribution du bon ! Et tout ça avec grâce !

Du gros rire plein de dents, la tête par en arrière à la dernière découverte homéopathique en passant par une adresse de bijoutiers trop talentueux ou de céréales millénaires. Tout est prétexte au bonheur ! Et puis quand ça va moins bien, je vous jure que ça me fait mal jusqu’au fond des tripes, on voudrait tous l’alléger, surtout pas alourdir son pas dansant et si léger qui flotte comme ses jolies sacoches ! Pas bobo ! Comme dirait la deuxième venue de 3 ans : « Partazé » !!!

Je couronne donc Emiliounette Première, Dame incontestée du Bon Goût, Échevine du Saint Fou-Rire Salvateur, Virtuose de la Convivialité, Reine indétrônable de la Cordialité.
Un Diadème de la Plaza Saint-Hubert aura, à tout coup l’air d’une couronne sertie de rubis et de diamants autant dans que sur sa tête, parce qu’il y repose toute ma tendresse et mon affection sans fin et que son port de tête royal transforme un petit rien en un évènement ! Toujours !

T’es tellement Ze Queen !

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