dimanche 29 août 2010

La fois où j’étais pas contente de travailler en cinéma

Pour le ¾ du temps, je suis heureuse de ce que je fais dans la vie.
L’autre quart est celui qui me rappelle qu’on est un peu en otage avec nos heures infinies et les horaires qui changent au gré du temps, des imbroglios et des complications.

Quand il y a urgence, on peut se sauver du boulot, tout le monde est remplaçable, on se le fait dire assez souvent, mais …

J’ai manqué à l’appel seulement 4 fois en 26 ans. C’est une bonne moyenne au batt comme on dit.

1- Mon Mister Fiss avait 4 ans et une otite d’une violence inouïe et la gardienne qui s’occupait de lui une grippe de type H1N1 qui vous cloue au plumard et qui vous fait voir des éléphants roses à pois mauves en tutu. Je suis restée chez moi à m’occuper de mon p’tit schtroumph qui n’en menait pas large …

2- Sur le tournage d’un film fantastique pour enfant, l’année du verglas, une grippe virulente a attaquée tous les membres de l’équipe de tournage un à un. Je me suis rendue le premier jour mais comme je m’évanouissais à tout bout de champs, on m’a renvoyée chez moi. Les joies de l’air recyclé en studio. Bonsoir la promiscuité et l’échange de microbes !

3- Toujours mon Mister Fiss encore à l’âge de se faire appeler Tiku a, un jour du mois d’Août, décidé d’aller voir les dessous d’une voiture … en mouvement. Le vélo tout tordu, un vol plané 5 mètres plus loin, une conductrice complètement ahurie et une gardienne à l’appel pour aller faire un tour d’ambulance plus tard, le coup de téléphone qui m’a littéralement sciée en deux. Fallait évidement que ça tombe un jour de tournage avec 200 figurants, 8 rôles, 1 acteur fou, 5 doublures et 5 cascadeurs sur les quais du Vieux Port. Remplie comme journée … Je suis partie chez moi en brulant tous les feux rouges et en ne faisant aucuns stops. Et je ne suis pas venue le lendemain. Tout était bien qui finissait bien mais bon …

4- Dernièrement, j’ai eu un 14 Août qui aurait du s’étaler sur 3 jours. Party de crémaillère, mariage d’ami, souper avec potes mais tout ça prévu depuis des mois. Ça tombe bien j’ai congé, me dis-je … Et ben non Championne ! On load le "trailor-costume" ce jour là puisque tout est trop dernière minute ! Et ben j’ai pas pu tout annuler de peur de me faire renier par ma famille au grand complet et perdre un ami trop trop cool …

Mais dernièrement, j’ai du attendre jusqu’à la dernière minute pour envoyer mon RSVP pour un évènement déjà bien médiatisé et vu que l’horaire du film sur lequel je travaille ne bougeait pas, j’ai du appeler, la mort dans l’âme et donner ma place à quelqu’un d’autre … En plus que cette soirée fut épique au niveau costume sur le plateau, si j’avais manqué à l’appel, j’en connais qui aurait sacré et piqué une poupée vaudou en mon honneur.

Sauf que j’ai raté une belle occasion d’être présente dans un moment ultime de bonheur pour un membre de ma famille côté paternel que je ne vois pas souvent. Quand mon Papouth est parti au ciel, je ne me sentais pas le courage d’y aller aussi souvent et peu à peu, le temps et l’éloignement ont fait les choses … On est bien moins proches. J’ai pourtant des souvenirs doux et ludiques du temps passé en compagnie de mes cousins-cousines dans le verdoyant Oka, les tontons sont devenus Grand-père, les kids sont des adultes, les aïeux sont en terre ou un pied sur une pelure de banane et l’autre dans un cercueil mais bon … Force est d’admettre que j’ai toujours été un peu plus intime du côté maternel. De là les grands éloignements …

Jeudi le 26 a été la fois où j’étais pas contente de travailler en cinéma, où j’aurais voulu « caller » malade et faire preuve de rapprochement … Je n’ai pas pu …

Ceci dit, je ne m’empêcherai pas de faire mes vœux personnalisés aux mariés même si tous les souhaits ont été faits par la province au complet, j’aspire à ce qu’ils soient heureux à jamais, d’être en santé jusqu’à leur mort, de rire un max, d’accumuler les cool-points dans leurs business, d’exceller dans l’éducation de leurs belles petites et grandes crevettes d’amour, de vivre leur départ du nid familial avec sagesse et philosophie, de continuer à se faire de belles surprises et de s’émouvoir l’un l’autre, de rester beaux longtemps, de s’ébahir jusqu’à la fin des temps et que leur couple en soit un d’exemple de bonheur pur qui passera à l’histoire. Les Bonny and Clyde du show-biz Queb, brillants par leur douce complicité et leur grande capacité à la félicité. Solides.

Timou et Yo, même de loin, je vous aime et je vous envoie mes vœux de bonheur comme seuls vous savez le construire ! Plein, plein de tendresses et de câlins !

La Shirley

Photo 7jours.canoe

samedi 28 août 2010

Sal temps pour le son

Extérieur- Jour, Appartement du rôle X.

Toute l’équipe s’affaire à commencer la journée depuis un moment déjà, les acteurs et actrices embaumés, grimés et déguisés débarquent et se font une habile mise en place de ce que sera le lot de scènes à tourner dans les prochaines heures avec le Grand Marabout.

On ajuste le cadre, l’éclairage et les retouches maquillage-coiffure-costumes et enfin, la pose de micro cravate pour enregistrer les savants bavardages de nos protagonistes lorsque l’on criera ACTION ! Le tout se fait aux alentours d’un joli parc tout vert et bucolique.

Et tout ce que ça apporte de sonore …

-Et que je te croasse la corneille en plein dialogue, mais juuuste sur le dialogue hein ?!?
Elle s’arrêtait entre les prises la salope ! Comme pour faire exprès !
-Et que je te sirène le char de police et l’ambulance. Il y a urgence !
-Et que je te tondisse le gazon verdoyant, il en est grand temps.
-Et que les cloches de l’église sonnent, sonnent, sonnent et carillonnent !
-Et que je te balaie-mécanise la rue, faut que ce soit propre.
-Et que les enfants se défoncent les poumons dans la cour d’école juste là, là !
-Et que le gros clébard enfermé dans la maison avoisinante jappe son envie de pipi ou la garde féroce de son territoire.
-Et que le "boum-boum-car" qui passait par là nous partage ses goûts pour le gangsta rap à fond la caisse.
-Et que les badauds qui ont échappés à la forte vigilance de nos vaillants assistants de production se posent de grandes questions et ce, le plus fort possible : « -Hey ,check! Un film ! C’est qui les veudettes ??? »
-Et que le facteur monte toutes les marches de tous les escaliers avec entrain, le pied bien lourd.
-Et que des conducteurs mécontents klaxonnent leur contrariété face aux lambineux qui scènent pour voir ce qui se passe sur cette petite rue pourtant si tranquille d’habitude.

Sans compter que notre réalisateur (comme tous les autres d’ailleurs …) profite de quelques moments de silence pour diriger ses actrices pendant que ça tourne …

Le beau Jean, venu de France, fait non de la tête aux 5 minutes, se tape les cuisses, piaffe de déplaisir et se dit en lui-même : Sal temps pour le son …

Et il a raison !

vendredi 27 août 2010

Programme sport-étude

J'aurais eu la motivation dans le tapis !
Je n'aurais jamais manqué un seul cours !
Peut-être même que j'aurais été bonne ...


BEAT BREAKERS from Christopher Bagnall on Vimeo.

samedi 21 août 2010

Only on movie sets

Dans la dernière semaine, un réalisateur a dit, devant une trentaine de personne, la voix tonitruante pour que l'interressé entende son message, ceci : L'IMPORTANT C'EST QUE LE GLAND SOIT SORTI !!!

Et moi de dire, juste assez fort pour que les gens m'entendent sans sortir le Chef de son élan créatif :
OH YES INDEED !!!

Évidemment cette phrase sortie de son contexte a l'air grivoise à souhait d'où la quantité incalculable de niaiseries qui se sont dites ensuite mais pourtant, on parlait bien ici du fruit du Chêne qui a la fâcheuse habitude de tomber dans le fond des piscines et sur les terrains pleins de gazons, que l'on ramasse ou que l'on lance au loin, si possible lancé pour qu'il soit sorti hors du cadre de la caméra ... Et ce jour-là, c'est ce qui était important !

Des lancées du genre, il y en a des centaines par jour, si vous êtes assez vites pour toutes les attrapper, vous seriez heureux sur les plateaux de tournage parceque les fous rires contagieux en chaine vous donnent envie d'aller travailler ! C'est pas un endroit pour ceux ou celles qui ont les doigts dans le nez, on travaille fort, on reste debout très tard mais putain qu'on rit ! Et on s'émeut ! Et on se caline ! Et des fois, on est heureux du résultat en plus ! On dirait que ça risque d'arriver avec celui-ci !

dimanche 15 août 2010

Dimanche douceur

Voyez ...
Je me dis souvent que la vie va au gré du temps, je ne me pose pas de question sur mon signe, je ne consulte pas de carte du ciel, je crois en une bonne étoile et j'aime à causer aux morts en leur demandant deux ou trois faveurs ... ils n'ont que ça à faire come on !

Dernière fin de semaine normale avant de replonger cul par dessus tête dans le tourbillon d'un nouveau projet, complètement différent du p'tit dernier et j'ai réussis à me spliter en 6 et accomplir ceci :

Aller au resto en amoureux avec le plus bel homme du Canada (Zamouri), tester un nouvelle lingerie rose nanane à frills, test concluant merci, me reposer en m'enfilant 12 heures de sommeil de la juste (Mr Grevisse ne me lapidez pas), me refaire bichonner par la plus enceinte des manucuristes histoire de taponner les acteurs avec des mains ragoutantes et avoir des ongles qui me servent de dé à coudre en cas de retouches vestimentaires urgentes sur le plateau (peut-être que je pourrais passer ça dans mes impôts dis donc ...), été dans un diner champêtre dans la nouvelle maison de ma Tatie Deluxe fraichement rénovée.

J'y ai rencontré une cousine germaine jusqu'à présent inconnue, charmante et son fils absoluement chou et attendrissant de 13 ans qui veut être auteur, son mari gargantuesque avec une présence de coach de football Américain, j'ai su leur histoire de famille peu commune qui risque fort de se retrouver décortiquée dans le roman que cette cousine est en train de pondre, bizouté ma Titemère, fait des blagues avec les autres Taties et cousins, joué au jeu de l'Oie avec les enfants de ceux-ci, cueuilli des roches avec la petite dernière qui fêtait ses 2 ans et m'ennuyer de Mister Fiss qui manquait à l'appel étant dorénavant un machiniste de cinéma prisé et occuppé !

Fallait se sauver de ce moment bucolique pour aller se faire tout beaux Zamouri et moi dans le but d'aller festoyer avec des copains qui se mariaient après 11 ans de vie de couple et de famille, p'tite robe et talons hauts pour aller se trémousser sur du Top 40 des 30 dernières années avec une trâlée de matantes et de mononc' inconnus qui se sont donnés à fond sur du Maillekeul Djaksonne et qui ont fait moult air-guitar sur ces bons vieux Rolligne Stône. Pas vu le marié plus d'une minute, trop occuppé à entertainer les 150 convives alcoolisés ! Tout y était ! Des enfants chics tout dépenaillés de trop courrir partout, des amis intoxiqués qui se croient ultra sexy en faisant des mouvements de bassins maladroits, des couples qui renouaient en danse lassives influancés par tant de romantisme et des parents incapables d'arrêter de sourire !

Mon Dimanche se passe à récolter les dernières babiolles nécéssaires au tournage, à la non-cuisson de mets délicieux prêts à emporter sur le plateau qui d'habitude nous fourni le cuistot qui nous refile ses sandwichs et ses délicatesses mais rien ne vaut un p'tit quequ'chose maison fait avec amour par soi-même pour calmer les fringales de journées de 14 heures sans digérer les snacks de trucker pleins de bacon dont je ne rafole malheureusement pas ... Je deviens princesse mais personne n'en souffre !

Je vous laisse sur une chanson interprétée par la belle Kelis, qui a composé cet air après la naissance de son fils et je me permet de la dédier à tous les bébés qui finiront surement par se shaker le booty un de ces 4 et qui nous donnent le gout de se lever le matin, d'embrasser ceux qu'on aime quand ils dorment et d'ignorer le bordel de la maison. Toutes les familles ont leurs histoires et chaques histoires méritent une toune !

Celle-là, elle est pour Jen-Jen, Victor, Simone et Oona qui a deux semaines aujourd'hui. Si vous l'aimez, vous pouvez vous la prendre pour vous aussi !

lundi 9 août 2010

Impression de beauté

Je sais pas pour vous mais moi, j’ai l’impression que je m’embarque sur un bien beau bateau …

Rien n’est tout rose tout le temps dans ce beau milieu cinématographique mais quand on a la nette sensation de commencer un projet qui sera senti de toutes parts, de voir l’inventeur de celui-ci prendre le tout très au sérieux, de partager sa vision avec de pures inconnues dès la première rencontre, me semble que ça donne le gout de se donner à fond.

Ma douce collaboratrice a déjà vogué à bord de son premier navire et m’avait répété combien il était clément avec les bons marins, dur avec ceux et celles qui tentaient de faire dévier sa route, sextant en main, il redirige de main de fer sans lâcher-prise vers le chemin voulu, malgré les brouillards parfois épais de la créativité.

Faut faire confiance et ramer …

En espérant qu’il n’y ait pas trop de tempêtes et que le vent gonfle toutes les voiles, pas juste une, sinon on risque d’avoir le bras mort avant l’arrivée !

Si ça vous intéresse d’en savoir plus, il a cet outil de modernité ici où l’on pourra suivre les déroulements du voyage.

Allez, bon vent ! Le paysage sera surement beau !

P.S.:  Juré que si ça venait à virer en bouette, je ferais comme d'hab ... je ne donnerai pas de nom, je serai discrète comme un mort, je ne ferai qu'une analyse toute humaine et peut-être un peu moqueuse, c'est ma façon de continuer à aimer ce que je fais !

jeudi 5 août 2010

Jeudi juxtaposé

Dans la même journée, je suis sortie prendre ma poste et j’ai vu une petite fille de 6 ans avec les souliers à talons hauts de sa mère dans les pieds qui se prenait des poses sexy toute seule sur le trottoir, je suis rentrée troublée et je suis allé reporter mes bacs de recyclages en levant les yeux vers le ciel pour apercevoir l’immense popotin celluliteux de ma voisine d’en haut sur le balcon, à peine caché par un slip beige et mou, qui fait ses boites pour repartir en France, s’étant fait jetée par son conjoint qui vient de la laisser pour une magnificience Montréalaise de l’âge de sa fille.

Je me suis tapé l’article ahurissant de ce Trou de Cul qui a une tribune à forte distribution sur le web du Québec et de sa vision de 3ième Reich qu’il signe, ponctue et persiste et j’ai en tête toutes les doléances de mes amies de filles qui se trouvent en position d’insatisfaction chronique envers leurs chums, pères de leurs enfants et amants et qui ne jasent plus que de ça. Mêlant ...

J’ai croisé mon lot de femme voilées sur la rue St-Hubert, entourées d’enfants braillards et morveux, des dames Haïtiennes déformées par les multiples grossesses et leur abus de sucre et de gras, des vieilles Matantes Bingo over-poudrées maquillées comme des chars volés qui toussent leurs Rothman King size à « poumon-que-veux-tu » assises sur les bancs crasseux, jasant météo et pestant contre la terre entière.

La gente féminine en prend pour son rhume aujourd’hui … Comme si tout me rappelait qu’être femme c’est comme un chemin de croix par boutt’ ! Comme si la vie me validait mon envie folle de me réincarner en homme homosexuel en santé dans ma prochaine vie.

Non mais sans blague …

J’ai aussi en tête ma merveilleuse Jen-Jen qui vient de donner vie à la plus belle petite minounette du monde dans la joie et la bonne humeur, entourée de son amoureux transi qui ne comprends toujours pas pourquoi il ne s’est pas accordé ce bonheur si grand plus vite, mon autre merveilleuse amie qui renoue tendrement avec son amoureux après une passe difficile, la beauté de voir ma Titemère au loin dans la rue et me dire combien cette femme marche avec une allure altière malgré les affres que la vie lui inflige parfois, mon autre amie incroyable qui offrent ses services à toutes les nouvelles mamans et les nouveaux papas avec compassion et tact, le courage de ma voisine aux grandes fesses qui réussis à faire des blagues malgré son cœur en bouillie et son amour-propre en lambeau, je pense à ma grande fille qui partage l’éducation de son p’tit schtroumph à armes égales avec son chum trop trop tendre et aimant avec sa progéniture, je pense aussi au papa de celle-ci qui par une quantité d’amour insoupçonné a fait en sorte qu’elle soit ce qu’elle est aujourd’hui : une réussite ! Un chef-d’œuvre !

C’est peut-être pas jojo être une bonne femme en ce bas monde, les dames n’ont pas que le derrière de large, leur dos est assez vaste merci, mais une chose est certaine pour moi, on a gagné à la loto juste d’arriver sur Terre en Amérique du Nord juste parce qu'on a des choix.Tout n'est pas uniformisé.
Quelque soit le lot gagné, petit ou grand, l’aide est toujours là si on veut bien le prendre même si la chance, la santé, la richesse et la beauté a été dispatchée assez inégalement parfois. Les marasmes et la bouette qui viennent avec les chromosomes XX peuvent être doucement polis par un baiser, une main sur l’épaule, un grand câlin long et soutenu, un peu de présence, beaucoup d’oreilles et plein plein de chocolat.

dimanche 1 août 2010

Délire de claps

Je ne pouvais pas passer à côté de ce merveilleux montage de tous les "claps" fait durant les longs mois de tournage du film "Inglorious Bastards" de Tarantino.
C'est que voyez vous, mon regard sur petit clip là en est un "from the inside". C'est pas juste cute, plein de créativité, d'inventivité et de bonhommie de plateau, non ...
C'est aussi carrément irrévérencieux, impertinent, culotté et courageux ! Moi je vois ça comme une première !

Surtout quand on sait que certains acteurs et actrices détestent de se faire sortir de leur mood juste avant une scène, qu'un fou rire peut vite faire dégénérer le roulement d'une journée bien remplie si les acteurs se tordent de rire quand il ne  faut pas, que les "loader-clapper" ont enfin pu sortir du sérieux et de la rigueur prescrits pour éxécuter leur tâche avec l'approbation du Maître Tout-Puissant Tarantino lui-même et qu'en plus, ils ont tous été d'accord d'envoyer promener avec fougue un rituel quasi sacré  des codes radio internationaux qui homogénise et facilite la besogne des monteurs en post-production.

J'aurais donné mille piasses pour leur voir la tête en sallle de montage de nuit ...
Je vous laisse un aperçu des fameux codes pour que vous puissiez apprécier la couleur et le panache de ce que j'appelle un "stunt" caméra comme je n'en ai jamais vu en 26 ans de carrière !
Bravo !!!!
A- Alpha, B-Beta, C-Charlie, D-Delta, E-Echo, F-Fox trott, G-Golf, H-Hotel, I-India, J-Juliett, K-Kilo, L-Lima, M-Mike, N-November, O-Oscar, P-Papa, Q-Quebec, R-Romeo, S-Sierra, T-Tango, U-Uniform, V-Victor, W-Wisky, X-X-ray, Y-Yankee, Z-Zoulou ...