dimanche 31 janvier 2010

Pleine lune vs The Educatoooooor


J’ai déjà été un Pittbull dans une autre vie, je me suis fait de la corne sur le caractère à force d’être la paria des classes, je ne supporte pas l’injustice et comme il y en a trop et que ça me fait friser, une fois par mois, c’est comme si j’avais un Afro bien serré !
Pas la fois par mois de Femme là !!! Non moi elle ne m’affecte pas celle-là.

Mais la Pleine Lune par exemple …

Je vous jure que tout ce que je contiens de démoniaque risque de gicler partout ce soir là.

Et quand un imbécile sans façons vient stationner son bolide de pimp accoté sur mon pare-choc, qu’il m’empêche d’ouvrir mon coffre d’auto pour que je puisse en sortir un power-pack de 20 kilos pour booster ma caisse qui a une batterie à plat , pour ne pas être en retard … Je me remplie soudain d’une rage incommensurablement indescriptible.

Je fais ce qu’il me reste à faire après avoir rampé comme une G.I. à l’interieur, sorti la bébelle en m’arrachant le dos, boost, sacre, brasse le matos, fais rire des livreurs qui ont tout vu, range le tout, met le char en marche, laisse réchauffer, prend un rouge à lèvre dans ma sacoche et écris sur la vitre du côté passager : Mange de la marde !!!
Les livreurs pleurent de rire et moi je me dis : « Voilà le travail ! » et je me calme.

Dans la même fin de semaine, mes voisins intellectuels et méprisants sont partis dans leur magnifique chalet laissant la place à leurs progénitures mal élevée assoiffée de party en grosse gang. La fête, c’est génial ! Vital même ! Mais le jam de la bande de deuxième année du Collège Vincent d’Indy dans le tapis jusqu’à quatre heure AM ? Non ! Piano, maracas, ukulélé, guitare et chorale imbibée d’alcool cheap et mélangées ? Non !
Le mur de leur salon étant aussi celui de ma chambre à coucher donne des résultats acoustiques à réveiller les morts et c’est exactement l’état dans lequel je suis : Morte de fatigue !
Comme on en est à la huit cent cinquante septième offense du genre et que ça a déjà mal tourné, la marée de haine qui m’envahie est si puissante qu’elle lance mon corps dans mes vêtements et me fait apparaître par je ne sais quel mouvement météorologique devant leur porte aux vitraux astiqués.

Je tape si fort dans la fenêtre qu’on se garroche pour ouvrir la porte et je me mets à hurler comme une hystérique, je veux voir les enfants du proprio, y sont pas là madame, mon cul qu’ils sont pas là et qui vois-je donc arriver en titubant, madame la pianiste dépressive de vingt-et-un an qui me somme de me calmer, quoi ??????c’est comme ça à chaque fois tabarnak, tu vas-tu te le fourrer où ce que je pense ton orchestre et que je vas-tu appeler la police si j’entend encore un seul son pis gang de malappris j’en ai tu mon esti de claque de vos criss de party ??!!!???!!! que je lui ai dis en faisant du vent dans ses cheveux, postillons à l'appui …

J’ai pu dormir en paix et réfléchir à une jolie missive pour les parents, parfumée sur un papier glacé à fort grammage pour leur expliquer combien ratés sont les résultats de leur pédagogie parentale en général. Bruit, butch de cigarette dans ma cours, pétage de fenêtre du char de mon Zamouri, massacre de l’œuvre de Chopin et absence d’altruisme colossal ne sont que la moitié du constat accablant, je leur en ferai part, Pas Peur !!!

Entre un ti-kit rouge moulant de Night-Rangerisme et/ou la lycanthropie, j’hésite …
En tout cas voici la trame sonore de mes crimes éducatifs qui joue fort dans ma tête...


vendredi 29 janvier 2010

Vrac Multo Frio


Le dernier billet du genre remonte au Premier Jour de l’An de Grâce Deux Mille Dix alors je sens que ça y’est, il fait trop froid pour sortir pour autre chose que du grandiose ou de l’essentiel ! En vrac, ça donne ceci :

* Vous le connaissiez lui et ses Thés Incroyables ? La boutique est belle et illuminée, n’importe qui aimant le thé et/ou les tisanes peut facilement perdre la tête devant les tablettes remplies à craquer de promesses de délices. J’ai remercié Master Card dans mon fort interieur, m’endetter pour du beau et du bon, je peux vivre avec ça sans problème !

* Dernière fin de semaine de Igloofest 2010 et évidement il fait moins mille, je me tâte encore à mettre mon faramineux manteau de poil rose nanane et mon cass’ de poil blanc en forme de boule des années soixante et à aller me faire aller la moon boots mais quand je vois des DJ que j’aime d’ici qui font hurler les gens de joie, toutes mitaines confondues, experts ou débutants de la scène musicale électronique se trémousser en se fichant complètement de ce qu’ils ont l’air, les joues rouges et la morve au nez, je me dis que je pourrais faire un effort et surmonter les Frost-Bites. Et quand je vois ce qui est arrivé la fin de semaine derniere c’est clair que j’ai pas envie de manquer un autre moment magique … Les Roux, vous êtes forts, Ralph , tu m'as émue, toi si stoïque d'habitude !

* Essais d’un Club qui a ouvert ses portes récemment dans le Vieux Montréal pour les adeptes de musique Électronique ce soir. Du nouveau Mesdames Mesdames !!! C’est bien mais j’ai un réel problème avec le fait que le Vieux Montréal soit la nouvelle place branchée depuis 3 ans, en fait ça m’énarve … Sachant que la communauté Italienne détient la moitié des bons clubs de cette ville et qu’ils sont tous passé au Sud et que le Gangstérisme Antillais a pris les rennes de la Main, du centre-ville et du Nord, je suis obligé, moi fille de la nuit de l’Est, de me taper le chemin avec ma carriole plutôt que de prendre des taxis, en vue de dépenser l’argent où ça compte et je dois donc me limiter dans mes drinks, me battre avec les pancartes de parking sur lesquelles je lis « Réservé à la Shirley » mais en fait, je me gourre totalement … J’ai de gros problèmes voyez-vous …

* Dans le même ordre d’idée, je ne comprends pas l’engouement pour cet endroit, noir, mal foutu , qui sert une bouffe avec des titres longs de trois chapitres et qui te sert finalement un fish n’ship à la pâte humide ou du poisson cru du Lac des Deux Montagne déguisé en Thon Japonais et qui te charge l’équivalent d’un compte d’Hydro en plein mois de Février … genre … Je ne me prononcerai pas sur la piètre qualité des Martinis que j’ai pu tester deux fois en deux semaines vu que mes amies adooooooooorent l’endroit et que l'on fêtait des filles merveilleuses. I must be picky …

* Le Yulbiz m’a permis de serrer la pince à ce Monsieur qui est un Maitre du Pesto et qui en plus de s’occuper des trois enfants avec sa douce qui est aussi sa partner in crime, réussis à trouver le temps de partager ses recettes succulentes ! Impressionnée je suis !

Ça ressemble à ça en ce Vendredi trop froid, trop craquant, qui fait tomber les oreilles et qui fait se coller les narines !!! Emmitouflez vous bien !!!

mercredi 27 janvier 2010

Usurpatrix adoratrix


Faut pas se le cacher …
Il sommeille en chaque être humain un « Die hard fan » ou une « screaming groupie » .
Il y aura toujours quelqu’un pour nous ébahir.
Quelque soit la discipline qui vous fascine, un ou une prodige ayant plus de talents que d’autres dans celle-ci réussira à vous catapulter tout là-haut dans les sphères de l’admiration sans borne.
Ça change au gré des âges et des intérêts, qu’on soit un mâle ou une femelle, qu’on soit ultra humble ou méga imbus de sa petite personne.
Qu’on soit riche ou pauvre.
On est tous en pâmoison infantile devant un héros immortel.

Les acteurs et les musiciens ont la plus grosse part de cet amour incontrôlable et gluant.
Les sportifs musclés et les athlètes parfaits raflent leur lot de pitounes en liesse.
Les hommes d’affaires au charisme de requin brassent de gros sous et récoltent des croqueuses de diamants sans scrupules.
Les hommes politiques se tapent des nuées de Meilleures de Classes à lunettes hautement conscientisées.
Les Femmes douées de beauté ont tout ce qu’elles veulent de n’importe quel homme anéanti d’amour.

Et La Shirley fait de l’arythmie et a la bouche sèche au sortir de son premier YULBIZ.
Jamais vu autant de beaux cerveaux dans une même salle !!!
Syndrome de l’imposteur Bonjour !!!

dimanche 24 janvier 2010

Fabuleux Filous


Est-ce qu'une seule et unique personne peut être à la fois dans un atelier du Cirque du Soleil en train de confectionner les plus beaux corsets, faire plein de sport, être barman dans un Club hyper rempli tout le temps, participer à la création de costumes pour des évènements comme le Black and Blue, serveur attentionné et souriant, tenir des rôles muets de Gladiateur, faire des figurations sur les plateaux, voyager, prôner les efforts de ses amis pleins de talents qui font des trucs pour bébés juste trop trop cute et faire les plus belle lampes du monde ???
La réponse est Oui !!!
Sylvain Brochu est le surhomme talentueux dont je parle et vous trouverez ses créations hallucinantes de beauté en cliquant drett icitte !!!

samedi 23 janvier 2010

Anecdote # 173 Cinéma Québécois

À force de se les faire raconter par les vieux, comme des légendes venues du temps des sorciers et des lutins dans la forêt magique, les anecdotes de plateau de cinéma ont pris de drôles de tournures
On les a cataloguées, mon ancienne assistante et moi-même, vu que je m’étais investie d’une mission, celle de ne jamais laisser une histoire comique et farfelue tomber dans l’oubli ! Sauf qu’à force de m'entendre répéter, Maïmo, patiente comme avec une vieille tante gâteuse, soulignait au début du récit, le numéro de classement de l’histoire en question pour se situer dans le temps et pour confirmer qu’elle l’avait déjà entendue 3000 fois.

Il est de ces figures mythiques dans le milieu des techniciens qui ont dit, qui ont fait, qui ont inventé des choses incroyables. Il est de ces histoires qui font encore pleurer, d’autres tellement absurdes qu’elles semblent inventées de A à Z mais pourtant …
Le seul hic, c’est que presque tous les gens qui font partie de la légende sont encore vivants et savent lire. Devrais-je les écrire ici ??? Bof …
Oh et puis zut hein …
Si c’est trop croustillant je changerai les noms et j’installerai un engin qui change les voix et je mettrai des rectangles noirs sur les yeux et tout et tout …

L’anecdote # 173 :

Dans les chics années 80, le merveilleux monde du cinéma peuplé de drop-outs sympathiques et de débrouillards 50 de tout acabit ne fait pas exception à la mode de la prise de drogues illicites en milieu de travail, les vendeurs de cocaïne roulent en Camaro et les passeurs en Corvette noires et or tout en tirant du câble électrique et en installant des tracks de dolly pour les mouvements de caméra. Tech le jour, Pusher la nuit,Bourlingieurs la fin de semaine. Le Clan le plus connu de l’époque a été baptisé par un Directeur photo talentueux et reconnu comme étant la Clique du Verdun-School-of-Cinematography . On s’entend que Verdun n’a pas d’école de cinématographie hein … On s’entend. Mais son lot de malins et de futés par contre …

D’électriciens à éclairagistes, le pas est grand mais jamais trop pour ces 6 dégourdis au passé louche et au patois généreux, aux sphincters cervicaux lousses et aux us de Viking : Travaille fort, parle fort, ris fort, boit fort, fume fort, sniffe fort,fourre fort, tombe sans connaissance la nuit venue !!! Mullet et moustaches, posters de filles tout nues dans le truck, la biere au frett ! Bref, des vrais de vrais !!!

Donc, il fallait aller vite sur cette fin de tournage Américain qui se faisait avec des collègues d’ici et d’ailleurs mais ce n’était pas toujours juste de pousser dans le dos de certains qui devaient courir avec des lumières grosses comme un divan surtout quand la course se faisait contre le ciel qui noircissait à vue d’œil, de là la patience qui rapetissait elle aussi, à vue d’œil …

Quand, dans son escabeau haut perché, ne tenant surement pas un fromage, un des électros du VSoC* a entendu le Réalisateur s’énerver et crier -«Come on, quick, quick, we’re loosing the light !!! » il a répondu au Directeur de la photographie de toute la force de ses cordes vocales usées par le scotch –« Tu y diras à ton Esti de Face de Restant de Table qui farme sa yeule pis que si y trouve que ça va pas assez vite, qu’y vienne nous aider Tabarnak ! »

(Dire la phrase dans sa tête en roulant farouchement les R sur un ton très agressif).


Le réalisateur sentant que quelque chose se tramait demanda au Directeur de la Photographie ce que le bougre avait dit et celui-ci de répondre que tout allait bien.
Mais il demanda tout de même ce que voulais dire Fast Rest Temptable …
Le DP a répondu que c’était un terme électrique qui expliquait le temps pris pour que la lumière soit à son paroxysme de force et ce, sans rire …
L’autre dans son escabeau parlait Anglais comme une vache Espagnole et n’a rien vu passer. On lui a répété plus tard, il s’en est pissé dessus de rire !

C’est devenu un « nouveau terme » d’électros dans la lignée des coups chiens à faire aux débutants, au même titre que les Va-me-chercher-les « steam-bucket » , les « sky-hooks » et les « Invisible-spray », utilisé aussi pour gagner quelques minutes pour un autre département en attendant le Fast Rest Temptable. Je sais que l’électro a sévi dans l’expression surréelle depuis mais la dernière fois que je l’ai entendu c’est sur un film Canadien avec un réalisateur tout aussi en colère mais moins curieux que l’Autre et qui a fait fi de la traduction mensongère jadis inventée. On l’a juste traité de Face de restant de table dans son dos pour le reste du tournage, il ne vallait pas la peine qu’on se torde en huit pour raconter l’anecdote # 173 …

Et l’électro est depuis devenu un Chef éclairagiste (Gaffer en english) respecté et a laissé sa trace dans l’imaginaire collectif des techs avec ses expressions colorées et ses délinquanteries folichonnes mais ça, c’est d’autres numéros et ça viendra bien assez vite !


* Verdun-School-of-Cinematography

jeudi 21 janvier 2010

Y'a de ces jours ...


Y'a de ces jours où je voudrais être un mec.

Sans le gène de l'inquiétude.

Sans l'envie folle de tout contrôler.

Sans la peur d'être pas regardable.

Sans l'ignoble volonté de perfection constante.

Sans cheveux à gérer.

Sans être aux aboies lorsque la nuit vient.

Sans l'inévitable responsabilité.


Mais surtout, sans câliss d'utérus à manager ...

Niaisaaaaage ...

mercredi 20 janvier 2010

Au secours j'ai peur !

J’ai peur d’être malade
J’ai peur des serpents
J’ai peur de devoir ramasser du vomi
J’ai peur des imitateurs d’Elvis qui se prennent au sérieux
J’ai peur des piqures
J’ai peur quand l’avion brasse
J’ai peur quand mes amies de filles rentrent seules le soir
J’ai peur que mon fils n’ait pas la vie douce
J’ai peur qu’on lise mon journal personnel à ma mort
J’ai peur des gens qui ne changent jamais d’idée
J’ai peur de perdre une roue de ma voiture en marche
J’ai peur que les gens que j’aime aient mal
J’ai peur de ne plus travailler
J’ai peur de manquer de sous
J’ai peur de m’habiller en gamine quand je suis une madame

Mais …

J’ai pas peur de prendre soins de moi
J’ai pas peur de courir vite et loin des bestioles
J’ai pas peur de faire comme si j’avais pas vu le malade
J’ai pas peur de rire très fort des Elvis en les pointant du doigt
J’ai pas peur de m’organiser pour un voyage lointain
J’ai pas peur de prier à voix haute ce bon vieux Zeus que plus personne n’interpelle quand il y a urgence
J’ai pas peur de faire plein de kilométrage de plus pour déposer mes amies d’amour en sécurité
J’ai pas peur de pousser mon oisillon en bas du nid
J’ai pas peur de ce que j’ai vécu, c’est tout Genuine
J’ai pas peur de brasser les ennuyants et les beiges
J’ai pas peur de conduire en Honda, un grand Merci au Japon
J’ai pas peur de consoler ceux que j’aime
J’ai pas peur du changement
J’ai pas peur de la simplicité
J’ai pas peur de l’Halloween

Surtout …

J’ai pas peur d’avoir peur !

mardi 19 janvier 2010

Bonne fête Mégot Zillé !!!!

Il y a un an jour pour jour, j’écrivais une première nouillerie sur le petit support électronique que voici.
Comme eu un genre d’élan en me disant que tant qu’à envahir les blogs des autres avec des commentaires assidus et constants, parfois trop longs, souvent gluants d’amour et très rarement pleins de rage et de haine, autant avoir ma parcelle de toile bien à moi où je pourrai prendre mes aises.

Sans déranger, sans prendre trop de place.

Je me suis franchement posé la question :
« Dis donc Shirley, ça va intéresser qui ton blog au fait ? »
Et moi de me répondre honnêtement :
« Sais-tu, je l’sais ben pas !!! »

Un an plus tard, j’ai reçu des visites inattendues, des visites surprises, des visites charmantes, d’autres qui m’ont honorée, pleins qui me rassurent et des visites franchement étranges mais une chose est certaine, les gens qui me connaissent pour vrai vrai, savent combien j’aime la visite ! Toutes les visites !

Paraitrait que certaines personnes aiment mon blog !
Paraitrait que même si je fais mille fautes d’orthographes, on aime à lire mes phrases !
Paraitrait aussi que je fais rire et des fois, pleurer …
Paraitrait que finalement, écrire n’importe quoi avec son cœur, ça peut faire rappliquer des gens biens qui ont envie de lire juste autre chose.

Et ben dis-donc …

Je vous raconte même pas le petit bonheur que j’ai, que j’ai …
Le petit bonheur gratuit en forme de cadeau pour mes UN an !
Le cadeau de votre tendre lectorat.
C’est tellement gentil de votre part !!!

Merci !!!!!

Honnêtement je ne croyais pas du tout avoir tout ça …

La Shirley qui grandit

vendredi 15 janvier 2010

Dualité cerveau-bouche


J’aimerais avoir des dons d’oratrice.
Avoir un ordre naturel de ma pensée.
Un début, un milieu, une fin.
Concise.
J’aimerais être en mesure de toujours avoir le mot juste .
Celui qui décrit parfaitement la situation ou le sentiment .
Puis enfin, avoir le ton qu’il faut quand cette pensée doit être partagée .
Avec un auditoire ou dans une conversation intime.
Et qu’enfin, quand la pensée est une fois exprimée, elle soit comprise .
Par tous .
Mais il n’en est pas toujours ainsi.
Mon cerveau manque de souplesse et de figures .
Ma bouche s’impatiente et tente de rattraper le temps perdu.
S’emballe.
Au même moment où mon cerveau voit l’embrouille se pointer,
Ma bouche continue son torrent .
Et moi dans tout ça, j’ai envie de me taper moi-même pour faire de l’ordre la dedans
Et ne plus jamais avoir à dire :
« C’est pas ça que je voulais dire ! »

mercredi 13 janvier 2010

Haïti, Pays Pam




Pour les dons : La Croix Rouge , Le Ceci et Oxfam sont les organismes les plus safes !

Si le Bon Dieu qu'ils chérissent tant avait deux minutes, ce serait bien qu'il fasse autre chose que d'écouter leurs chants .

Exaucer trois ou quatre prières ce serait pas mal non plus ...

Mais par où commencer ma foi ...

Je suis de tout coeur avec eux, toute ma compassion est dirrigée là-bas.

V pour Victoiiiiire


Un autre bout de papier qui forme l’avenir vient d’atterrir dans le wallet de mon Tiku ! Un beau permis de conduire tout neuf !

Après deux essais, comme toujours, jamais du premier coup.
Toujours travailler plus longtemps que les autres.
Toujours essuyer une défaite humiliante et y retourner, avec une boule de quille (une grosse) dans le ventre, avec tellement de dépit compacté que ça ressemble presqu’à du désespoir , pour finalement sortir du combat contre soi-même, Victorieux.
Le sourire si large que j’ai cru remarqué qu’un fil de ses broches a peut-être débarqué de son boitier !
Le torse bombé comme Monsieur Bedondaine de la Ribouldingue !
Savez pas de qui je parle ?
Tant pis ...
Je ne voudrais surtout pas faire cet évènement mien mais j’avoue que j’aurais été vraiment mal prise et sans mots si il avait fallu encaisser un autre échec. Moman est ben contente. Pour lui. Pour moi qui n’aura pas eu à formuler d’autres phrases d’encouragements inutiles.

Je vais pouvoir me remettre à boire exagérément ! Ouaaaaaiiiis !!!

Monsieur Tiku, j’suis fière de toi !

dimanche 10 janvier 2010

The Educatoooor ou la démocratie linéaire

Ça y’est ! Il est temps de revêtir une cape écarlate, un unitard de lycra carmin, de pointer ma main droite vers le ciel et de serrer le poing gauche à ma taille et de m’élancer dans un discours haineux sur les files d’attentes.

Va falloir distribuer des gifles, des coups de pied au derrière et des soufflets par milliers.
Je n’y arriverai pas seule. Calmez-vous Shirley, c’est une catastrophe !

La file d’attente n’est plus ce qu’elle était et pourtant je ne parle pas de celle par qui l’espoir d’un bout de pain sec arrive en temps de crise, non, beaucoup plus simple que cela.

Je parle de la file d’attente dans la toilette des femmes, savez comme une petite ligne trépignante, qui saute d’un pied à l’autre, qui serre les fesses, qui mord sa lèvre du bas, qui lève les yeux au ciel pour rester concentrée, qui parle toute seule comme un mantra et qui tout a coup se fait moins linéaire lorsqu’une effrontée passe devant et prend sournoisement la place d’une vieille dame dont les sphincters sont moins solide et la rapidité à se rendre au cabinet moins fulgurante. Y’a de la grogne dans l’air, ça n’en revient pas, ça se peux-tu, c’est t’y possible mais la seule voix qui s’élève c’est la mienne : « Hey ! Enwoye en arrière de la file, attend comme tout le monde ! »

J’évoquerai aussi les populaces en panique que l’on a mise en rang face à un microbe virulent dans les derniers mois et qui, presque toujours docilement, a fait face au combat en attendant d’interminables heures pour finir par se faire trouer le bras et repartir l’âme en paix. Sauf que les fameuses heures interminables, paraitrait qu’il y en a qui ne supportent pas ça, qu’ils ont autre chose à faire que d’attendre, que leur rejeton bénéficiera des armes pour se battre avant tout le monde, que leur damoiselle qui se croit Femme de Rêve mérite une attention toute autre que les celle donnée aux gueux et qu’après avoir admis leur faute se permettent d’en rire. En public. À la TV.Payé avec nos taxes. Moi j’ai crier qu’on lui lime les dents, qu’on l’écartèle, qu’on lui injecte du Botox sur le nez, what ever it is, The Educatoooor dit : « Le virus, il attaque tout le monde égal, pas toi plus qu’un autre, enwoye en arrière de la file, attend comme tout le monde ! »

Pourquoi ne pas me rafraichir une mémoire pas si lointaine d’un 31 Décembre où le dessein de danser jusqu’au lever du soleil me ravissait déjà. Une immense queue de fêtards intoxiqués de joies et de drogues piétine de froid en attendant d’entrer dans le temple du gros fun noir mais l’organisation chavire depuis un bon moment et le troupeau commence à s’impatienter. Deux ou trois gorilles essaieront en vain de faire faire un bel alignement discipliné aux fêtards mais trois fanfaronnes passeront le plus clair de leur temps à essayer de faire des gentillesses au monsieur pan de mur qui bloque la porte, à faire de micro pas vers l’avant, sur le côté, se mettre chum avec de purs inconnus ayant pour seul attrait leur situation géographique, pour finir par ne plus donner dans la discrétion jusqu’à ce que l’écho d’une voix caverneuse venue des tréfonds de mon âme se fasse entendre.
« S’cusez les filles, faudrait quand même pas exagérer, pourriez vous reprendre votre place initiale, on a tous payé l’entrée de ce party un montant absurde, il fait moins dix-sept pour la province au complet, ça n’ira pas plus vite si vous poussez. » La vague de haine qui m’a envahie suite à la réplique de la poufiasse au cerveau plein d’engelures fut tout de même productive; quand elle m’a regardée et m’a dit : « Je vais quand même pas passer le décompte dehors à me geler le cul !!! » je lui ai gentiment répondu « Vaut mieux ça que de le passer à l’urgence avec huit dents en moins, Enwoye en arrière de la file, attend comme tout le monde !! ».

Que dire d’une charmante récipiendaire d’Oscar qui va, au bras de son bel Adonis de papier glacé, passer devant une série de vacanciers tous plus dégoutés les uns que les autres devant l’expectative des cinq heures passées derrière des petits cordons en forme de chemins, sous prétexte d’avoir un enfant ( … ). Les aéroports sont le théâtre de telles ratoureries line-up-éennes qu’il m’est difficile d’expliquer combien les gens sont en général abrutis et soumis.
Oh un policier les escortes ! Oh des gens célèbres ! Oh ils passsent devant tout le monde et n’attendent pas ! Oh ! Ok , on ne dira mot !Oh ! On reste cois et on maugrée entre nos dents et on prend à témoins nos nouveaux amis de file !
Paraitrait que les journaux sérieux et potineurs se sont permis de dire tout haut ce que grommelaient les passagers outrés tout bas et le gentil monsieur en uniforme qui s’est laissé gonflé l’égo par les flatteries est dorénavant la risée de ses collègues. Si au moins il avait dit :
« Enwoyez en arrière de la file, attendez comme tout le monde ! » en anglais.
Oh well, The Educatoooor ne peux pas être partout …

Comment ils dorment dites-moi ? Comment on se sent quand mille paires d’yeux vous regardent et vous détestent en même temps ? Pourquoi suis-je toujours la seule à pousser de hauts hurlements pour mon droit à la chronologie des évènements ? Son tour, mon tour, ton tour ! Quelle est le nom du chromosome si rare qui les rend si uniques et qui leur donne tous les droits, y compris celui de laisser une mémé se pisser dessus ? Pourquoi personne ne dit rien ?

The Educatooor vote pour qu’on rétablisse la pratique du goudron et des plumes et qu’on l’inflige à tous les pressés-importants de ce monde qui n’ont pas encore compris les lois du premier arrivé, premier servi et de la démocratie linéaire!
Get in line for freakin'Christ sake !!!

Classique Cotton Club



Je pense que j'aurais passer tout mon cash là-bas, au mythique Cotton Club et j'aurais chanter très fort avec Cab !!!

vendredi 8 janvier 2010

Jen-Jen ou les lois de probabilité


Pas besoin de scoop journalistique pour me faire ouvrir grand les yeux et me faire échapper ma mâchoire sur le sol.
Pour ce faire, j’ai une tendre amie qui pourrait, sans se gêner, se présenter comme étant mon autre sœur, savez , celle qu’on se choisis.
Je vous ai jamais parlé de Jen-Jen ?
C’est qu’avec elle, y’a jamais de « dull moment ». Juste la façon dont on s’est rencontrées ça tient du Fabienne Larouche les cheveux tirés !!!

Elle était l’actrice détenant le rôle principal d’un film écrit et réalisé par ma tatie, j’étais la fille punk et bum de la directrice artistique qui m’avait obligée de venir avec elle à Percé en Gaspésie, histoire de ne pas me laissé seule à faire des pitreries à Montréal. C’est que j’en était capable du haut de mes quatorze ans…
On m’a shippée dans le département costumes où j’ai été très vite happée par le tsunami de job et où, finalement j’ai appris ce que je voulais faire quand je serais grande.

On est devenue amies presque tout de suite, on a passé l’été ensemble, on s’est dit tellement de trucs que s’en était étourdissant et quand est venu le temps des adieux, on a eu le cœur franchement gros, nos petits papiers avec des coordonnées à la main à échanger, pas de cell, pas de Facebook, pas de e-mails … C’était une autre époque.

Retour à l’école en Septembre, je n’avais pas eu de nouvelles d’elle, j’avais appelé pourtant mais je tombais sur une série de bips tous plus décevants les uns que les autres . Et par un bel après-midi de début des classes, dans le cours de français de Monsieur Pinson, je m’installe au pupitre double où je trouve mon nom inscrit à la main sur un carton, dépose mon cul sur la chaise et lit nonchalamment le nom sur l’autre carton et les fils se touchent !!! Impossible !!! Noooooooon !!! Et ben oui, puis elle entra dans la classe. C’est sans blague un des beaux moments de ma vie. Le hasard me remettait cette fille sur mon chemin ! Merci encore hein ?!?

Le silence radio fut expliqué par une situation familiale de marde, des chamboulements de marde, un déménagement de marde qui l’a fait atterrir dans cette école à la dernière minute. C’est qu’elle n’a pas été gâtée côté Clan familial ma Jen-Jen.
En gros on ne s’est plus lâchée, tellement que ma Titemère avait même cru bon essayer d’engager un dialogue sur la sexualité des jeunes filles et ceci et cela et ben non Mom, je suis pas lesbienne et ça va et merci de t’inquiéter, on fait dodo ensemble et c’est tout. Ah d’accord, ok. Cinq années d’osmose pure que même les amoureux ne pouvaient pas perturber. Puis par un quiproquo étrange devenu franchement nébuleux au fil des ans, on s’est éloignées, on ne s’est plus vues, on s’est perdues.

Durs temps et passages douloureux de début de vie adulte, chacune à nos petites malédictions, gérées séparément, nous avons perdu pour un instant trop long mais obligatoire, cette synergie amicale qui nous rendait invincibles.
Encore à ce jour, je me souviens avoir attrapé le téléfon et avoir dit dans un fouilli Defunesien à la vitesse de la lumière que j’étais enceinte et que franchement, fallait qu’on se revoit quand j’aurai pondu mon gros œuf, que ça ne pouvait plus durer.

Le reste c’est de l’histoire, c’est la seule qui a pu garder mon poussin quand il était à peine sorti de mon antre et qu’il fallait aller gagner sa criss de croute miséreuse d’artisanne, on a travaillé en tandem pendant un sacré bout de temps, elle a pondu une merveilleuse poussinette aussi, elle sait tout de moi, je ne sais jamais tout d’elle puisque sa vie est un tourbillon, il faudrait la mettre sur Twitter, elle a tout lâché pour faire honneur à son intelligence et à son intellect qu’elle ne bichonnait pas assez. Retour à l’école, école buissonnière sur les plateaux de tournage une fois de temps en temps, question de renflouer les coffres un peu et yeuter les beaux techs tout en râclant des épluchures et des miettes d’amour troués et de mauvaise qualité par-ci par-là.

C’est qu’elle a tout appris seule. Pas de parents talentueux au partage du savoir, de l’affection et de la responsabilité. Deux êtres pas fait pour parenter, du tout.
C’est pourquoi cette fille reste un mystère de force, de courage et de bravoure à mes yeux. Jamais vu ça ! Elle a essuyé toutes les tempêtes, a crier à l’aide doucement, s’est prise en main, s’est écorché l’âme et les jointures, s’est encore relevée, a élevée sa fille avec brio, seule ou presque, sans jamais avoir eu une once d’exemples à suivre et je vous jure que le résultat est fouettant de réussite et de beauté.

Dans les 18 dernières années, je lui ai connu des histoires de cœur et de fesses brumeuses, un chum qui a mérité ce nom mais pas longtemps et pour le côté médical de la chose, les volontaires étaient nombreux mais jamais assez percutants pour qu’on ne s’y intéresse plus que ça. J’avais peur qu’elle se désincarne. L’amour de ses amies de filles transies valait bien pour la camaraderie et ses bienfaits mais les bras d’un homme qui est là, « toute là », ça ne se remplace pas par la compassions ni les fous rires de femelles, aussi sincères soient-ils.

Puis le miracle à quarante-deux ans … Un homme bon, bien, bouillonnant d’amour avec un grand A, se faufile dans sa vie et se fait aimer d’elle « pour-de-vrai », elle balbutie de passion et fait des bulles, s’habitue à l’inconnu de sentiments mutuels et partagés et m’annonce comme on annoncerait une nouvelle couleur de vernis à ongle qu’elle se marie cet été et que par la même occasion je serais de nouveau Tatie …

Que c’est un « stérilet-mal-function » batailleur !
Qu’on peut pas abjurer un tel entêtement à vouloir vivre !
Que sa grande fille de 18 ans ne se comprend plus de joie !
Que Monsieur son futur mari a de la misère à respirer tant il frôle le nirvanah !
Que toutes les lois de probabilité qu’un truc du genre arrive sont chavirées …
Que …
Que je braille comme une grosse gourde parce que mon amie merveilleuse réussis encore à m’ébahir par sa résilience et son appétit de la vie.
Je ne la vois pas assez. La vie va trop vite.
Never. A. Dull. Moment. J’ai dis !

Classique rap Français

Je m'ennuie de ce genre là, du ton de sa voix, des mots brillants et d'une certaine poésie ... Je fus amoureuse pendant un certain temps !

jeudi 7 janvier 2010

Intensité puissance mille


Pour le Québec, les Etats-Unis, le Mexique ainsi que tout le reste du monde, une étoile s’éteint, laissant une bande de bergers, de brebis et de Rois Mages sans lumière, sans chemin.
La première personne qui chantait, pleurait, criait toutes les tristesses dans trois langues qui n’a jamais nourri les polémiques du patois mais qui a surtout donné tous les sens aux mots, toutes leurs sonorités, sans que personne ne trouve le temps de s’en offusquer.

La seule à chanter Chavela Vargas comme si de rien n’était, à se lancer partout, que ce soit un festival, une micro salle, une salle immense, un cirque , ici et là et y ravir who ever was there, une des rare à changer les gens au sortir de ses prestations.

Victime d’ennemis virulents installés en son sein, pied dans la porte, ils ont envahis et conquis en laissant un trop grand vide.

Son intensité n’avait d’égal que le tourbillon suscité sur la fibre optique dans les derniers jours, allant d’extrêmement grave, passant par la mélancolie, bifurquant vers la laideur, déviant vers l’ombre des Talions et atterrissant dans le repentir et la fragilité, la délicatesse comme elle seule savait la chanter.
À la puissance mille, elle aura intensifié les rapports entre tous ses admirateurs, ses détracteurs, ses acolytes et sa famille au quatre coins du monde.


La plus jolie phrase dans ce bousier déguisé en oraison funèbre vient d’une des personne qui a, sans le vouloir surement, commencer un bal au allures burlesques et qui dit ceci :
« C’est beaucoup de bruit pour une musique si douce. »

Lhasa toute douce justement,pleine de fougue, je ne comprenais rien à ce que tu chantais et je ne pouvais pas t’écouter chanter les jours de pluie, tu aurais chanté en Yukaghir j’aurais compris la force et l’amplitude de tes propos et je me serais noyée dans mes propres larmes.
Mais c’est promis, maintenant on te laisse en paix avec la chorale des anges et on célèbrera la magnitude de ce que tu laisses sur terre.

Merci Lhasa

lundi 4 janvier 2010

Ciné 101 ou pas Ciné 101


En vacance forcée mais appréciée, je me dis toujours la même chose :
Time to take quality time !

Options cinématographiques en vue :

-Regarder des films (je suis dans le département des costumes après tout), mais sans blague, je ne peux plus aller dans les salles sans risquer d’étrangler les gens qui ont des comportements d’ados attardés et finir en tôle pour ça … c’est triste un peu. Mon vidéo du coin est bourré de kétaineries et mon buff de concentration de 10 minutes m’empêche de rester assise plus longtemps que ça avec tous les stimulis domestiques que ma petite piaule comporte, imaginez le visionnement et ce dont je me souviens, c’est pas fort.

-Voir des amis techniciens rencontrés sur des plateaux en d’autres lieux que des apparts empruntés, des ruelles mal famées ou des studios sombres pleins de spaghettis de fils électriques et surtout essayer de parler d’autre chose que de job … hummmm … nice try.
En vacances on est tous débordés !

-Prendre des cours de perfectionnement du costume dans un local d’union syndicale près de chez vous et risquer de ne rien apprendre ou réviser ce que vous savez déjà ou prendre des cours de yoga chauffé avec du Tiger Balm en dessous du nez pour ne pas sentir les odeurs des autres yogis ? J’opte pour le yoga surchauffant-odoriférant et ce dès Lundi !
Je ne sais pas tout en cinéma mais dans mon département, on apprend sur le tas et ce tas là est gros en titi et je ne fais que ça, apprendre faque hein ?!? Allons plutôt vers l’inconnu au risque d’avoir des abdos de feu.

-Faire partie des adultes généreux de leur savoir et partager avec de jeunes gens pleins d’espoir de détrôner Steven Spielberg dans 3 mois au sein d’une organisation qui fait office d’école de cinéma et enfin voir la relève arriver sur les plateaux de tournage avec les doigts en dehors du nez et une certaine compréhension du bordel organisé qui les entoure ou … rester chez soi et en apprendre un peu plus sur les Designer étrangers qui font des films hallucinants de beauté et de créativité et garder tout ça pour soi.
Selfishness is bliss !!!

-Passer mon petit nécessaire de travail en revue, trier, jeter, remplacer, bricoler, réorganiser et emmieuter pour être le plus « on-top » possible quand on risque de se frotter aux Designers mentionnés plus haut qui croient dur comme fer que de tourner au Québec c’est l’équivalent d’aller tourner en Papouasie. J’adore voir les pèteuses de broue de L.A. ouvrir de grands yeux devant la rigueur quasi militaire de notre roulotte-costume, devant la clarté de l’organisation et devant la quantité infinie de stock smath avec laquelle nous travaillons. In yo face Fatso !!! Sauf que j’ai envie de faire du ménage autant que d’aller faire du plein-air … plus tard plus tard … une autre fois.

Rien à faire, j’aime ce métier, j’ai même peur d’avoir à arrêter un jour puisque mon petit corps malgré les muscles, ne suivra plus mais sans blague, en ce moment, l’oisiveté a bon goût et le lézardage fait bonne figure !
Je suis juste contente de ne pas tourner dehors l’hiver, c’est tout …
To Ciné101 or not to Ciné101, it is not a question right now ...

dimanche 3 janvier 2010

Escapade au fond de mon âme

Quand une chanson fait la différence dans un moment de vie trop plein de tout ce qui ne devrait pas arriver,
Quand une chanson sert de bouée de sauvetage,
Quand cette même chanson fait en sorte que vous restiez sain d'esprit,
Il faut ne jamais l'oublier et la partager au cas où elle servirait encore à sauver une vie.

Voici une de mes plus salvatrice ever ...
En tournage pour deux mois et demi en Chine, si je ne l'avais pas eu, j'aurais surement commis l'irréparable.


samedi 2 janvier 2010

2009 en vrac, version Mégot Zillé


Bon …
Et ben paraitrait que La Shirley filerait pour un beau Vrac 2009 !
En voilà le résultat, comme une soirée des Oscars, pleine de beaux prix que je remettrai en robe de soirée à paillette ou en ti-kit écourtiché du 31 décembre, c’est vous qui choisissez !!!

Here we goooo !!!

Blogueurs et Blogueuses accomplis 2009 :
Chroniques Blondes, Patrick Dion, Daniel Rondeau et Pierre-Léon qui ont tous un blog que j’adore, me font réfléchir et accouchent d’un joli roman chacun. Comme quoi le Web c’est pas juste du chopped-liver madame, oh que non !

Les sites drôles 2009 :
The Onion pour leur délire déguisé en sérieux,
What up gangstars pour son hôte qui parle Hip-Hop et qui est une marionnette,
Sexy People pour ne pas oublier et People of Wallmart pour se sentir bien et équilibré (je sais, c’est mal),
Martin Petit parce que faire rire c’est sérieux !

Les sites sérieux 2009 :
TED, pour me faire ouvrir grand les yeux devant autant de gens biens et intelligents.
Rue Frontenac, c’est pas parce qu’on a plus de bureau qu’on a pas de tribune.
Urbania, dans le genre ouvrir l’œil et le bon, voilà les champions du Québec.
Ma bonne vieille Cyberpresse, parce que « don’t fix it if it ain’t broken » prend tout son essor là, visuel, pratique, simple, indémodable, Patrick L. et Foglia, voilà …

Wired quand je file geek.

Les sites les plus doux 2009:
Post secret, je braille d’émotion à chaque fois, j'aurais voulu inventer ce blog .
Clichés volés, celle là elle est à surveiller de près .
Les plaisirs et les nuits, le charme presque victorien de sa plume électronique me ravie.
Crispi et Djo, deux espèces de lucides qui fleurent bon le souper dominical en meute.
Tchendo, parce que c’est Tchendo et ses milliers de facettes fascinent .

Les sites de musique 2009 :
Beat port, beaucoup de dollars dépensés pour la cause électronique.
Allmusic, je sais qui est qui et ce qu’il ou elle a fait ,au complet, sans erreurs: rigoureux .
Samurai FM, le mieux organisé et le plus touffu avec des mixs de super qualité sonore.
Montreal house net, le plus local et le plus instructif sur mes soirées à venir dans les clubs où je sors.

Les sites qui m’informent de tout 2009 :
Montreal state of mind, pour savoir TOUT ou presque sur ce qui se passe à MTL , sans oublier le très fouineur Pat White.
Vanou’s blabla, parce qu’elle est l’être le plus curieux et le plus généreux du web en plus de voyager sans cesse, merci de nous amener avec toi !
Jamais sans mon Wiki, même si quelques infos (sur le Québec entre autres) sont un peu burlesques des fois …
Nylon pour la super superficialité et les airs de bœuf de manequins ENCORE sur le Heroin-chic mode … Faudrait en revenir mais bon …
Les Zurbaines, comme des petites souris jet-set, je les adore.


Les sites de bouffe-ecolo-brico-déco qui m’ont fait pleurer de joie 2009 :
Kim Vallée , curieuse épicurienne .
Gorgeously green ,la grano la plus hot au monde !
Les Banlieusardises ,c’est mon héroine celle-là, la plus hard Reine au foyer du Québec !
À la table de L ,je n’y vais pas si j’ai pas deux heures devant moi.
Le jardin des anges ,merci ma Renée.
Raw chef qui m’inspire ben raide et me fais bouffer autrement.
Cet endroit où mon Zamouri se vautrera surement sans fin et qui me fait comprendre qu’on ne peut pas TOUT connaître, moi j’y arriverais pas en tout cas …

Dans tout ce fatra, il y a plein de blogues et de point-com qui existent depuis belle-lurette mais comme j’en ai découvert certains seulement cette année, je partage ici avec mes copains virtuels et/ou véridiques tout simplement parce que c’est ludique et instructif à la fois. Ce qui est à moi est à toi et tout le bataclan …

Pour ce qui est de la décennie, je ne me prononcerai pas, je n’y vois que le temps qui va trop vite, que la vingtaine prochaine de mon Tiku qui est né en 1990 approche, tout les évènements me confirment que l’être humain est une bestiole qui n’apprend pas de ses bêtises et que la paix sur terre est un concept aussi réel que le prince charmant et rester mince en ne mangeant que du Mcdo.
Alors je laisse cet exercice aux intellectuels vulgarisateurs qui ont du jugement et du talent.

Par contre, 2009 est l’année où j’ai osé commencer ce blog sous les généreux mais inconscients encouragements de ma personnalité de l’année, ELLE, et ça mes amis, c’est tout un évènement parce que complexée comme je suis de mon décrochage scolaire, de mon trouble de déficit d’attention lourd et de mes rigidités d’apprentissage, s’imaginer que quelques lecteurs de blogs perdus et amis compatissants deviendraient des lecteurs assidus et qui en redemandent est, d’abord et avant tout , mon évènement 2009 à moi puisque ça semblait completement clownesque.
Z’avez pas idée …
Comme quand j’ai démystifié toute seule une base de données …
Comme quand j’ai fais mes premiers 4 mètres en vélo à deux roues à 12 ans …

Merci à tous et toutes de venir flâner par ici, de me laisser deux ou trois pensées profondes ou pas, d’apprécier mes balivernes et d’être fidèles au rendez-vous.
Z’avez vraiment pas idée …

Je vous souhaite un 2010 pleins de tout tout tout ce que vous voulez, rigolades, défis stimulants, amour et une santé de béton parce sans ça, vous risquez d’aller attendre à l’urgence et ça, je vous le souhaite pas du tout !

ÉNOOOOOOOOOOOOOOOORME CÂLINS !!!!

MERCI ENCORE !!!