dimanche 28 juin 2009

Le retour de Madame Tupperware


Les vendeurs de brosses du temps de nos grands-mères sont de retour !
Un retour en force Madame !
Mais moi, honnêtement ça me ravie !


En passant par les Tupperware tous plus beaux et pratiques les uns que les autres jusqu’aux sex-toys fluos certifiés Eco-cert et équitables, le magasinage en groupe de fille à la maison reprend ses lettres de noblesse !
Des sandwiches pas de croute, un petit punch pour détendre l’ambiance, des chums de filles avec le wallet ouvert d’esprit et Hop ! Nous v’là ti pas en party et on rit et on soupèse et on snife et on se jase de nos vies et de bébés et de problèmes de couples …
Un cercle des fermières urbain, une AFEAS sous-terraine mais glamour, comme un retour de Parle Parle Jase Jase dans mon salon avec en prime des achats uniques et (trop) faciles d’accès…
Des bougies, des ti-plats, des vibromasseurs à tête de castor ou encore de la lingerie dite coquine, tout y passe et se fait pâmer de joie ou de rire le groupe en parfaite osmose entre la dépense et le ralliement.

Le seul temps où ce genre d’activité m’indispose c’est quand ma voisine d’à côté veut me vendre des produits de beauté et qu’elle n’a plus une dent dans la gueule et qu’elle a un beau grand cerne gris dans le cou et les ongles sals rongés jusqu’au trognon.
Que le conseille prodigué se résume à :-« Tu vas woère, c’est ben ben bon ! »
Là j’ai comme un pincement au cœur et je me dis qu’Avon vient de perdre un potentiel de cliente …

Là où ça m’indigne, c’est quand le premier venu se découvre un don d’apothicaire et se met à me confier comment le Millepertuis a changé sa vie en sirotant une Orange
Crush … sans oublier que le savon Bio c’est ben ben bon …

Je sourcille quand la seule réponse à ma question sur la composition du produit qu’on veut me faire acheter est que c’est donc la meilleure qualité et qu’on se défonce le dictionnaire des synonymes à la rubrique « Merveilleux » sans jamais répondre de façon pertinente à la God damn de question … en question.


Ça vient d’où ? C’est qui qui le fait ? C’est quoi qu’y’a dedans ? Va-t-on tous mourir intoxiqués ? Est-ce que c’est des petits Philipinos de 5 ans qui les fabriquent dans un sous-sol sans ventilation à 5 sous par jour ?

Bref, n’est pas vendeur qui veut, les consommateurs sont de plus en plus avertis, le temps est rare et précieux et la mode de la simplicité volontaire ou pas a quelques adeptes et les achats se font de plus en plus réfléchis, sans compter que ce qui est bon pour un groupe ne l'est peut-être pas pour l'autre … Gôuts et couleurs ne se discutent pas ...


Mais, un girly-party , ça n’a pas de prix et les ventes de garages extérieures ou intérieures font maintenant partie de notre culture, de nos us et coutumes estivaux , les « Vide-Dressing » font rage en France (y’avait qu’eux pour trouver un nom pareil) et les sites d’échanges et de trocs sont considérés comme hots pour les fashionistas en manque de stimuli vestimentaires.


Je me demande juste ce que je pourrais vendre sur une plage l’hiver prochain …
Des dildos dans un contenant réutilisable ?
Hummmm, j'sais pas hein ?!?

vendredi 26 juin 2009

Who's bad ?


Putain de bordel de merde …
J’ai pleuré !
Je ne m’attendais pas à ça.


Un immense frisson, la chair de poule et vlan … incontrôlables grosses larmes lourdes qui ont atterries sur le plancher de mon salon devant la téloche …
Tout est dit depuis 24 heures, je n’en rajouterais pas.
J’ai tous ses albums solos, je me suis arrêtée après Bad.
Je ne me tanne pas de danser sur ce que considère comme LA toune disco par excellence , wich is , « Till you get enough ».


Tout ce qu’il était, ce qu’il a inventé, ce qu’il a engendré, les messages qu’il a passé, les quantités incalculable de bonheur qu’il a procuré sont à l’inverse de sa vie gâchée et pathétique.
Il ne fait pas bon être une idole planétaire.


Se souvenir de l’œuvre le plus possible, l’homme lui, on y arrivera pas complètement à moins de consulter les archives démesurément grandes et toutes aussi farfelues que l’homme lui-même.
Je ne crois pas personne capable de se sortir indemne d’une vie aussi débile, déconnectée, répertoriée, analysée, épiée et extrapolée de la sorte …


Mais après Elvis, y’en a pas eu de si grand, si inventif, si contagieux.
Moi je l’aimais.

mardi 23 juin 2009

Histoire de tanière


En entrant on ressent immédiatement la lourdeur du passé .
Les chuchotements, les cris, les pleurs et les rires gras retentissent sous la peinture qui s’écaille et qui tombe par plaque sur le sol.
Les gémissements de douleur ou de plaisir résonnent sourdement s’y on y prête attention.
Les murs retiennent leurs histoires, les fenêtres ont surement encore le reflet de l’espoir ou du spleen des yeux qui s’y sont accrochés, les planchers, oh les planchers …
Foulés par des centaines de milliers d’aller-retours, de pas pressés, de courses effrénées ou de savates lourdes de lentes agonies …
Je m’abstiendrai d’imaginer les pas de danse et les talons qui claquent, les dessous de jupes et frou-frou qui virevoltent et les pantalons qui atterrissent trop vite suite à une chute coquine.


Le néo-classicisme de cet endroit, tout en décrépitude est à l’état d’émouvant.
La pancarte à vendre en est une triste, monument historique tout bien estampillé dessus ne lui donne pas d’acheteur éperdu d’amour qui ne compterais pas les dollars pour la remettre à neuf, non …
Meredith l’a faite construire, Notman l’a habitée, y a travaillé pour le compte de la reine Vicky, y a surement fait quelque petites fête en bon Écossais qu’il était avec les copines des beaux-arts et elle passa aux mains d’un Sir dont on ne sait pas grand-chose pour finir en hôpital recevant les vieilles dames décaties opérée par l’église Anglicane …

Imaginez tout ce beau monde, imaginez la bâtisse, le temps qui passe, les ministres de la culture qui s’en mêle et qui font fi des millionnaires qui veulent la mettre à feu et à sang en lui donnant un titre, mais surtout, imaginez des rois de la nuit qui mettent la main dessus dans les chics années 80 et qui en font un des premiers after-hour avec le format qu’on leur connaît aujourd’hui où la Shirley se dévergonda sans vergogne, sous la tutelle de Di Salvio et les frères Holder, ES party animal, imaginez une équipe de cinéma qui déboule comme un troupeau de gnou qui vient de flairer un feu de savane ou mieux, imaginez une productrice Américaine qui en fait le tour avec son bouquet de sauge en feu pour chasser les mauvais esprits …

Un sanctuaire aux airs de vieille jeune fille, rongée par le cancer de l’usure gît là en plein centre-ville et fait encore naitre des passions.
Je la visite une fois l’an minimum pour mon labeur, j’en fait le tour, ouvre toutes les portes, m’émerveille au mêmes endroits, reste dans le noir pour voir si enfin, je ne serais pas la première qui y rencontrerais un fantôme, reste bouche-bée devant les grandes poutres arquées du plafond de la salle de bal, fait trois ou quatre pas de danse en passant, souris à la vue de la plomberie qui se montre sans pudeur au travers des murs et des plafonds et prends l’air sur l’immense terrasse qui tombera surement bientôt …

Je suis tellement privilégiée d’avoir accès à tout ces endroits d’habitude fermés au public, j’ai tellement de questions pour les propriétaires toujours contents de faire la liste sans fin des anecdotes à haute teneur en légendes urbaines, mon cerveau en éponge de mer se régale éternellement de tous les détails qui me sautent aux yeux, heureuse je suis d’être atteinte de curiosité maladive parfois … parfois …

Si vous saviez ce qu’on ressent quand on entre par la grand porte du vieux Pennitencier de Saint-Vincent de Paul, le grand courant d’air frais qui vous renverse un chariot costume en deux temps trois mouvements, si vous saviez comment il est précieux d’en faire la visite avec Monsieur Cormier qui a passé sa vie en dedans mais qui sortait le soir, si vous saviez combien je me trouve chanceuse de pouvoir le harceler et qu’il rit …


Je vous en glisserai mot plus tard …

lundi 22 juin 2009

À toi pour toujours ma Shirley


Intégrité
nom féminin
(latin integritas, -atis)
• État de quelque chose qui a toutes ses parties, qui n'a subi aucune diminution, aucun retranchement : L'intégrité du territoire, d'une œuvre.
• État de quelque chose qui a conservé sans altération ses qualités, son état originels : Conserver l'intégrité de ses facultés intellectuelles malgré l'âge.
• Qualité de quelqu'un, de son comportement, d'une institution qui est intègre, honnête : L'intégrité d'un juge.

C’est quoi pour vous ?
Croyez vous que c’est un truc en voie de disparition ?
L’êtes-vous ?
En avez-vous peur ?
Vous fait-elle défaut ?
Faites vous partie des incorruptibles ?
C’est quoi pour vous , l’intégrité ?

Pour moi, c’est ; Ne pas se laisser intimider par un jeune merdeux de 19 ans millionnaire qui n’a comme talent que d’avoir été gâté physiquement par la nature et un peu de volonté et de persévérance au gym, en lui rappelant que je suis Chef Habilleuse et non pas femme de ménage à son service (soyons clairs hein ? je tiens en haute estime TOUTES les femmes de ménages). C’est de ne pas succomber aux pressions des grosses croutes hautes placées pour que le dit bichonnet soit en tout temps « heureux », quoi qu’il demande, en disant Non quand on dépasse mes limites.
C’est la Shirley qui ne laissera pas un terroriste de bas étages pré-pubère , lui gâcher l’état de son bon caractère légendaire en disant sur un ton posé que l’on ne peux pas abuser de sa gentillesse notoire …

Au risque de la voir se métamorphoser en créature sombre, brutale et sanguinaire …
Genre ...

vendredi 19 juin 2009

Vrac à la va-vite


*J’aime ma job mais je n’aime pas mon horaire.
Je manque tous les bons DJ et il y a quelques bonnes soirées en vue sans oublier que je ne pourrai pas participer au fichu Piknik qui sont déjà commencés. Retour à un horaire « normal » du lundi au vendredi dans trois semaines de 80 heures …

*En l’honneur de la succulente Sara, spécialiste du comportement de l’humain sur les routes et blogueuse émérite, je vais me gargariser de jurons grossiers envers tous les automobilistes qui ne mettent pas leurs CRISSS de flasher jamais, jamais, jamais …
J’ai des fantasmes de coup de crowbar sur leur hood de char en leur pitchant un manuel de chez Tecnic auto dans leur grosses faces de pics du saint God Damn !
Z’avez pas idée de la gravité de ma rage au volant contenue, c’est interplanétaire comme grosseur de problème !

*Même dans l’hôpital le plus neuf et le plus beau que j’ai vu ici au Québec, même avec un rendez-vous pris en bonne et due forme, même avec un doc qui ne fait que des chirurgies mineures, même avec un Tiku qui a tout fait comme il le faut, on fini par attendre deux heures dans une salle d’attente parsemée de tousseux, de renacleux et de pauv’monde qui souffrent et qui parlent fort parce que la télé joue fort sur un poste kétaine.
Je comprends maintenant le sens tout subtil du mot PATIENT.

*Malgré le fait que je me nourrit super bien, que je cuisine tout le temps, que je sort me gaver de mets fabuleux et choisis dans les restos smaths, je vous jure que quand une rage de junk me prends, tout mes beaux principes prennent le bord, le temps d’un roteux et d’une poutine. Que ça me plaise ou non. Je n’ai plus le contrôle sur ma personne. J'y vais de ce pas.

*Un homme gentil et talentueux, amoureux de son bel amant, au peek de sa forme mentale et physique ressent un grand vide dans sa vie. Gino, faisons un enfant.
D’accord Stephano. Un sperme d’une banque. Un ovule d’une autre banque. Une fiole de verre. Le bedon accueillant d’une gentille mère porteuse et hop ! Un beau petit garçon est né et il atterrit dans une maisonnée heureuse et pleine d’amour avec deux papas béats et comblés. Sans blague, pour le nombre de gens sans talent pour le parentage qui se reproduisent tout de même, un couple de gens amoureux et bienveillants qui veut à tout prix un enfant et ne peut en avoir me rend triste. Ceux qui remuent ciel et terre pour y arriver ont toute ma vénération.

*N’oubliez pas l’ami Brem qui sera en spectacle avec ses Skopitones le 20 Juin au Petit Medley avec d’autres groupes (mais on s’en fout) , c’est l’occasion de profiter des talents de nos blogueurs en dehors de leur blogue. Merde Brem ! Je vais y aller juré ! Pas longtemps mais au moins pour lui faire un bizou et l’entendre jouer de son gros instrument !
*Au risque de me faire trucider par mes amis adeptes de plein-air et de sport, je dis haut et fort ce qu'une majorité silencieuse pense tout bas: Je hais d'ores et déjà les Bixi. Ils nous prennent de précieuses places de stationnement trop rares dans cette ville où il vous faut un doctorat en urbanisme pour lire les pancartes de parking et qui regorge de cyclistes imprudents et insolents.
Voilà c'est dit. Je vais perdre tous mes amis qui font du vélo. Enfin ...

Bon beeeeen … c’est ça qui est ça.

Bonne fin de semaine !
EDIT : JE SUIS UNE MAUDITE TARTE !!! LE SHOW DE BREM ÉTAIT AU PETIT CAMPUS CRISS DE MARDE !!! SORRYYYYYYYYYYYYYY !!!!

Classique movie soundtrack 70's

Si vous voulez me faire pleurer, voici exactement le bout de film qu'il faut me montrer.

C'est automatique ... J'ai vu le film Hair au moins 22 fois, ça marche à tout coup.

Désolée de la pietre qualité du film, c'est vieux et plein de drogue !

jeudi 18 juin 2009

Deuxième peau


Qu’on se le dise, La Shirley considère que :

L’habit ne fait pas le moine.
L’occasion fait le larron.
À cheval donné on regarde pas la bride.

Version fille de guénilles :

Dis moi ce que tu portes, je te dirais qui tu es.
Si c’est en vente, pourquoi s’en passer.
Merci pour la jolie robe Prada, j’aurais pas pu me la payer

Je ne dirais jamais assez le plaisir que je prends à espionner les comportements vestimentaires de mes pairs.
L’évaluation en dollars des garde-robes des fashionistas « m’entertain » à mort.
La prise de photo pour fixer dans le temps les merveilleuses patines et usures des loques de mes amis de plateaux pour enfin les reproduire sur les films , me remplie de joie.
Me moquer des gens qui veulent faire jeune à un âge respectable en s’affublant des linceuls derniers cris des boutiques smaths me tient en santé.
L’inventaire au quotidien du nombre de t-shirt à messages de certains fous de communication me fait ouvrir de grands yeux.
Les factures pleines de nombres à quatre chiffres qui défilent sur le bureau de la coordonnatrice de notre film pour enfiler des personnages sur des gens me fascinent.
Le degré de difficulté à agencer couleurs et motifs chez certains me laisse pantoise et me rempli le sac à blague un peu trop facilement.

Les chercheurs qui se sont penché sur l’histoire du jeans ne l’ont pas fait en vain.
Comment une simple chemise peut se transformer en arme de séduction massive sur certains et comment le plus beau des costumes trois pièces peut avoir l’air de la (fameuse) chienne à Jacques sur un être invertébré sans posture et sans éclat.
Je vous le demande !

Je serais , et ce jusqu’à ma mort, admirative de tous les outcasts marginaux, des drags queen en passant par les punks juste parce qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas nous ressembler.
Les Major Chicks de ce monde me ravissent dans leurs quête de perfection à l’image de Barbie qui va shagger Ken dans pas long, le fabuleux combo ongles blancs/bronzage/percing de nombril/tramp stamp et jupe aussi grosse qu’une ceinture me remplie d’admiration de par leur vulgarité lubrique.

Les défilés de mode sont ma parade du Père-Noël à moi, j’en ai vu trois à ce jour et ne m’en suis jamais remise vraiment.
Les messages haineux envoyés par de simples bottes me font trembler.
Le linge de bébé me fait rire très fort et me donne des crampes utérines.
J’ai pleuré quand on a dit qu’on ne mettrais pas de chaussettes à mon feu-papa dans sa boite en bois et j’ai insisté qu’il se fasse incinéré chaussé de ses plus beaux souliers.

Bref … Je crois que je fais le bon boulot.
Je crois que je suis dans mon élément.

Comme une deuxième peau ...
Ouaip …

mercredi 17 juin 2009

Be my baby


Les affres d’être parents sont sans limites.
Les joies qu’on en retire sont imbattables.
Les familles unies sont rares.
Les familles reconstituées ont toutes les formes et toutes les couleurs.
Mais un truc m’indispose encore à ce jour …

Comment peut-on expliquer que l’être que vous aimez le plus au monde peut vous faire découvrir qu’il sommeille en vous un tueur potentiel ?

Comment interpréter que l’être que vous aimez le plus au monde ressemble comme deux gouttes d’eau à quelqu’un que vous n’aimez plus et que vous avez laissé parce que TOUT de lui vous irritait ?

Comment élucider le mystère qui fait que vous n’abandonnez pas le bichonnet tant aimé même s’il agit exactement de la même façon que son géniteur honnis doublé d'un tarla et ce, même s’il a passé 90 % de sa vie avec vous ?

Parce que l’amour est plus fort que tout ?
Parce qu’on est pourvu de mémoire sélective Premium Gold ?
Parce qu’on a pas envie de passer du temps à Tanguay ?
Ou parce qu’on se dit que la vengeance viendra bien vite le jour où …
ils auront des enfants eux-mêmes !

HA !!!

Vlan dans les dents !
Je m'excuse pour tout Mommy !!! TOUT !!!!

samedi 13 juin 2009

Surf in USA



Je vais vous dire ce qui me fascine le plus des États-Unis d’Amérique :
Leurs constants paradoxes.

Les plus riches, les plus pauvres.
Les plus beaux, les plus lettes.
Les plus maigres, les plus gros.
Les plus pollueurs, les plus verts.
Les plus ouverts, les plus fermés.
Les plus pervers, les plus pudibonds.
Les plus libertins, les plus radicaux.

Aujourd’hui , j’ai passé pour une vieille matante cochonne parce qu’un compagnon de travail est venu appuyer son menton sur mon épaule et qu’en me retournant, je lui ai fait une snif sur sa joue et ce, devant le comédien à qui je remontais la cravate.
Je travaille avec ce perchiste depuis la nuit des temps … Comme un cousin …
Et ben croyez le ou non, le jeune acteur de 19 ans m’a dit tout fier :
-« I love it here, everybody is so sexual ! »

HEIN ????

-« That’s not sexual here,love, it’s affectionnate ! » que je lui réponds toute pédagogue que je suis.
-« I love it even more !!! » me dit-il …

Non mais vraiment … On est très latin … y’a pas à dire !

Si il savait …
Il joue à la guidoune, nous traite de "sexual" et huit minutes plus tard me parle du mariage et de la beauté du sacré de l'amour éternel.
Mon rire gras pas très féminin additionné de ma spontanéité d'enfant de sept ans ont eu raison de son discours contradictoire et il allé réfléchir dans sa loge climatisée.
Inouïe. Vraiment. Non mais je te jure !
Les Ricains (surtout la gang de L.A.) qui débarquent ici on tous un choc et soit ils veulent rentrer chez eux en courant, soit ils ne veulent plus partir.

J'en garderais certains, j'en aiderais d'autres à faire leur valise !
Et j'en amènerais une gang chez Wanda !

vendredi 12 juin 2009

Crowbar et flanellette


Je me vois aller avec ma progéniture et franchement, je suis presque fière de moi.

Pour toute les fois où je l'aurais échanger contre un vieux t-shirt du Canadien, je souligne les fois où il me gonfle mon coeur de mère mais ...

Savez, le plus dur ce n’est pas de les aimer, de les éduquer, de les consoler, de les torcher, non …
Le plus dur quand on aime nos enfants c’est de ne pas pratiquer les actions ci-haut mentionnées dans l’abus et l’outrance.

Accepter que pendant 6 minutes 38 secondes on trouve nos enfants FRANCHEMENT tarla sans filer cheap de l’avoir penser, c’est dur. Parce qu’on les aime, right ?

Consentir au fait que des fois on a pas le gout d’expliquer pourquoi il faut être poli et aimer son prochain et que soudain notre kid dit une grossièreté plus grande que nature et qu’on fait comme si de rien était, ça c’est tough ! Parce qu’on les éduque, rignt ?

Avaler sa peine de voir son Tiku avoir de la peine parcequ’il est moyen dans un sport de groupe et le voir se faire rabrouer par les bons de la gang sans broncher pour ne pas qu’il devienne un Télétubbies, c’est tellement rude ! Parce qu’on les console, right ?

Consentir que votre trésor passe du temps avec son papa et ses mononc’ dans un camp de pêche et revenir avec des pic-pics plein son linge, une ligne de morve sèche sur la joue qui part du nez, son linge plein de sable, de boue et de grenouilles écrasées sans le prendre par les oreilles et le passer à la hose de pompier et la brosse de métal, c’est abominablement dur. Parce qu’on les torche, right ?

Ajoutez un brin d’exagération à un état à la base tout simple et POW! Nous v’là ti pas jusqu’aux dents dans le comportement aliénant de parent bien intentionné qui en fait
trop !

Une mère qui aime peut devenir castrante si on ajoute une pinte d’excès à tout cet amour.
Un père qui veut que son rejeton fasse bien peut devenir hyper disproportionné dans ses demandes et en faire un coincé du cul à jamais.
Des parents qui n’espèrent que le bonheur et la santé de leurs bébés et qui l’attrapent toujours sans le laisser se scraper un genoux ou deux en feront assurément un nouveau membre de la confédération des hypocondriaques.

La Shirley grande adepte de l’amour sans fin doublée d’une fine manipulatrice de la crow-bar, a, je crois réussis la fine tâche d’aimer son fils sans en faire une mauviette, espère aussi avoir inculqué un peu bon sens dans cet encéphale brumeux qui gère le corps de son fils par les élans impulsifs ratoureux ou pas toujours très pédagogiques mais Ô combien mémorables et inoubliables.

Reste maintenant à démanteler le boulon de la paresse et du moindre effort qui est encore un peu trop serré à son gout.

Le plus dur, c’est d’aimer sans étouffer, guider sans montrer tous les chemins, supporter sans tout opérer et surtout, surtout … s’arranger pour que nos enfants cessent de croire au Père-Noël avant 11 ans …

mercredi 10 juin 2009

Coupe à blanc


C’était un matin d'avril comme un autre, en fait non …

Mon réveil-matin radio m’avait fait entendre une toune que je chantonnais sans penser jusqu’à ce que la voix de la radio me fasse la liste de toutes les mauvaises nouvelles du jour …
Il était quand même tôt pour le malheur non ?

Entre deux histoires d’accidents de voiture, de chute de la bourse et de corps d’un jeune homme retrouvé près du centre sportif du CEPSUM, il y avait l’eau qui coulait pour me laver les dents et le séchoir pour gonfler mes cheveux courts du moment …
Je n’écoutais pas vraiment …
Deux coins de rues me séparaient de ma piaule à mon boulot et vendre des vêtements d’enfants à prix scandaleux à des Madames de Foutremont me faisait tout de même me lever de bon pied puisque mes comparses de travail étaient toutes adorables.

Après avoir passé la boutique au peigne fin, nous étions prêtes à recevoir les dames blasées du flan de la montagne qui débarquaient avec leurs mouflets mal élevés mais notre bonne humeur matinale fut craquée par l’arrivée inattendue d’un chanteur peu connu à l’époque.
Son corps tout entier annonçait le malheur.
Son visage enflé par les larmes nous prédisait le pire.
Il était venu annoncer à une de ses Ex maintenant une amie, la mort violente et horrible de son jeune frère, ne trouvant pas d’autres oreilles disponibles à cette heure si précoce.
Il ne savait pas qu’il annonçait par la bande la mort de mon premier grand amour, de ma première baise, de mon plus grand complice des 4 années passées…
Il ne m’avait vu que deux fois et il était ivre mort de toute façon.

Je suis tombée sur les genoux en me tenant le ventre, j’ai vu des milliers de points noirs et blancs et j’ai failli m’évanouir. Pleins de yeux ce sont tournés vers moi.
Mais qu’est-ce qui lui prend celle là ?

Un siphon si puissant qui vous prend les trippes, un sifflement si aigu qui vous rempli les oreilles, le cerveau qui se remplie d’images atroces qui prennent forme à force que les mots défilent hors de la bouche de l’autre qui vomi sa rage et sa peine, c’est le pire tour de manège qui puisse être, comme un tour de karting pas de kart, l’annonce qui sonne comme une nuée de coups de bottes de néo-nazi dans ton âme et qui fait qu’on peut pas se relever.
La coupe à blanc dans ma vie de jeune fille de 16 ans.
C'est ça qui me prends ...

J’ai eu deux jours off, juste assez pour faire vivre le même drame à une dizaine d’amis par le biais du téléphone. Le même esti de tour de manège macabre.
Des silences, des cris, des pleurs, des hoquets et des crampes, l’incompréhension la plus totale devant l’innommable, la perte d’un ami, la mort violente d’un jeune, le défilé de l’abominable injustice du dispatch de la luck.

Il avait pourtant tout pour avoir une bonne vie …
Des parents pleins aux as, éduqués, psys en plus, un appart de luxe sur Sherbrooke, des chalets, un bateau, pleins d’autos, des Picasso aux murs, des frères pour jouer, une belle-mère relativement cool …

Manquait juste l’essentiel. L’amour.
Il était un enfant d’apparat, pour faire joli, pour faire accompli.

Il aurait eu 45 ans aujourd’hui.
Il se serait mit beau et on serait allé prendre une bière et on aurait ri.
Bonne fête Guigz.


Encore et toujours la jeunesse

Poésie sixties reprise dans un teen-flick qui sortira en 2010 ...

Comme quoi, la jeunesse ne vieillie pas.

O'hara, Kerouac, Kurt Cobain, Gilles Vignault, what ever ...

Ils ont tous été jeunes, touché la jeunesse et resterons jeunes et fous avant, après leur vie.

Tant qu'il y a du Coke ... avec ou sans rhum.

mardi 9 juin 2009

Classique Raggaton

Dédut 2005, je faisais le test ultime de mon amour pour le nouvel homme de ma vie en allant passer deux magnifiques semaines dans un "todo incluido" Cubain entourée de gens qui préfèrent apprendre les noms de drinks en espagnol plutôt que se pencher sur les paroles de la toune qui fait danser le staff de l'hotel.

Le Raggaton n'est pas Cubain, l'histoire est internationnale, les souvenirs eux, sont impérissables.

Don Omar est un Maitre dans le genre.

Nations unies délicieuses


Que cosa faï la bella figlia ? qu’il me dit ce matin en allant chercher mon jus au dépaneur.
Je travaille Joe ! lui dis-je de mon plus bel Italien (il s’appelle Giuseppe) sans accent.

Sak passé doudou ? qu’elle me dit en me servant mon plat de gryo de ce midi.
Map vallé Rose, piti piti ma chè ! je lui réponds dans un créole à peu près en rougissant.
J’ai droit à plus de sauce juste pour ça …

Ah ! Le vent ti amène chi moay encore Madam’! qu’il me dit quand je suis due pour une tale de loukoum et de mini-baklava pour mon 4 heures.
Et ben oui, je reviendrai vendredi, Inch Allah ! que je lui réponds en essayant de ne pas prendre le même ton, pour pas qu’on pense que je me fout de sa gueule, genre …

Bonzouuuuu, bonzouuuuuu, assis vous ! qu’elle me dit sans dire les R en me montrant la table pour la meilleure soupe Tonki ever.
Voulez les louleaux et la sou’ au boeu’ ?
Bien sûr, merci ! je lui réponds sans façon. La dernière lettre ou même la dernière syllabe étant muette (Hanoï, Saguenay, même combat ) je tend toujours l’oreille pour ne pas manquer un spécial quelconque …

Hola ! Tou manye quoi auyourd’hui madagne Shèrley ? La pupussa o la sopa de camarones ?
Yo no se, chiquita, yo no se … tout est si bon, je dis la salive plein la bouche !

Mon ventre est esclave de la belle communauté multiculturelle qui s’esbroufe autour de chez moi, je sais dire merci dans 14 langues, mime parfaitement la phrase « Mioum c’est bon » sans gêne , va l’autre bord du comptoir pour faire des bizous à la cook et sais pertinement que ce qu’on mange ici, c’est les repas de fête de là-bas , si on compare en voyageant …

J’ai les nations unies dans ma cour et j’en suis encore et toujours éberluée de joie !

Je ne déménagerais pas juste pour ça !

dimanche 7 juin 2009

Urgent besoin de Raël

Si je ne vis pas mille ans comme je le souhaite, je peux peut-être pallier à mes ennuis de restrictions de loisirs en me faisant cloner.

C’est la seule solution que j’entrevois.

Je pourrais dispatcher le projet de façon hyper efficace.
Le chiffre magique serait 7 je crois.

Shirley #1 : Femme au foyer aimante et attentionnée adorant faire l’amour, cuisiner et faire le ménage. Tout ce qui concerne le domestique et l’émotif en un seul clone.

Shirley #2 : Femme carriériste sans scrupules, inusable et workaholic atteinte d’hyperactivité incurable. Le cash bien placé et les REER pour les vieux jours seraient entre bonnes mains.

Shirley #3 : Femme de voyage globe-trotter insatiable et sans peurs. Je ferais le tour du monde et partagerais mes visions en finissant ça sur la lune, la liberté bien ancrée .

Shirley #4 : Femme de party, boule disco vivante qui tourne, qui shine, dont le nom figure sur toutes les guest-lists du monde et qui n’a de profond que les cernes sous les yeux . J’inviterais évidement tout le monde pour ne jamais vieillir.

Shirley #5 : Femme de culture au cerveau comme une grande éponge que je remplierais de langues nouvelles et mouvements de danse, de sons obtenus de toutes les musiques et d’images parvenues de tous les supports. Aprentissageophile boulimique.

Shirley #6 : Femme de science et technologies, celle qui sommeille en moi et qui n’a jamais vu la lumière du jour, qui n’est jamais sortie mais qui se tord d’impatience et qui rêve de vulgaire compréhension du cosmos et de tout ce qui est boutonneux et qui fait bip bip.

Shirley #7 : Femme de peu de foi, délinquante trop tattouée qui ferait des pieds de nez à la mort et qui ne rechignerait pas un séjour de courte durée à Tanguay, pratiquerait le « Night-rangerism » en vengeant la veuve et l’orphelin, se mesurerait aux vilains en camisole sexy et en Glock, silencieux compris. Je suis balance, empreinte de justice …

Voilà …

Me reste plus qu’à prendre rendez-vous avec Raël.
Z’avez son numéro quelqu’un ?

samedi 6 juin 2009

Génie !!!!


Je capote !!!
Je crie au génie !!!
J'en veux un !!!
Merci Josée Blanchette merveilleuse de m'avoir fait découvrir ça !
Mais quel cerveaux fabuleux que celui de l'inventeur !!!

Oh !!! My !!! God !!!
ALLEZ VOIR ÇA ET DITES MOI QUE VOUS N'EN VOULEZ PAS UN VOIR !!!!
Shirley en état de grâce !!!

jeudi 4 juin 2009

The Hotty and the Weirdo


Voilà …
Une autre ébauche du septième art en vue, traitant cette fois ci , non pas de Super héros mais bien d’un grand classique de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, revu et corrigé à la sauce « People Magazine », « Maxim » et « Billboard » pour le plus grand plaisir des ados de ce côté-ci du globe.

Les histoires passent à travers le temps comme un couteau chaud dans une motte de beurre glacée, elles touchent les enfants jeunes et moins jeunes, façonnent les visions de la vie, créent des rêves et des mythes , nous font fabuler et espérer mais peuvent vous traumatiser pour le restant de vos jours aussi.

Personnellement j’ai capoté sur les malheurs de Sophie, tellement pas adaptés à mes malheurs à moi de petite fille choyée.

J’enviais Martine à la plage et je rêvais de devenir petit rat de l’Opéra.

J’ai aimé en secret Tintin (pffffffffff) et je voulais avoir Boule et Bill chez moi pour jouer.

Mon premier Petit Prince fut d’abord incompris, puis plus le temps avançait, plus j’étais capable de le faire aimer à ceux qui comme moi, n’y comprenait pas toujours tout.

Longtemps la peur de tomber sur un Barbe-Bleue m’a traversé l’esprit, la belle qui dormait dans son bois m’a ennuyée au plus haut point et je trouvais Blanche-Neige passablement trop fine et naïve, non mais, ta mère t’avais pas dit de ne rien accepter des étrangers ??? Tarte !

Jean dans sa Fontaine m’a inculqué un peu d’éthique et de valeurs même si j’avais toujours la sale impression de me faire faire la leçon … Tarte moi-même !

Les combats sanglants entre Tiku et moi sa mère pour les exercices de lectures cessèrent lorsqu’une certaine J.K. Rowling cessa d’être timide et coucha sur papier des aventures si prenantes que les combats reprirent de plus belle mais cette fois, pour enfin finir par le mettre au pieu cet enfant qui n’en faisait qu’à sa tête !

Tout revient au style, au temps, aux ères. Si c’est dit sur un ton en vogue, tout le monde écoute, lit, regarde, est touché. Si c’est raconté dans les mots que les plus jeunes, trop pleins d’hormones mal gérées et à la motricité sabotée, comprennent et conçoivent et ben ma foi … même la Belle et la Bête passe pour un conte fantastique.

Suite à la lecture du nouveau scénario que je me tape, je me suis tout de même félicitée de ne pas avoir eu à consulter le URBAN DICTIONNARY trop souvent, preuve que je suis assez « HIP » ET « OUT THERE » pour faire face au groupe plus haut mentionné qui m’attend de pied ferme et ce , pour quarante beaux jours, histoire que le reste de leurs potes aient un peu de morale et de jugeotte après le visionnement de la dite vue.

De toute façon, on sait comment ça fini … right ?!?

Ils se marièrent, vécurent des jours heureux et eurent beaucoup d’enfants …

Quelque chose comme ça.

Passion originelle


Le premier coup au cœur, t’en souviens-tu ?

Petite fille avec la gêne qui prend tout le corps et la tête, le nouveau sentiment qui étourdie et qui donne comme un début de nausée.
L’envie irrépressible de courir se cacher pour je ne sais quelle raison, soudainement une vague chaude qui finie dans les yeux en une multitude de picots noirs et blancs, si je m’évanouie peut-être qu’il viendra me prendre et me soulever pour me sauver de mon malaise de ... de …
Mon malaise de … ben je crois que c’est la première fois que j’avais un malaise d’amour … à six ans, pour un grand Serge de 13 ans …

Je suis « tombée » amoureuse pour vrai. Par terre. Il n’est pas venu me sauver.

J’ai pleuré très fort dans les bras de mon papa et je ne comprenais pas pour quoi il ne tombait pas lui aussi. Et j’ai eu mal. L’expérience d’un premier refus, l’horreur d’un rejet par une idole, le début des grands tourments nivelés par des solutions pour y remédier pas toujours toujours saines …
Qu’est-ce qu’on ferait pas pour être aimé quand on a six ans ?
Mon imaginaire chevaleresque me transcendait dans des images de princesse toute vêtue de blanc dans des robes qui virevoltaient dans le vent sauvée des eaux par mon Serge preux et éperdu d’amour pour moi, irrésistible et fascinante créature (Merci Andersen, Merci Grimm) et ma mère qui m’appelait pour le souper mettait un frein à cette schizophrénique ruée d’amour assez vite merci …

J’essais de penser à ce qu’une jeune fille qui se découvre un coup au cœur pour une autre petite fille peut bien se faire comme scénario dans sa tête inexpérimentée et sensible .
J’essais de concevoir ce qu’un petit garçon de sept ou huit ans se raconte comme histoire pour imager l’amour qu’il porte à un compagnon de classe ou un ami de la ruelle …
Les envolées lyriques pleines de brumes et de confusions génitales sont-elles associées aux imageries quotidiennes ou encore à celles des histoires que les parents racontent ou sont complètements uniques ,évasives et nébuleuses mêlées à des petites culottes qui pompent sans savoir pourquoi ???

Une filleule adorable et très jeune annonce sans sourciller qu’elle aime dorénavant Lili-Rose et que les deux vont se marier, le petit dernier de ma chum de fille me dit qu’il a un amoureux et qu’ils se donnent des becs et tout ça sans même se douter que quelque part dans le monde cette phrase en serait une de mise à mort …

Moi je les crois. Je les crois d’aimer. Je les crois d’être heureux dans leurs effluves de guimauves et de gommes ballounes. Je les crois d’être romantiques. Je crois en leurs premières fois, quelque soit l’heureux ou l’heureuse élue.

Je crois en l’amour le Vrai sous toutes ses formes, tant que c’est le Vrai de chez Vrai.