dimanche 30 août 2009

Cougar et autres félins nocturnes


Sur un dance floor près de chez vous, une femme se trémousse le popotin une fois par semaine, pratiquant ainsi ses mouvements fluides, assaisonnés de moments sexy, de claquements de doigts joyeux.
Elle a le corps souple et du beat, dance d’un genre agile et élastique sans relâche.
Son exutoire en est un ludique et la met dans une grande transe. Naturelle.
On ne saurait pas vraiment lui donner un âge.
À moins qu’on ne se rapproche de très près de son visage, tout de sa personne respire la jeunesse et l’énergie !


Mais c’est du bluff tout ça ma chère !
Heureusement qu’elle ne fait pas son âge parce qu’immature et folichonne comme elle est, si elle avait l’air d’une matante, elle passerait pour un peu folle, un peu sénile.

Les clubs, les after-hours, les événements de type Rave ou Skins regorgent d’ex-jeunes minettes qui font tout en leur pouvoir pour envoyer promener la gravité, tirer la langue à l’usure, faire un doigt d’honneur à la cruauté du temps qui passe, faire comme si ce visage un peu fané n’était pas le leur. Elles poussent plus de métal au gym que vous messieurs, se tournicotent comme des serpents dans les cours de yoga-extrême, mangent ultra-grano, se bourrent de vitamines venues de pays lointain, s’injectent des virus grossissant leurs lèvres, ont de jeunes amants, découvrent le lesbianisme récréatif, font de l’extasy dans la plus grande liberté, s’habillent écourtiché et se bronzent intégral 2 fois par semaine.


L’étape suivante est la rénovation plus sérieuse, remonter ce qui descend invariablement, s’habiller en collégienne, se faire des lulus, prendre encore plus de dope, se retrouver dans les endroits où l’on essaies des trips de cul un peu plus hard, en groupe ou en petit comité en se disant que toutes ces substances illicites embrouille un peu la vue et que les rides ne paraitront pas tant que ça finalement …


Tout ça dans un but suprême, celui de repousser la mort le plus loin possible, emmagasiner le plus de bonheur qui soit, vivre une liberté toute adolescente soit-elle avec le plus d’intensité probable et tant qu'à y être, essayer le plus de trucs possible avant que ce ne soit plus faisable.


Les amis fifis le font depuis belle lurette mais l'ex-jeune-fille dans les clubs est un phénomène plus récent et plus répandu en cette ère de société de loisirs et de stupre, comme si on ne voulait plus que ça s'arrête jamais !

Pour ceux et celles qui aiment danser et se faire défoncer les oreilles sans passer par toutes ces étapes justement, il est difficile de faire fi de son âge en comparaison avec la clientèle des bars dits mainstream même si on se tient bien, qu’on ne se démonte pas trop la cervelle avec des « stuffs à mouches » vendus par les motards, qu’on reste dans les limites du montrable côté vestimentaire et qu’on n’est pas trop sur la cruise. C’est dur parce qu’on est systématiquement outcast, on est stigmatisés et observés par les habitués de la place et qu’on risque d’y croiser les amis de son Tiku, rien pour se sentir relax …

Et pourtant, je berne encore les jeunes danseurs, je souris encore aux jolies jeunes filles qui dansent près de moi sans tenter de les séduire, je fais encore tourner de l’œil les plus téméraires qui rêvent d’une « vieille cochonne », je complimente les DJ dans leur booth et je suis encore sur les guest lists … sans me déguiser en petite chatte salopinette du secondaire quatre !


Mes dix ans de moins je les ai parce qu’une passion m’habite.
Juste parce que je n’arrêterai jamais de danser.
J’espère seulement ne jamais finir avec la mention pathétique de Cougar et que mon Zamouri aimera danser autant que moi et aussi longtemps en se foutant éperduement du regard des autres.

Ne jamais devenir sérieux.
Jamais.
Jamais.

vendredi 28 août 2009

Tempo


J’en cause peut-être trop souvent mais je considère que je n’ai pas assez de temps.

Celui que l’on prend pour flâner.
Celui que l’on vole pour dormir plus longtemps.
Celui que l’on emprunte pour lire encore plus de blog plutôt que de travailler.
Celui que l’on prévoit pour s’enrichir.
Celui qu’on n’a pas et que l’on voudrait avoir.
Celui qu’on a, mais qui est compté.
Le temps qu’on a mais qu’on ne voit pas.
Le temps investi qu’on ne retrouve plus.
Le temps caché que l’on prend pour se gâter.
Le temps qui passe et qu’on n’a pas vu.
Celui à venir, déjà trop chargé,
Le temps qui s’arrête, laisse passer un ange, discret.
Le temps de bien faire les choses.
Du temps pour soi.
Du temps pour ceux qu’on chérie.
Du temps perdu, retrouvé.
Le temps qu'il nous reste, qu'on ne peut jamais vraiment prévoir.
Le temps des cerises, à se besogner des pots sucrés.
Si j’étais sans besoins imminents, je prendrais mon temps …
Mon temps.
Ouaip …

jeudi 27 août 2009

Gloire à La Guylaine


Dans un cartier populaire et populeux, sur une rue qui ne paie pas de mine, se cache dans un local petit, sombre, brinquebalant et remitonné au meilleur des connaissances de l’hôte de ces lieux un endroit où l’on regagne presque ses vingt ans.

Depuis le début des années 80, cette « magicienne-psychopop-esthéticienne-épileuse-amie » rentre six matins sur sept dans ce qu’elle appelle pompeusement son Institut, le mascara appliqué, le sarrau empesé, la main experte et la loupe grossissante en place.
Ennemi public numéro un du comédon, elle a minimum 2000 lbs de pression dans les bouts de doigts et fait ressortir les pires immondices de votre pauvre peau qui elle, crie sa joie à grand coup de pores dilatés et rafraichis.

Aucun poil ne lui résiste sous ses élans de sprinteuse Olympique quand vient ce fameux temps où l’on ne peut plus se présenter en mini-jupe sans se faire appeler Gérard.
Et aux folicules récalcitrants, elle brandira son faisceau électrocutant sans mercie !
Elle ne craint aucun « unibrow » embarrassant, armée de ses pinces, prête à toutes les tortures au nom sacré de la Beautée avec un grand B.
C’est aujourd’hui que vous allez être bien dans vot’peau, Foi de Guylaine !

Disciple intransigeante des produits venus de la ville Lumière et qui vous coute une semaine de salaire, elle se gave de bouffe pré-emballée du marché du coin, a l’air de la grande sœur de Audrey Hepburn avec un accent provincial très fort que je ne saurais reconnaître, donne dans le «ça l’a-quand qu’on-y jousent-mainque» lorsqu'elle vous jase tout en vous faisant le massage du visage dont vous n’auriez même pas cru la fabuleuse existence …

Guylaine endure son mari Italien, n’a d’amour réel que pour sa princesse de fille, écoute sans fin les caquetages de ses clientes et se rend même disponible pour un client dépoilé mais qui ne veut que lui parler de ses problèmes avec sa femme.
Elle frotte les cous, les épaules, les minois et les âmes, se penche sur l’actualité validé du 7jours et nous fait pratiquer la lecture de revues à potins que l’on n’oserait jamais acheter.

Embaumées, déculpabilisées, douces et poncées, même les clientes qui ont du partir de notre merveilleux cartier y reviennent parce que Guylaine, du haut de son expérience, de sa tendresse et de sa générosité, nous enlève momentanément la lourdeur du temps qui passe sur notre corps et allège notre tronche de quelques signes de lassitude wish is …

Very nice ! Very pas cher ! Very local ! Very indispensable !
Au plus haut des Cieux qu’elle est, La Guylaine !

Péyesse : Les messieurs ne sont admis que sous recommandation de cliente régulière.

Congomania

Il est l'heure de se remettre en forme !
Voici ma nouvelle Idole !
Je cours m'acheter des running shoes roses !

Vive Leslie !




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mercredi 26 août 2009

Ils sont là !


Mes deux nouveaux Gaulois qui viennent de débarquer à Montréal, directement de Paris.
Un monsieur début quarantaine et sa douce, même chose.
Lui pour un contrat lucratif du côté du Web 2.0 et elle, ben elle, elle étudiera un peu de tout en attendant son amoureux.
Un an.
Les grands enfants derrière, à faire leur nouvelle vie eux aussi, pas de Papa-Maman à la rescousse pour douze mois !
Une année complète au dessus de chez moi, avec leurs petits pas et leurs bruits de vie.
C’est que voyez-vous, j’ai un truc pour les Français …
Le coup du cousin lointain moi ça me touche.
Et j’ai une moitié de Bleue en plus, m’en suis rendue comte un peu tard mais bon, ça doit jouer c’est sur !

Mon Zamouri, c’est la même chose, un French-magnet lui aussi !
Avant de me rencontrer il a été le QG de tous les Français de l’UQAM qui débarquaient à Montréal sans compter leurs amis ainsi que leur famille.
Le couch-surfing saveur Baguette, échanges, rigolades et surtout, une sacrée banque d’adresse le jour qu’il y mettra les pieds avec moi ! Il y a gagné un meilleur ami pour couronner le tout.

Depuis le départ de Celui-Ci, mon cœur n’était pas assez solide pour me retaper un bail complet avec des locataires morrons comme ceux qu’il avait remplacé, trois ans de misères de voisinage de l’apocalypse, ça ne s’oublie pas de si tôt !
J’y reviendrais un jour …
J’eu donc pris la décision de louer le petit deuxième au mois, tout inclus et blablabla …
Malgré le fait que c’était hyper mignon et pas cher pour tout ce qui s’y trouve, je n’ai pas poussé pour le louer, appréciant le silence et la tranquillité des lieux …
En profitant ainsi du momentum pour faire des partys, du bruit, chanter fort, hurler de rire, mettre la musique dans le tapis et ne pas me censurer quand mon Zamouri me fait grimper aux rideaux!
Oh je l’ai bien loué deux fois mais bon … J’en ai surtout profité vu mon horaire de vampire des derniers mois pour me vautrer dans les lits que j’y ai installé et qui sont juste trop confortables sans n’empêcher personne de vivre sa vie de jour au premier étage !

Mais ça fait mal au porte-monnaie toute cette jolie liberté, fallait y remédier !

Donc, un peu fatigué, les valises qui roulent mal, le cheveux en huit dimension et le paquet de paperasse en main, mes deux Parigots, tout nouveaux tout beaux, débarquent dans Rosemeont-La petite Patrie by the beach pour un an, la grande aventure commençant maintenant.
L’aventure d’aller au Marché, de se farcir la Baia di fromagio, les Bixi, le métro avec les cartes Opus, les tips à laisser partout, se faire trimbaler par des taxis Haïtiens qui jasent, qui jasent, les bouis-bouis du coin et la découverte d’une ville fabuleuse, comme un p’tit village accueillant où les gens sont GENTILS et étonnamment souriants comparé à chez eux, d’essayer de comprendre ce que le cousin Québécois raconte et peut-être, peut-être dis-je, se faire chum-chummey avec les proprios d’en bas, qui sait …

Je les envie tiens, moi aussi je décrisse quand mon beau grand veau sera parti du nid l’été prochain (parce que OUI, je lui ai donné une date de décollage figurez vous donc !), ça m’inspire tout ça !
Allez les Bleus !

N.B. : Hier, j’ai vu ce film … et vraiment j’ai eu peur ! Tant que j'ai pas à les habiller un jour ...
Je souhaite surtout que la nouvelle dame ne soit pas comme ça .
Mais non, mais non, je déconne !

mardi 25 août 2009

Vrac salace pour humour agricole


Dans un passé pas si lointain, je décrivais mon amour des gros mots.
En plus de m’amuser à mort, je pratique assidument la mise en valeur des conversations par leur apport varié !
Mais j’ai envie de répertorier pour vous des bijoux de grossièretés qui me furent transmises par des lauréats de la remarque paillarde au fil de ma petite vie.
A- Mise en situation
B- Grossièreté
C- Réaction de la Shirley

So, here we go !

* a-Dans un bureau de poste trop réfrigéré, la nature fait ce qu’elle a à faire au niveau des nibards qui se dégênent et qui tentent une percée à travers le tissus de mon gaminet.
b- « Hé qui sont beaux ton chandail en tricot pointu madame ! » que le postier me dit.
c- La bouche ouverte, les sourcils en arrière de la tête, je reprends mon souffle et je me mets à hurler de rire en sortant avec mon colis.

* a- En remontant la pente du viaduc de la rue Papineau en vélo et en short collant qui est de mise pour un p’tit kit de vélomane avertie, le cul dans les airs et la face toute en rictus de gros effort, concentrée à fond sur mon exploit.
b- « My God ! Je donnerais n’importe quoi pour être ton banc de bécyk ! » me dit le trucker qui a pris la peine de ralentir et de se sortir la moitié du corps par sa fenêtre.
c- Je ne suis pas tout à fait certaine de ce que je viens d’entendre et quand les oreilles me débloque et que l’info va à mon cerveau, je ris tellement que je ne peux plus pédaler et je dois donc descendre de ma monture pour finir mon fou-rire.

* a- Devant passer au boulot par un beau jour de congé pour porter un truc à ma boss, je débarque en costume de fin de semaine, soit le talon haut, la taille très basse, la lunette de soleil qui me mange le visage au complet et le décolleté foutrement plongeant, sur un plateau où l’on ne m’a vue qu’en jeans dégueu et en t-shirt troué, bref full roturière.
b- « Tabarnak Shirley ! Méchante belle paire ! … de lunette, je veux dire … » s’écrie l’éclairagiste dont les sphincters cervicaux se sont rétractés à temps.
c- Je saluais la vitesse à laquelle son esprit vrombissait en riant comme une fermière rougeaude wich means, très fort !

* a- Fière de mon nouvel achat à la vente des cochonneries de la rue St-Hubert (ou le souk du samedi c’est comme vous voulez), je me vante de n’avoir donné que quelques kopeks pour cette merveille qui me va si bien aux copains du boulot devant un café matinal.
b- « Yé cute en criss ton t-shirt Shirley, mais y serait ben plus cute sur le plancher de ma chambre à côté de mon litt’ (plumard-bed), avoues ! » me fait remarquer un collègue bedonnant et sans complexe.
c- Le café en suspend, le verbe coupé en deux, commencer la journée en pouffant de rire est un prémice merveilleux. Merci que je lui dis, mais non merci.

Pour toutes les âneries qui tombent à plat, les grossièretés sans couleurs ni saveurs, pour toutes les insipidités dites avec hargne, ces quelques niaiseries du genre me remplissent de jubilation ! Amen !

En finissant, pour trouver un cadeau drôle, utile ou non, qui a de la gueule et que vous ne trouverez jamais chez Walmart ou un truc du genre, ce petit bijoux de magasin recèle des trouvailles hyper mignonnes, drôles, design et rares et ce, pour tous les budgets.
Attention ! On peut y passer beaucoup plus de temps que prévu !

Tout ça dans le but évidement de faire oublier le post du dessous qui soulevait trop d’amertume à mon goût !
Allez, bizous partout !




dimanche 23 août 2009

Constat graveleux

Dans les six dernières années, j’ai vécu par le biais de mon entourage proche comme éloigné, des histoires de couples, à prime abord merveilleux et faisant l’envie de tous, charcutés par la consommation de porno internet et de chatt cochons avec des madames inconnues sur des sites de discussions adultes et ainsi de suite …


Des consommations masculines, des déceptions féminines.
Jamais le contraire.

Des actes manqués d’historiques pas si bien nettoyés que ça, découverts par des blondes qui voient automatiquement la fin de leur histoire conjugale et qui y voient surtout la fin de l’amour qu’avait leur homme pour elles.
Des gestes que ces mêmes gars là voient comme anodins ou pathétiques, dépendamment du niveau de succès de leur vie amoureuse, de l’envie qu’ils ont encore de leur blonde, du nombre d’heures passées au boulot et de la fatigue qui s’en suit, du besoin non assouvit de chasse ou d’exotisme, what ever, toutes les raisons existent, se mesurent, se soupèsent, se discutent et elles ont ça en commun qu’elles font presque toutes mal.

Certains couples s’en sortent amochés et se retrouvent sur le bout de leur chemin en gravelle de vie à deux. Une fin imminente, triste et amère, des égos méchamment scratchés et des petits cœurs patchés, fragiles et durs à reconquérir, vidés de toute confiance.

D’autres s’en sortent mieux, parlent, braillent, morvent, se vident le cœur et trouvent des solutions pour recommencer à neuf, espérant tant bien que mal retrouver les élans du début ou à tout le moins, se retrouver à deux dans une intimité où de tierce personnes, toutes virtuelles soient-elles, ont mis leurs nez ( et pleins d’autres affaires) sans le savoir directement, une intimité qu’on devra renouveler et rénover de toutes parts, fondations comprises.

Ou font des découvertes inavouées, là c’est une autre conjoncture I guess …

Ce qui me chagrine le plus dans tout ça, c’est surtout les propos recueillis qui au final, sont les mêmes ! À chaque fois qu’une copine est tombée sur une adresse de site à caractère 3Zixes et qu’elle a confronté son chum, les réponses étaient toutes les mêmes des deux parties !

*Blonde : « - Et si tu trouvais un site dans l’historique du nom de Prends-moi-par-tous-les-trous-point-com, tu dirais quoi ? Pénis-Titanesques-point-Cé-HA, tu te sentirais comment ? Grand-black-baraqué-non-stop-toute-la-nuit-point-org, ça te ferais quoi ? »
*Chum : « -Je mourrais ou je casserais tout, c’est simple … »
*Blonde : « -Et ben … »
Fin de la discussion. Fin du problème ? Heuuuu … non !
Les pulsions, plus grandes et plus incompréhensibles que tout ce qui est rationnel …
Pulsions qui font faire des bêtises, indomptables …

Quand ça arrive chez des couples qui ont pourtant des looks d’enfer, sont pleins de moyens merveilleux, gâtés par la vie, sexys et encore actifs au plumard malgré les mauvais timings, là vraiment, j’y comprends plus rien …

Ça donne de ces babillages redondants qui se répètent depuis des lustres sous les toits affectés :

Le coup du jardin secret ? Je veux bien mais encore, faudrait pas que ça t’empêche d’honorer ta Gertrude une fois de temps de temps. Sinon il est temps d’être courageux et d’admettre que tu préfère passer ton temps (virtuel hein ?!?) avec Chiquita Jtelafoue ou Amalia Les Melons parce qu’elles sont plus de ton gout.


Le manque de chasse ? Et la gazelle qui se trouve au salon, peut-être qu’elle ne demande que ça, se faire tournoyer autour et se faire attaquer par surprise, monsieur le Braconier.


Sanctification de la poulette devenue mère ? Au nombre de bonne sœur sexy, d’infirmières ou de collégiennes qui se trouve sur les sites, je crois que la pureté est un excitant plus qu’un turn-off de nos jours, à moins que je ne me goure complètement …

J’en connais qui vont aussi me rafistoler les oreilles avec le beau discours sur la grande supercherie de la monogamie

Ouais d’accord ! Bien d'accord ! Vraiment d'accord !
Et ben fallait être clair et ne pas se mettre en couple en plus de se reproduire, célébrer le célibat sauvage jusqu’à ce que plus personne ne veuille de vous !
C’est de plus en plus en vogue ça monsieur, devriez sortir un peu et mater les vieux grigous qui s’essayent avec toutes les jolies petites minettes du club.
C’est de toute beauté. Et c’est partout !
Thank God qu’il y a des jeunes hommes qui aiment les vieilles croutes bien préservées et qui leur font la fête aussi !

Je crois surtout qu’il sommeille un beau grand Taliban en chaque homme malheureusement. Disciples intraitables du « Fais pas ce que je fais, Fais ce que je dis ».
Heureusement qu'ils ne sont pas tous réveillés !

Et que la facilité avec laquelle on peut se vider la bourse en deux clics est des plus dommageable. Au temps où il fallait aller au dépanneur s’acheter une revue, je suis persuadée (call me stupid) que ça en refroidissait plus d’un et que l’apprentissage du « J’me fais un nœud » se faisait au fil du temps. Apprentissage de l'abdication ? Maybe ...

Je met ici de côté tous les couples qui ne sont plus amoureux, qui sont ensemble par pur arrangement tacite et pratique, qui ont des vies parallèles, qui s’en accommode et qui ne posent pas de questions. Je ne pense encore moins à ceux qui ont des envies qui seraient considérées comme tordues par leurs conjointes, c’est sûr que participer à une orgie déguisé en lapin bleu avec une patate dans la bouche, ça ne se propose pas à tout le monde …

Non, je parle de la fois que mon ex-ex qui n’avait d’yeux que pour moi, sa brunette de 5 pieds 7 aux petits nichons, mince comme un petit rameau et qu’il avait mal caché sa pile de Hustler spécial blondinettes rondes aux grosses canisses …

Quand il a retrouvé son stash, les nichons et les dispositifs génitaux avaient tous été découpés et retirés délicatement et les jolis visages en pâmoison se trouvèrent affublés de moustaches, de cornes et de zippers pour montrer mon appréciation de ses préférences. Mes débuts en scrapbooking disons ...
Et je le quittais pas longtemps après pour mieux que lui, en pleurant … Virtuellement cocue …
Virtuellement mortifiée, oui ...

Je fais donc parti des stats qui me mène à ce constat, tristounet et sans vraies issues.

J'aimerais des explications des fois ...

samedi 22 août 2009

Genetic blues


Quand l’utérus crie qu’il est le temps de l’utiliser à bon escient, j’ai l’impression bien naïve qu’il crie si fort qu’il assourdi tous les autres organes, en particulier la cervelle, dans le but que ça se fasse le plus vite possible.

Procréation et procrastination ont beau rimer, il est rare qu’ils aillent systématiquement de paires !

Quoi que …
Bien de mes copines ont eu la sage idée d’attendre « LE BON » avant de se reproduire et jusqu’à maintenant, les couples que je côtoie qui ont réfléchis un peu ne se porte pas trop mal ou même assez bien pour des nouvelles familles, conciliant boulot, couches sales, amour et loisirs du mieux qu’ils peuvent.

Pour les ceuzes comme moi qui ont fait des enfants en bas âge (non mais quoi, j’avais 21 ans tsé !) et qui se pensaient pas mal too much avec leurs bébés et leurs cheveux rouges, qui se sortaient à peine de l’enfer de la drogue et des partys douteux, le choix aura été surement plus candide et innocent (des fois dans les deux sens du mot). Ceci dit, le résultat reste le même : on met un humain sur le globe de plus !

Le temps passe, fait bien ou mal les choses, les familles se transforment à grands déchirements ou en grands renforcements, avec les hauts et les bas mais la même vérité persiste et signe : Ils sont encore là ! Les enfants qu’on a mis au monde grandissent !

Et comme je disais dans un billet précédent, y’a de ces jours où, sous le coup de la colère, de l’écoeurantite aigüe, on se demande franchement ce qui nous a pris de se propager de la sorte ! Où pire encore, ce qui nous est passé par la tête quand est venu le temps du choix des gènes et des chromosomes, spécialement quand le résultat ne fait que vous rappeler amèrement les mauvais côtés du donneur … mettons.

Par contre, il est émouvant de se dire que l’on a pas fait que des mauvais choix quand le pinacle de l’amour de votre vie fait des bons coups et qu’il a aussi réussi a appliquer les dons qui lui ont été distribués par ce même donneur ET par vous, parce qu’heureusement qu’il a vos bons côtés hein !?! Non mais …

Je me demande sincèrement si les gonzesses ont un sens quelconque pour dénicher le mâle qui sera le père de leurs rejetons ou si cette intuition là fait sauvagement défaut à la femme moderne et civilisée. Je me demande aussi s’il y aurait des enfants sans la proposition urgente des madames à leur tendre compagnon de vie. Sachant que certains messieurs sont de bons papas dévoués et aimants, ça me rassure grandement quand à la quantité encore trop grande des chums qui font encore passer leurs responsabilités paternelles en deuxième, en troisième, en millième …

Ceci dit, c’est un questionnement bien Occidental de femelle moderne mais bon …
Croyez vous que les humains se choisissent en vue de se reproduire encore à ce jour oui ou non … Et ben moi j’y crois plus !


Le coup de choisir quelqu’un qu’on aime au moment précis de notre vie qui en plus aurait les capacités et la volonté de devenir parent, je veux bien, mais un énième sens qui vous dicte mystérieusement la formule magique du mix parfait entre deux code génétiques pour avoir des enfants grands, forts, beaux et intelligents sans que vous ayez à vous poser des questions sérieuses sur le comportement de votre conjoint …
Heuuuuuuuu … pas très convaincue non.
Surtout avec la peine que l’on a à s’imaginer dans le futur, soi-même et les autres, non …
Et basta, bullshit, n’importe quoi, balivernes !

Les animaux oui je veux bien mais l’humain, non.

Il y a 20 ans, j’y croyais dur comme fer pourtant, c’est fou comme le temps passe et les choses changent …

jeudi 20 août 2009

Clair comme de l'eau de roche

Je parle ici du message.

J'en peux plus de la pluie.

Sorry, je m'étais déja promis à moi-même de ne pas jaser météo mais bon ...

Missy le fait mieux que moi ! Rainy Montreal represent !

lundi 17 août 2009

Vrac caniculeux


Ça y’est …
Deux semaines …
Qui commencent NOW !!!
J’ai quelques bikinis, des amies fabuleuses avec des piscines.
J’ai fait un chargement de sac de plage dans ma voiture.
Toujours prête ! Une vraie scout du plaisir et de l’agrément !


Je ferai de la vacance urbaine, ferai ma fraiche dans les trous d’eau en vogue, boirai un peu trop d’alcool, tacherai de me faire des lunchs, pas juste m’empiffrer au resto, bien que …
Travaillerai un semblant de bronzage, j’y tiens vraiment, même si mon grand-père maternel m’a légué une pigmentation de rouquine qui m’empêche de brunir comme une Brésilienne (grrrrrrrrrrrrr) et je ferais fi du temps qui passe sur mon petit corps fatigué et pas mal pocké … Me sacre presque complètement du regard des autres, presque …

Déjà commencé hier en me rendant compte que certains membres de ma famille qui habitent à 3 coins de rues de chez moi avait grandis de pleins de centimètres, que les parents de ces mêmes membres de famille avaient fait de fabuleux projets, j’ai bisouté des bébés collants et pestiférant la chaleur mais qui restent tellement adorables qu’on oublie les braillements lancinants qui vous déchirent les tympans sans pitié. Moi aussi j’avais envie de pleurer de toute façon …

Partie au défilé de la Fierté Gay de Montréal avec le cœur plein de notre belle Pina pour qui la marche contre la violence était dédiée, accompagnée du merveilleux-mononc-fifi et de son bel amoureux chéri, et bois, et bouffe, et rigole, et terrasse, et déambule au bras du plus bel homme que tous ces messieurs veulent me voler : HE’S MINE !!!!!!!!!!!! que je leur dis avec mon grand sourire de championne du monde en vacance !

Le T-Dance n’était par contre pas le plus enlevant, beaucoup de Personnages, de garçons-fille, de filles-garçon, de jeunes hommes en bobettes et de messieurs en bedons ronds, pleins de corps gluants et odoriférants, canicule oblige. Beaucoup de drogues et d’alcool, des fois drôles, des fois si tristement triste …

On y aura vu deux gentils policiers sommer une jeune Dyke de remettre son top de bikini, j’ai failli faire une blague mais je me suis retenue … au nombre de bonshommes over-weight avec des gros nichons pendouillants, j’avais envie de dire aux constabulaires d’intervenir auprès d’eux aussi mais bon …

Je ne suis pas Gay, je ne suis pas un homme, je ne suis pas grosse et je n’ai pas de gros nichons pendouillants alors hein … de quoi je me mêle !?!

J’ai ri de ma blague avec mon Zamouri seulement …

Ce soir, première d’un film auquel j’ai pensé très fort à chaque fois que j’étais malheureuse sur le dernier plateau … 1981 de Ricardo Trogi à l’affiche dès demain je crois.
COUREZ LE VOIR !!! Ce film fait parti de ma main gauche !!!

Main gauche ? Quequsecsa ? La main sur laquelle je compte les films parfaits sur lesquels j’ai travaillé. Un film parfait est égal à ceci : Lecture du scénario géniale, tournage de rêve, produit fini satisfaisant au possible. Les trois étapes n’étant jamais ou presque pas remplies avec succès, ma main gauche, après 26 années à « faire des petites vues » vient tout juste de se remplir avec ce film précisément …

Petit doigt : Requiem pour un beau sans-cœur (long métrage) Québec
Annulaire : Margaret’s museum (long métrage) Canada
Majeur : Ce cher Olivier (télé-série) Québec
Index : 300 (long métrage) USA
Pouce : 1981 (long métrage) Québec

Voilà …
Have a sticky-sweaty semaine !

vendredi 14 août 2009

Bikini rocks


Out, le tournage de l'apocalypse
Exit, les morrons dans leur States pas si unis que ça
Fini, les horaires de mongols
Terminé, la gestion d'incompétents
Niké de ta mère, les crises de (never will be) vedette
Achevé, le travail bien fait dans notre département du tonnerre
Clos, le dossier pour l'emballage du projet cucu-la-praline
Couronné de faux aplaudissements, l'acteur principal from hell
Ciao Bye, les deux gourdes avec trop de droits , qui n'ont aucune idée de ce qui se passait


Et maintenant, pour couronner ce fiascogate du cinéma pour ados ...


Hello la tite robe et les talons hauts au party de fin de tournage !
Bonsoir les drinks en quantité industrielle !
Enwoye que je te swing la bacaisse dans le fond de la boite à bois !
Par icitte le bitching session de haute voltige !
Et souquez les artémises que je me défoule border line pas propre !
Colle, smootche, sqeeze et serre les preux compagnons d'infortune qui ont survécu !
Amitiés jetables peut-être mais Ô combien passionnées.
Allez hop la gorge irrité de trop rire !
Pètage de bretelle réglementaire aux beuveries libératrices de fin de projet,
Maudiiiiiiiiiiiit qu'on est bons dans not'job NOUS !!!!!


Demain matin, mal de bloc assumé et joyeux en compagnie de mes deux hommes dont je m'ennuie comme si j'étais en Chine depuis tout ce temps.

Demain matin commence un lézardage caniculeux bien mérité de deux semaines bénies.
Dormir, dormir, dormir ...
Me manque plus qu'une piscine et un bikini à mon bonheur ...

mercredi 12 août 2009

Magicienne dans le fast lane


Ange démoniaque à la verve coupante
Maniant le peigne et la brosse avec volupté et irrévérence
Les hauts tellement hauts
Les bas tellement turpides, innommables
On se sera jamais assez vues
Fée méphistophélique aux cheveux rouges
Façonnant les sculptures de ces tifs que tu as su étourdir
Embellir
Cachant les pires douleurs dont tu ne parlais jamais, ou si peu
Tout en faisant les gens beaux
En te trouvant si laide que tu t’étourdissais, toi aussi
Une fois ici, une autre fois là-bas
Avec un homme ou aimant une femme
T’auras jamais fais ça simple ou comme les autres
Tu ne seras jamais rentrée dans les rangs
Fabriquant ainsi ta grandeur
T’enlisant dans ta démesure

Que les racailles sans scrupules et sadiques qui t’ont fait du mal
Pourrissent en enfer
Que ceux qui t’ont aimé sèchent leurs pleurs
Plus personne ne peux te blesser maintenant
Même pas toi

Love ya sexy


Repose en paix Pina

dimanche 9 août 2009

Leçon sur l'amitié

Sur une note plus humaine que le billet du dessous ...

Merveille de film.

Malicious Mean Mylady en 40 jours


1- La seule arrivée en première classe à Montréal. Le réalisateur a pris la classe affaire …
2- Pour les visites, en préparation du film, la demande d’un véhicule à grandes fenêtres.
3- Demande de valet qui stationne son char à elle, elle-même n’ayant le temps que de lancer ses clefs sur le bureau de la Directrice de production.
4- A enregistrer une des plus longue liste d’équipement pour un tournage considéré comme « petit » au service de location d’équipement cinématographique qui en a vu d’autres.
5- Rote à qui mieux mieux.
6- Pète sans vergogne.
7- Se cure les dents par succion constante, bruyamment et ce, toute la journée.
8- Parle très fort.
9- Ne dit jamais s’il-vous-plait. Fait sentir tout le monde comme s’ils étaient à SON service.
10- Ne dit jamais merci. Fait regretter tout le monde d’avoir obtempéré à la demande.
11- Se gratte la moule en parlant à ses collègues en clignant d’un œil.
12- Refuse systématiquement toutes les propositions faites par ses coéquipiers mille fois plus expérimentés et répète la même chose en d’autres termes deux minutes plus tard comme si l’idée venait d’elle.
13- Fait faire des visites de TOUTES les locations à la fin des journées de 15-17 heures.
14- Fait sortir tellement d’équipement pour rien que les gars qui travaillent pour elle sont épuisés morts à peine la moitié du film fait.
15- Déteste le premier assistant réalisateur qui souligne le fait que son éclairage prend trop de temps et se met à comploter dans son dos.
16- Réussi à faire disparaître son ennemi juré en léchant le cul du réalisateur si profond que sa prostate s’en trouvera repoussé en des fonds intestinaux jamais soupçonnés.
17- Commence alors le règne de Malicious Mandy dans toute sa nouvelle supra- puissance.
18- Crie que l’éclairage est prêt quand ce n’est pas vrai et que les pauvres éclairagistes courent avec le matos à bout de bras en essayant de ne pas se tuer.
19- Fait attendre deux, voir trois heures toute une équipe de tournage sous prétexte que les scènes de nuit, c’est très long à éclairer.
20- Décide alors de ne faire que des gros plans. Tant pis pour les magnifiques costumes et les grands décors qu’on ne verra pas et qui ont couté une petite fortune …
21- Une fois le premier assistant réalisateur parti, elle fait la demande de prendre son appartement qu’elle trouve mieux que le sien .
22- Fait voyager son mari et sa fille d’Australie en première classe aux frais de la production.
23- Fait engager un tuteur de français pour sa fille, au frais de la production encore.
24- Ordonne qu’on fasse la visite de la location la plus connue de tous les techniciens d’éclairage, plans à l’appui, après la plus longue journée de tournage depuis le début du film. Tous vocifèrent entre leurs dents.
25- Se tord la cheville en courant dans les tracks de chemin de fer de la dite location, sous les fous rires de ses coéquipiers qui se disent tous, « Bien bon pour elle ! » Compassion zéro !
26- Passe la nuit à l’hosto sous l’œil moqueur de la directrice de production qui se fait chier avec elle depuis le début de la production et se fait reconduire chez elle en limo sous prétexte qu’elle ne peut plier sa jambe …
27- Fait la demande d’une chaise roulante pour le plateau de tournage pour qu’on la roule partout.
28- Hypothéquant le travail de tout le monde à force de se faire rouler ici et là, la demande est faite d’engager un esclave pour Malicious Mandy seulement.
29- Elle le fait congédier après deux jours. Raison ? Pas assez intelligent. Hé oui. Ça prenait un PHD en astrophysique doublé d’un docteur pour la pousser dans sa chaise roulante et lui apporter une bouteille d’eau …
30- Elle s’est fait venir un spécialiste sur le plateau pour faire le suivi de sa cheville, diagnostique final ? Entorse légère. You guys have the shittiest doctors in the world, furent ses derniers mots concernant les gens qui lui ont prodigués de si bons soins.
31- Entre deux boitages assistés d’une canne ultra-légère dont elle s’est servie surtout pour pointer les endroits où elle voulait installer des lumières, elle oublie de boiter quand les producteurs sont absents.
32- Une envie soudaine de caca survenant, il n’est pas question de se plier aux lois de la location hyper-compliquée et elle ira donc faire son transit intestinal dans la bécosse à 75 0000 dollars interdite d’accès plutôt que d’aller en bas comme tout le monde. Résultat ? Elle bloque la toilette avec son étron de compette et beurasse l’ensemble de céramique Italienne sans se sentir mal le moins du monde et annonce à sa bande ceci : I took a huge dump of shit and my poo is stuck in there, who should i say that to ?
Évidement, l’assistant de production de plateau sera le chanceux qui devra effacer les méfaits de la mal-élevée avant que le responsable de la location ne s’en rende compte. L’envie de lui foutre au cul le rouleau de tape « danger » qui barrait la porte n’a pas cessé depuis cette soirée là …
33- On a appris que depuis la malheureuse chute, le mari de la Mother of all bitches doit la laver puisqu’elle ne peut le faire elle-même ainsi que sa fille qui elle, doit lui laver les dents (???). C’est vrai que le pied dans une attèle, ça manipule mal une brosse à dent …
34- Elle a quand même prévu le coup en faisant la demande d’une infirmière qui la lavera lors du départ imminent de son chéri, c’est tellement difficile de se prendre une douche le pied en dehors du rideau , ça prend une spécialiste en aqua-thérapie venue tout droit des instituts Clarins ou des sources Evian . Non mais …
35- Les visites chez le physiothérapeute sont maintenant monnaie-courante, tout le monde la connaît et tout le monde lui propose des massages, des spécialistes et des bandages derniers cri, tout cela à prix d’ami … L’hypocondrie se porte à merveille et génère des dollars ( dela production bien sur)!
36- Son pied gauche étant (supposément) si gros que les jeans ne passent pas, elle pressera la production de lui faire acheter 6 paires de pantalons de yoga de chez Lululemon à 150$ chaques pour qu’elle puisse mettre son attèle confortablement.
37- Son chéri parti avec tous ses souliers gauche à sa demande, elle a sommé la production de lui faire acheter deux paires de running shoes (complete) pour qu’elle puisse aller chez le physio et faire des galipettes sur le treadmill en toute simplicité et confort.
38- Sentant un rhume poindre, elle a demandé qu’on lui achète des mouchoirs en cotton de fil d’Écosse parce qu’elle ne prend pas de mouchoirs de papier, ça c’est pour la plèbe évidement.
39- Il ne s’en fallait pas plus pour que l’on fasse appel à un otorhinolaryngologiste issu de McGill pour venir vérifier toutes ces jolies cavités pleines de mucus terrifiant. Monsieur Face de cul en a profité aussi, vu qu’il parle du nez et que ça la foue mal pour devenir autre chose qu’un joli visage sur du papier glacé. Malheureusement, il ne peut pas te greffer un cerveau monsieur Face de cul …
40- Malheureusement, ce billet devrait s’arrêter ici, le tournage ayant été si retardé par cette grosse pouf sans talent, 4, peut-être 5 jours seront rajoutés à ce tournage qui n’en fini plus de finir et qui nous a bousillé solide notre amour du métier. On a jamais fini une seule journée de la façon prévue, on a tout pelleté vers l’avant, le monticule devenu Everest on aura jamais assez de temps, de patience, de jugement et de bonnes manières pour finir tout ça en beauté et en douceur …

J’avais pourtant commencé en me disant que je n’avais jamais travaillé avec une Femme Directeur Photo, que son look de cheveux bleechés et de vilain rouge à lèvre cheap lui donnait un petit je ne sais quoi, que son accent à couper au couteau venu du pays des kangourous était drôle et différent, que dans son jeans à taille basse, elle faisait fi de ses rondeur et qu’elle rockait en tabouère, yo yo sista pis toute le kit de mauvaise foi de féminisme qui se joue de moi de temps en temps …

Je me dis maintenant, sans retenue, qu’une femme ou un homme, mal élevé, c’est la même maudite affaire, que cette grosse tarte avec son muffin top qui sort de ses jeans à taille basse ( pas parce que c’est la mode que ça va à tout le monde !) ne dit que des ossssties de niaiseries à la journée longue avec son accent de marde que personne ne comprend sous ses airs de médame pincée pet-sec avec un gout de chiotte , que c’est un profiteuse opportuniste de haut calibre et maaaaaaaaaaan qu’on a tu hâte qu’à décrisse !

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa … ça fait du biennnnnnnnnnnnnnn …


Je terminerais en disant que la production , les gens de la ville des Anges, plus précisément de la compagnie qui l'engage, sont des pauvres naifs de première classe d’endurer et de payer tout ça …

Malicious Mean Mylady, time consumming madam from hell , you are out in 5 days !

dimanche 2 août 2009

Déprime passagère


Comme une envie irrésistible de me plaindre.
Qu’on m’écoute et qu’on me dise : -« Pauv’tite Shirleeeeeeeyyyyy … »
Qu’on me prenne en pitié mais pour vrai hein !?!
Surement le trop plein de cumulus et de nimbus larmoyants au dessus de nos têtes, mais ...

Dégoutée du film sur le quel je boulotte.
Désabusée du manque de bonté des gens et de leur absence de bonne foi.
Fourbue des heures travaillées.
Tannée d’être l’otage d’un horaire qui change à tous les deux jours.
Horaire de jour qui se transforme en horaire de nuit et qui nous bousille le week-end.
Écoeurée des imbéciles à qui j’ai à faire.
À deux doigts de lancer la Directrice Photo du quinzième étage qui vaudra un billet en 40 parties juste sur elle.
Blasée du manque de couille de la masse qui grommèle entre ses dents sans jamais dire tout haut ce qu’elle pense tout bas.
Lasse de m’ennuyer de ceux et celles que j’aime.
Désir maladif de m’enfermer dans ma cuisine et de construire des festins pour ma meute.
Appétence goulue de remplir le carrosse de fruits et légumes et de se vautrer dans l’abondance entre amis.
Envie idiote de bronzage et de bikini. Je sais je sais, il pleut mais bon …
Tellement hâte de profiter du temps qui passe que je serais presque capable d’aller à contre-courant de ma nature profonde.
Besoin intense de me vautrer dans les bras de mon Zamouri et de l’honorer 3 fois par jour.
Vive soif de me perdre dans un livre, un gros.
Essayer le Pilates et me dire que non, je n’en ai pas besoin …
Redevenir une bonne danseuse de salsa.
Dormir, dormir, dormir, mon Dieu !!!

Y’a de ces jours où je me dis que j’aurais mieux fait d’aller à l’école, d’avoir une job normale, de prendre des cours de n’importe quoi tout les Lundi soirs à 7 heures et de savoir la date précise de mes vacances en allant au même endroit chaque jour, rang de perle et laptop …

Mais si c’était le cas, ce billet n’aurait pas le même titre, il s’intitulerait « Dépression sans fin » …