dimanche 10 octobre 2010

Que s’est-il passé ?

Entre ma motivation débordante et ma transformation en être invertébré flânant en pantoufles poilues rose dans la maison ?

Entre mes élans culinaires capables de nourrir tous les enfants pauvres du Québec et mes envies paresseuses de restos avec service courtois et efficace ?

Entre mes poussées adrénalinesques de me refaire un dos musclé comme celui de Madonna et l’envie irrépressible de dormir sans bouger des 12 heures en file ?

Entre mes propulsions dignes du foreman des constructions de Platopolis (grand gagnant du nom de projet le plus prétentieux et kétaine du monde entier !) et mes envies de pleurer dès que je dois faire ne serait-ce qu’une boite de livre ?

Entre mon but de voir le plus de copains possible autour d’un beau souper et mes pulsions malsaines de bouffer du macaroni au fromage direct dans le chaudron, seule devant la télé ?

Entre écrire de jolis textes inspirés sur mon blogue et ne même pas ouvrir l’ordi ?

Entre profiter des soldes de fermeture du magasin de plein-air le plus respecté de Montréal et , au final, me dire qu’on s’en fout tellement que ça ferme, on s’en fout des bargains, on s’en fout de la trouvaille à super prix, pfffffff !

Mais que ce passe-t-il donc ? D’où me vient ce léger je-m’en-foutisme ? Qu’en est-il advenu de ma bonne humeur légendaire ? Mais où passé mon sourire contagieux ? Où se cache ma bonhommie Olympienne ? Mon énergie solaire ? Hein ?

Ah … ah oui … je vois …

Il s’est mis à faire froid.
L’ours en moi a senti le changement climatique et se prépare pour une hibernation virtuelle, un peu avant le temps.
Secousse sismique annonçant ma petite catastrophe personnelle …
Y’a rien à faire … Je déteste le froid et ça me fout les nerfs en boule.

Voilà …

C’était la météo avec Shirley !

3 commentaires:

Gaudie a dit…

Oh! comme je te comprends, et moi c'est pire que tout, les Îles m'appellent, c'est à dire mon île!
J'ai des amis, voulant m'éduquer, qui me disent "Pourquoi tu vas toujours à la même place?"...comme si j'avais le choix! C'est dans mon île chérie qu'il y a le bonheur au chaud, autant dans l'amitié que dans le sable chaud, autant dans le bon manger que dans la culture, autant dans la musique que chez les gens du cru, autant dans les projets en attentes que dans les rêves éveillés...bref tout ce qu'il faut pour me faire oublier en un saut d'avion que la neige a neigée sur mon île d'origine où c'est qui fais frette!

Crispi et Djo a dit…

Du direct dans le chaudron, y a rien de mieux!

Crispi

Paco a dit…

moi aussi je te comprends! Je voudrais bien vivre au chaud, mais dans la même ville!