jeudi 8 mars 2012

Quand tout se place

La lumière est douce et soutenue, vue imprenable sur un poteau d’hydro et toutes ses jonctions, une petite plaque noire savamment placée pour ne pas me faire de la lumière toute la nuit, les corridors qui sentent fort le Lestoil, une madame de Gestion qui veut bien répondre à toutes mes questions de nouvelle propriétaire de condo, des planchers doux comme des fesses de bébé. Il fait bon dans mon nouveau palace tout de blanc vêtu …

Le sort semblait pourtant vouloir s’acharner un brin en me rajoutant des obstacles en forme d’intrusion médicale, en tempête de neige le jour J du déménagement, en rencontre forcée avec mes nouveaux voisins du dessous qui se sont retrouvés avec un dégât d’eau causé par la vibration des zambonis sableuses utilisées pour les fesses de bébé mentionné plus haut, en clé spéciale qui reste « djammée » dans la serrure du lobby et en ascenseur bloqué, bref, en moins d’une semaine j’ai fait connaissance avec la moitié du bloc et le concierge et le monsieur ascenseur Otis et la madame folle alcoolique du troisième ! Mais non, je n’ai pas craqué, oh j’ai bien envoyé un petit texto de détresse par un beau 2 Mars mais sans plus. Je me suis plaint sur Facebook à tous mes merveilleux amis réels et virtuels qui m’ont été d’un secours abyssal mais bon … pas de crise de nerfs de fille à boutte. Même avec un coeur en charpie.

Entre le début d’une certaine fin et le recommencement de quelque chose de neuf, il y a eu des adieux, des au revoir et pleins de rebondissements tous plus inattendus les uns que les autres. Y’a pas juste les meubles qui se placent. La vie aussi. Qui prend des tournures belles et réconfortantes, qui se pare de ses plus beaux atours et qui sent le renouveau ! Je suis une des rares blogueuse qui peut se vanter d’avoir tout ce qu’elle souhaite, d’être entourée comme pas une, d’avoir des vœux exaucés, que mes prières sont entendues (au nombre de Dieux que j’implore, ça aurait été weird que pas un seul ne m’entende) et qu’au volet besoin de base, tout est complet ! Je n’aurais pas cru ça il y a quelques semaines honnêtement !

J’avais mis le blâme de mes grandes peines sur le froid, la grisaille, j’avais surement raison puisque tout s’adoucie en même temps que la température, avec le soleil qui inonde mes murs blanc pur, en allégeant les couches de vêtements et en laissant le vent tiède se battre avec mes cheveux longs. Le printemps arrive messieurs dames ! Promis !

Le bonheur aussi !

1 commentaire:

Grand-Langue a dit…

J'imagine un peu quel fut votre état d'esprit. C'est un grand changement, un changement important. Ces inconvénients ont fait que la déception a remplacé la joie.

Mais voilà, on vous l'a sûrement dit, la joie et le bonheur de votre foyer seront graduels et permanents. Tous les inconvénients matériels seront vite réglés.

Bon il y a cette femme alcoolique du 3ème... il aurait pu s'agir d'un tueur en série!

Tout doucement, peu à peu, vous prendrez possession de votre domicile, vous ferez de cet endroit votre repère.

Grand-Langue