vendredi 23 juillet 2010

Anti-dépresseur naturel

Une fois de temps en temps, ce blog se retrouve engluanté d’amour pour mes amis, ma famille, mon Zamouri et, œuf Corse, mon Mister Fiss.
Mais là je vais dévier de mon parcours affectueux pour vous râper les oreilles et les yeux avec un sujet qui revient aussi quelque fois sur mon petit carnet électronique et j’ai nommé LES DISC JOCKEY.

C’est que voyez vous, ce week-end ci en sera un spécial.
Un week-end qui prendra des airs de festivités en tous points comparable au Nouvel An ou même à certains anniversaires de naissance.
Un week-end comme j’en prendrais plein si j’avais 20 ans.

Préparatifs physiques et mentaux sous forme de crinquage de musique dans le tapis pour se pousser le paroxysme d’excitation, réviser les moves de la mort et se stretcher pour être extra souple et fluide, dance floor de luxe oblige. Mais surtout, le DJ qui nous fera danser 10 heures durant vaut la peine qu’on soit à notre meilleur. Y’a pas juste les fervents Baptistes à côté de chez moi qui mettent leurs plus beaux atours pour glorifier leur Dieu, nos aussi on saura se faire beaux pour celui qui donne le meilleur de lui-même depuis plus de 25 ans dans tous les clubs de la Terre ! He is a God too !

Je pourrais l’encenser des heures durant, je vous épargnerai mais je ne manquerai pas une occasion de vous enligner sur son site où l’on peut lire sa biographie et savoir enfin pourquoi il est de ces artistes parfois incatégorisables qui font leur marque dans le paysage touffu de la musique sans être à proprement parler des musiciens mainstreem. Il gratifiera le fabuleux STEREO de ses envolées divines.

Suite à ce trémoussage d’espadrille Olympique, nous risquons fortement de prendre nos cliques zé nos claques et aller se dandiner en bikini et shorts-shorts avec les motards et leurs danseuses au très chic Beach Club de Pointe Calumet qui nous réserve une programmation démentielle au point où je crois que je devrais me faire commanditer par les Extra Energy une fois de plus ou encore me désaltérer à grand coup de Rock Star Burner, histoire de ne pas me retrouver déshydratée comme un vieux pruneau au beau milieu d’une horde d’amazones siliconées et de Monsieurs Muscles graisseux et over-tattoués, déjà que blanche comme un fantôme, pas trop gâtée en quantitatif mammaire et des traits qui n’ont rien à voir avec les donzelles de magazines en vogue, autant dire que je suis assez, heuuuu ... exotique mettons, comparée au reste de la crowd ambiante, mais bon, hein, on s’assume et on danse quoiqu’en dise les Anges de l’Enfer et leur cour, tant qu'on ne s'endort pas !

De toute façon, qu’importe l’endroit et sa peuplade, quand ces deux là se retrouvent avec ces deux autres là , moi j’y suis et c’est tout ! Je me demande juste quels running shoes vont fitter avec mon micro-maillot parceque danser en gougounes c’est péché. Voyez comme j’ai de graves problèmes.

Bien entourée, les oreilles bourdonnantes, remplie de soleil et de good vibes, je reviendrai à ma casa et me lancerai avec volupté dans mon grand lit aux draps frais préalablement changés pour l’occasion du dodo de la félicité, pleine d’anti-dépresseurs naturels aux pouvoirs ultra bénéfiques qui vous mettent un sourire dans la face pour un temps improbable mais curatif et salutaire.

Merci d’avance à vous, Créateurs de béatitude groovy, merci !

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