dimanche 31 mai 2009

Karaoke grivois

Ludique, historique, bon pour la diction et pour le moral !

À apprendre par coeur au plus sacrant, votre Français et vos party ne s'en porteront que mieux !

vendredi 29 mai 2009

Endurance


Entourée de mésadaptés comme moi, de 15 à 17 heures par jour, dans des conditions que certains nommeraient insalubres, abrutissantes, bruyantes et anarchiques, avec en prime un manque de plus en plus flagrant de sommeil et ses méfaits,
les « fuses » sont de plus en plus courtes …
Les esprits s’échauffent, les tons montent, les dents grincent et le grand manège de la mauvaise foi se met en branle.

En tant qu’out-sider du monde dit normal, j’idéalise souvent la vie de bureau en me permettant de croire que les gens sont moins rocker et que toutes ces fourmis grouillantes dans les grandes tours à bureaux ont encore un semblant de bonnes manières …

J’espères que je ne me trompe pas trop …

Ici dans notre bulle pleine d’illusions bien étudiées et orchestrées dans un joli chaos tout Shaeksperien soit-il, on rigole, on se permet des trucs pas possibles et on est nourris de gros sandwichs « spécial-pontage » deux fois par jours et les cappuccinos revolent joyeusement …

MAIS !!!!!!

Arrivent les jours (souvent les derniers du contrats) où quand les cacas frappent le ventilo (bon, bon, je me permet…) un à la suite de l’autre, l’humour rapetisse dangereusement, les plombs pètent allègrement et les égos sont scratchés assez pour attiser des envies irrépressibles de vengeance …

Et la machine-à-mémèrages démarre en trombe dans tous les départements, c’est subtile comme un convoie de truck de Walmart et gros comme un nez dans la face que tout le monde mange de son prochain.


Les conseils absolument essentiels du type « évidences-même » parviennent d’un département à l’autre (l’un ne sachant pas DU TOUT ce que l’autre fait), les Hauts-Placés se mêlent de tout sauf de ce qui les concernes, mettre sa faute sur son assistant devient monnaie courante, les débutants craquent et les remplaçants pleurent …

Bref, c’est un exercice d’endurance phénoménal que de travailler en gangs tricotées serrées comme les miennes !

Et je me met-y pas à penser aux troupes de cirque …

Aux troupes des Forces Armées en Afghanistan, la troupe de Médecins sans frontières, les troupes de danses qui font des tournées et me revoilà toute retournée moi-même …

La grappe n’est pas l’apanage de tous les êtres humains et des fois, je rêve d’Ile déserte avec un bar et son barman, vieux, sourd et muet, juste assez fringant pour me faire mes mojitos ...

mercredi 27 mai 2009

Mercredi en vrac (ben quoi ...)


* Je vous écris d'un nouveau portable et je me bat rudement contre ce que mon Zamouri appelle savament "Mes Rigiditées d'Aprentissage" ... Passer de XP à Vista, de même, bing bang, même pas de ti becs dans le cou ... ouangn ... c'est rough ...


*Retour au tournage de jour, dernière semaine de la production, l'impression folle de pelletage vers l'avant, attention les monticules de surprises de dernière minute ...


*Est-ce que tous les Geeks programateurs de PC sont gros et laittes, ne mangent que du Subway et fument huit paquets de cigarette à l'heure tout en se faisant des sandwichs aux Tums arrosés de Pepto Bismol ou c'est juste le mien ? Ceci dit, dans le genre, il fait des MI-RA-CLES !!!!


*L'homme que j'aime prend ses premières vacances depuis deux ans ... Il était temps !Enjoy, Love !!!! Do nothing, fuck les To-do's !!!


*Je viens de découvrir une supercherie sans fin ! La foutue base de donnée dont je parlais plus tôt dans ce blog (ProSanity et CPlot) sont sur une base FileMaker Pro 8.5 ... Rien qui ne vaille la peine de s'énerver le follicule pileux de la jambe !


*Un meeerveilleux jeune DJ dont je parle souvent ici vient de décrocher un contrat HYPEEEEEEEEER lucratif : Il fera de la musique pour des capsules soft-porn d'un canal de TV Américaine, comme quoi, les tendances sont aussi dans la business du cul, les années soixante-dix ont eu leur "Bom chika wow wow" et les années deux mille auront elles, leurs "Tisssssspom Tisssssspom Tissssssspom" pour égayer les partouzes à saveur salaces et concupiscentes !

Made in Québec en plus !


*Combien de paires de running-shoes peut-on avoir avant de commencer à penser à consulter pour un problème de consommation abusive ? Vais-je enfin pouvoir accéder au club très sélect que voici ?


*Pas une seule fois encore je n'ai parlé de ma Tendre Jen-Jen, ni de ma Maïmo Chérie, non plus de L'Émiliounette Pharamineuse et encore moins de ma Djouly Del'Haval Surnaturelle ... à elles seules, ces quatre merveilles du monde m'ont gratifiée de leur amitiés, de leurs génie et de leurs folies. Sans ces quatres fabuleuses, ma vie serait d'un moche !!! Mais d'un moche !!!! Je leurs doit tout ! Et elles auront chacun un billet digne de ce qu'elles sont : Des prodiges de gonzesses dont les moules furent cassés en mille miettes suite à leur arrivées bénies sur terre !


*Je ferais bientôt une liste de mon Top Ten des meilleurs cafés et croissants de Montréal, je serais vraiment curieuse de vos avis sur la chose. Parceque je suis pas certaine d'atteindre le Ten voyez vous ...


*Si vous sentez que les sept péchés capitaux vous envahissent et avez besoin d'en parler avec une oreille (presque) sans faille, allez ICI et faites vous du bien ! C'est gratuit et c'est drôle !


Bref ... un vrac , un fatras, une bisquebouille de nouilleries comme je n'en avais pas fait depuis un boutt' ,dans le but unique de tester mon nouveau clavier qui est doux comme tout et de faire en sorte que ce petit blog sans prétention ne sombre pas dans l'oublie le plus triste !


Big bizous de la Shirley Vista (deux ans plus tard)


dimanche 24 mai 2009

Busy body

Je n’aurais jamais assez de 100 ans pour faire tout ce qui m’intéresse !
Les voyages, les apprentissages de langues, conduire une moto, les cours de cuisine à l’ITHQ, ouvrir un café, un petit hôtel dans le sud, un gentlemen club, faire des bijoux, les vendre dans mon hôtel, allez danser dans tous les clubs hots de la planète, faire Ibiza, le carnaval de Rio, passer du temps à Cuba pour parfaire ma salsa et mon espagnol, ah oui !

Rénover ma cuisine et mon sous-sol, retaper la clôture dans la cour, faire un potager un vrai, aller au gym, m’étirer comme du monde, flâner à l’Ile aux tubes, tailler les arbustes et les lilas, planter pleins de vivaces, en finir avec les fourmis et pratiquer le BBQ !

Faudrait pas oublier les soupers avec les potes, voir un peu plus ma mère, jouer avec les bébés et cesser de faire de drôles de rêves à leurs propos, apprendre les rudiments d’une nouvelle base de donnée nommée Pro-Sanity (quelqu’un connaît ?) et enfin accepter Vista comme un nouvel ami, downloader plein de bonne musique et danser, prendre des cours de hip-hop comme Matante Aline (bliarrrrk !) et un jour me mettre au Flamenco.

Entre temps je devrais aider mon fiston avec ses choix de vie et passer plus de temps avec même si il n’en a rien à foutre, aller au paint-ball avec lui et ses amis (thérapeutique je suis sure !) et organiser un voyage à Berlin pour plus tard quand il en aura envie, me faire tatouer en sa présence le même tatoo qu’il aura choisi, retourner à Bangkok et faire un détour au Viet-Nam.

Bon, j’suis dans l’jus !
J’y arriverais pas !
En passant, ça m’aurais pris le 49 millions en plus, mais j’ai pas eu le temps d’acheter des billets !

samedi 23 mai 2009

La nuit tire à sa fin


Quand on voit la lumière au bout du tunnel et qu’on a la certitude que ce n’est pas un train, tout va plus vite et nous v’là repris de locomotion !
Enfin !
J'en ai marre de cotoyer les vampires et les morts vivants !
Bientôt de retour dans une vie normale près de chez vous !
La seule chose qui me manquera un petit peu c'est les levés de soleil d'apocalypse auquel on a droit depuis deux semaines, comme si Mère Nature ne savait que choisir entre flamboyant ou glacial ...
L'été arrive amis ! Je vous le promet !

jeudi 21 mai 2009

Bag Lady


Si , dans une autre vie d’études savantes, j’avais eu à faire une thèse ou un doctorat en socio ou en antropo, mon sujet aurait porté sur l’analyse de l’impact du contenu des sacoches des femmes dans le quotidien sur une échelle internationale.

Riez tant que vous voulez …

Je sais que les sacoches sont un sujet de railleries pour les messieurs face à leurs blondes …

Trop grosses, trop lourdes, trop petites, trop pleines de compartiments inusités, trop remplies de niaiseries inutiles …

Jusqu’au jour où …

Une grippe d’homme fait son apparition et qu’on a besoin de kleenex.
On prends ça où ?
Sacoches de madame.
On a une haleine de poney après un snack de bord de route avant d’arriver chez les beaux-parents. Bonbons et/ou gomme s’imposent.
On prends ça où ?
Sacoches de madames.
Le froid assaille et ruine nos merveilleuses bouches. Un peu de stuff à lèvres ferait du bien.
Et, où on prends ça je vous le demande ?
Sacoches de vos blondes.
Party de dernière minute, pas le temps de passer à la maison. Rafraichissement minute disponible où ?
Sacoches.
Une note à prendre suite à une information de premier ordre. Papier crayons ça presse !
On trouve ça daaaaaaaans ???
Sacoches de madames !
Le p’tit dernier se vide le lunch sur le banc de l’auto. Ça prends un wet-machin, que l’on retrouveraaaaaaaaa ?
Dans la sa-co-che !
Panne de char ? Cellulaire dans lequel on parle trop et qui se trouve évidement dans la sacoche, toujours chargé !
Mal de tête sournois qui arrive juste à temps pour un party auquel vous avez envie d’aller comme un coup de pied au cul. Tylénol. Où ? Sacoche.
Le sac de votre blonde va vous servir de sacoche à vous aussi qui n’avez pas de place où placer vos clées durant le dit party.

En fait, je pourrais continuer comme ça pendant trois jours.
Des exemples, y’en a trop.

Je pourrais faire des stats joyeuses sur le nombre de filles qui ont été marquées par le sac de Mary Poppins versus les gars qui ne s’en souviennent que vaguement, savez le sac qui contenait assez de choses pour redécorer une chambre complète.

Dans ces stats il y aurait un volet sur les bébés et les sacoches.
Après observation de ceux que je côtoie, les deux sexes ont un comportement bien distinct face au contenu de ma « humongus » sacoche verte achetée à Shangaï:
Les Fillottes l’ouvrent, la vide au complet, sniffent, tâtent, trient, classent et reclassent et reremplissent, zippent et recomment leur manège jusqu’à épuisement.
Les Tigars vont droit au porte-clées et me disent : « Camion » !!!

Au bout du compte, j’en conclue qu’une société sans sacoches de filles équivaudrait à un chaos anarchique rempli de rhumes, de vomis, de faces lettes et de mauvaises haleines sur les bords de routes avec des bagnoles en pannes et des couples en chicanes perpétuelles et tout ça, sans possibilités de solutions immédiates aux embuches de la vie courante.
Bon !
Alors plutôt que de rire des bonnes femmes et de leurs baluchons, offrez leurs en une plus belle, plus grande et plus pleine de tout ce qu’il faut pour une vie sans anicroches.
Vous vous rendez service !!!
C'est la conclusion que je tire de toutes ces études non méprisables de mon doctorat de boite de céréales.
Imaginez si j'avais vraiment étudié ...
Que de cervelat gaspillé ...

lundi 18 mai 2009

Ode à Sandra Dorion

J’explore encore le sujet de la nuit ici en rappelant à qui veut bien l’entendre que , lorsque vous dormiez, je faisais la zouave dans un tunnel (ou plutôt un mal nécessaire) de notre belle cité qui fut bloqué au trois quart pour les besoins cinématographiques d’une poursuite automobile entre bons et méchants.

Nous avons donc assisté à la conduite à deux étages d’un bolide construit expressément pour tourner des plans de tous bords tous côtés sans l’ombre d’un conducteur obstruant la vue frénétique d’un bon gros 180 KM heure bien senti. Bande de génies va !

On a fait un beau convoie bien ordonné dans le dit tunnel pour finalement aller se planter en forme de bordel catastrophique là où deux voies plutôt qu’une se séparent pour mieux desservir les automobilistes courageux du matin.

J’ai découpé sans merci les épaules d’un joli petit jacket dont nous affublâmes un monsieur cascadeur déguisé en gente dame qui n’aimait pas du tout les moqueries dont il fut l’objet. Autant dans ce métier on croise des mecs capable d’enseigner les secrets perdus de la féminité à toutes les femmes du monde, autant un cascadeur poilu déguisé en madame par des professionnels du subterfuge c’est vraiment pathétique …

J’ai découvert que les gens sont beaucoup plus doux la nuit que le jour …

On a eu l’air des touristes pendant au moins quatre heures à se prendre en photo et à gérer les fonctions manuelles de nos « kodaks » respectifs pour faire honneur à la lumière qui y régnait, c’est qu’on a pas le tunnel Ville-Marie à nous tout seuls tout les jours, en plus de ne pas voyager très léger, on a immortalisé tous les véhicules étranges et inusités dont on se sert, dans un décor de l’an 2038, hier soir, on se pensait BIG, peut-être qu’on l’était …
En tout cas, pour moi c’était une première !
Le nombre d’endroits étranges auxquels nous avons accès des fois je vous dit pas …

J’ai pensé à lui et à ce que la nuit lui inspire de merveilleux.

Je me suis permis de chanter dans ce fameux boyau citadin, un classique de la musique Québécoise, et ce, à plein poumon … Vivre dans la nuit de Nuance …

Drôle comme tout le monde connaissaient les paroles
Drôle comme tout le monde a chanté avec passion

Notre groupe de joyeux lurons m’a aussi fait penser à ce film et le fameux jeu de la fin du monde nous est revenu, comme des ados …
Le jeu de « Si-on-était-les-derniers-survivants-avec-qui-tu-repeuplerais-la-planète? »

Forcée d’admettre qu’avec moi, y’aurait un méchant problème de dénatalité …
Pas que mon antre est asséchée de toute possibilité de projets, non, juste le sentiment de travailler avec mes cousins –cousines …yaaarrrrrrrk !

L’antre n’est pas asséchée mais ma cervelle commence à se déshydrater grave à écrire des âneries pareilles …

La voix et le feu

Un film ...................... Ma foi, étonnant de qualité et d'ingéniosité

Deux acteurs .................... qui sont aussi deux amoureux

Dans leur éléments à la puissance dix....................musique et dance

De la musique............................d'une rare puissance dans le genre

La tombé de pleins de préjugés.......................La remonté phénoménale de mon estime pour une certaine dame Latino mieux connue pour son derriere, malheureusement ...

La découverte ....................... de son compagnon de vie que je croyais franchement atteint de kétainisme aigu, nooooot !

Faites vous plaisir

À l'envers


Ma condition nocturne me force au calme et au silence lorsque, à la levée du jour, on me donne la permission de rentrer chez moi …

Les deux hommes que j’aime dorment à poings fermés, déjà à la fin de leurs rêves .

Le froid emmagasiné après toutes ces heures passées dans de lugubres tunnels de notre ville encore un peu sale de son hibernation, cessera de m’envahir seulement au contact de la grande surface douce et chaude qui m’attend, lovée dans le Tempur …

Moi silencieuse ?
Moi calme ?
Et ben oui … ça m’arrive, rarement mais oui …

L’autre doit apprécier le sien de lit, vu qu’il s’est sauvé à la campagne, sa plus tendre maitresse, avec des amis chers pour célébrer leur belle liberté, celle de leurs vingt ans, celle qu’on ne retrouve plus, la liberté de l’esprit pas trop débordé.
Je suis certaine qu’il dort comme un bébé, comme MON bébé …

Pendant que mes deux hommes dorment dans les bras d’une certaine Morphée, je peux dire et penser sans crainte, sans hésitation, qu’à la fin de ma nuit , le silence de ma maison est d’or.
Qu’aucune fortune ne me remplira d’autant de paix.
Qu’aucun Graal ne me procurera autant de bonheur.
Je rentre chez moi là où il fait bon
Là où ceux que j’aime sont
Ma vie à l’envers des autres me rappelle ma chance ...

Allez ...
Moi je vais dormir …

samedi 16 mai 2009

Qu'attendais-je ?

Sportifs et sportives,

Adeptes de plein-air,

À tous ceux qui aiment bouger,

À tous les hyperactifs de ce monde,

Sympatisants du mouvement sous toute ses formes,

Suppôts du va-et-vient,

Inconditionnels de l'anti-stagnation,

Voici enfin, le Running-shoe qui changera votre vie !!!

The Educatoooooor ou Time to get a room

Call me vieux jeu ou stuck-up, les humains qui se donnent en spectacle dans les endroits publics me font sourciller.
Je considère encore qu’en 2009 il y a des endroits pour se lécher le visage et qu’il y a des endroits où l’on ne devrait pas se lécher le visage.

Si je peux, sans efforts, reconnaître la marque Lejaby sur la culotte de ma voisine de table à la Chic Buvette à Simone, étant donné le manque de savoir-vivre de son partenaire qui lui trifouille la bobette (pas de manque de savoir-faire par contre, elle avait l’air contente) pendant que je mange ma salade de chèvre chaud, je considère qu’il est plus que le temps de se sauver dans un endroit plus approprié pur ce genre batifolââââge. Non ?

GET A ROOM ! Je bouffe ! Merde !

Si pendant que Maître Carter, spinne son talent pour me faire danser, moi et mes 500 autres amis entassés sur un dancefloor gros comme mon cul (c’est pas gros je vous le jure) et que deux couples, jeunes et beaux, mal-élevés par ailleurs, se frenchent à se défoncer la cavité bucale à douze pouces de ma face à moi et que je peux , sans m’étirer le cou plus loin, sentir qu’ils ont bu du vin, beaucoup de vin, je considère donc que ma bulle est officiellement et dangereusement envahie vu que je peux sentir leur haleines fétides et baveuses. Surtout si ça dure toute la soirée, ailleurs que sur des banquettes coussinées, prévues à cet effets, avec comme public choisi, les vieux mononc’cochons venus expressément pour ça. Pas sur le dancefloor. S’il-vous-plait.

GET A ROOM ! Je danse ! Merde !

Si dans les clubs où les activités principales sont de danser au son de la musique, boire un verre, faire connaissance, tester ses charmes, sécher ses pleurs, oublier ses soucis, séduire l’être en face de vous qui vous fait vibrer pour un soir ou pour la vie, pratiquer des nouvelles stepettes, faire des concours de steppettes, retrouver des amis, admirer les danseurs/euses qui ont plus de talents que la moyenne, passer des remarques, se mettre au courant des nouvelles modes, reluquer les hommes et les femmes, prendre de la drogue, conclure des marchés et s’amuser, si vous êtes rendus au stade de votre soirée où un échange de liquides corporels est impératif et ben :

GET A ROOM ! On jouie de la vie ! Merde !

Si par contre, vous faites parti de ce groupe qui n’a du fun qu’en état de représentation ou que vous êtes atteint d’exhibitionnisme assumé, Fine with me !
Il y a des endroits merveilleux pour ça dans notre belle ville, c’est plein !
D’after party dans le Vieux Montréal, chill room et bains tourbillons fournis !
De lieux où tout les gens comme vous , vous attendent avec fébrilité afin de voir d’autres comme eux, se manger la face et se froisser les vêtements en gang, Googlez échangisssss et vous ne serez pas déçus !
Le Mont-Royal a ces petits racoins smaths nocturnes pour les fans d'activités de groupes.

Mais for fuck sake, cessez de nous imposer à nous, "prudes" de tout acabit en pleins lieux publics, la parade de vos élans incontrôlables de taponnage adolescent …
Vous me coupez mon fun à moi ! Ça m'excite zéro !

Merci !

jeudi 14 mai 2009

Wish list

Je veux :
Une session chez le coiffeur et une nouvelle tête enflée
Une pédicure pour me faire manger les orteils
Une manucure pour tous les potentiels de baises-mains
Un massage pour délier les nœuds qui m’empêcheraient de danser
Un scrub du corps en vue de le faire caresser
Des minutes à l’Ile aux Tubes pour faire comme si
Une robe neuve qui met le feu aux coups de foudre
Des talons hauts qui rebondissent les popotins
Un parfum qui émane l’été et ses entourloupes
Une fleur rouge dans les cheveux pour un air de vacance
Des lunettes de soleil pour mieux espionner les camisoles et ce qui en dépasse
Un sac inédit pour les pic-nics improvisés
Des gougounes pour me reposer mon pétard rebondi
Une nouvelle paire de boucles d’oreilles pour caresser mon cou
Du temps, parce que j’en ai jamais
Des kopeks à dépenser pour des beaux inutiles
Des vacances avec mon Zamouri, comme deux réfugiés de l’apocalypse
Des activités avec mon Tiku, comme Hansel et Gretel
Des soupers avec mes comparses de lin et de fortune
De la roquette dans mon jardin et du parmesan dans mon frigo

Je veux avoir
Je veux être
Je veux vivre

Et gagner le million, vu que je suis déjà millionnaire de joie, comme disait l’autre

mardi 12 mai 2009

Syndrome Tetris


Après avoir terminé le supplice académique de ma tendre jeunesse, l’appel du marché du travail fut strident.
En bonne hyperactive que je suis (je m’excuse à tous ceux et celles que j’ai bousculé dans ma vie), le destin m’a guidé sur la route pavée d’aventures rocambolesques du septième art et finalement, grand bien m’en fasse, je n’ai pas eu à m’obstiner …
J’adore ce que je fais.

Je continue pourtant à croire que l’école, sous toutes ses formes, est là pour nous apprendre à apprendre.
Je me suis sauvée trop vite et j’ai du me débrouiller.
Je me suis sauvée tellement vite que je n’avais pas remarqué le trou béant laissé dans mon petit être qui aurait du être rempli de trucs, d’astuces et de connaissances pour palier aux affres de ma destinée.

Merde !
Me débrouiller, c’est bien beau mais même tout ce que mes parents, Maitres ES débrouillards m’ont refilé comme tuyaux , et ben c’était pas toujours assez …

Alors, à la guerre comme à la guerre …

Je me suis développé mes propres trucs, astuces zé connaissances.
Sauf qu’avec un « buff » de cinq minutes de trouble de déficit d’attention digne d’un certain poisson bleu du nom de Dory, la tâche était Olympienne …

La maniaquerie semblait jusqu’alors d’une infaillibilité rassurante.
Mon amour incontrôlable pour les boites et les contenants se développa à la vitesse de la lumière.
Les étiquettes et étiqueteuses proposées par les marchands m’ont toutes plues.
J’en ai fais une surconsommation pas tout à fait réglée à ce jour.
Filières, racks, cahiers, bouteilles, favoris et documents, tout y passe !

Placer un objet ou une boîte dans un endroit est pour moi un geste d’une gravité et d’un sérieux presque religieux car c’est peut-être la dernière fois que je le verrais …

Une fois les choses en place, les replacer, les brasser, les réorganiser et les réétiquetter ne sont plus de moments rares puisque ma maison bouge, mon boulot change, les amis débarquent, les saisons passent et les enfants grandissent …

Je suis donc, diagnostiquée par moi-même, TETRISOMANE avancée et je vis très bien avec ça.
Je ne prends pas de pilules …

Je retrouve des bébelles oubliées depuis belle lurette et me fais pleins d’auto-surprises !
Mon côté organisationnel est hallucinant de précision, tellement que je me trouve plus moi-même !
Seule la NASA peut me décoder …
Les maux modernes n’ont pas tous de cures …

Bienfaits de la masturbation

Ça fait déjà un bail que cette toune existe mais c'est encore très bon à ce jour ...

D'actualité, ya know ... Leçon de self-loving comme disent les Américains .

Y'a de ces Hip-Hop Ladies qui ont disparues trop vite ...

lundi 11 mai 2009

Cadeau de fête des mères


Dans le tourbillon de la nuit, les décibels hallucinogènes, les visions criardes, les corps tordus par les grondements des platines et les échanges de coups d’œil, de coups de hanches, de coup de gueules, je danse …

Les sons accordés aux battements de basses m’envahissent et me soulèvent, mes pieds sont possédés, mon cul célèbre le rythme, mes doigts claquent et martèlent le beat, mon cou ignore dorénavant l’arthrose et mes bras s’ouvrent trop grands pour prendre encore plus de combat entre l’immobilité et moi.

Le combat est gagné ! L’homme que j’aime m’accompagne et on combat ensemble !
Sans relâche, sans répit.

Un autre Gladiateur, une montagne de muscles, tatoué, épilé, huilé,dents blanchies, vient vers moi et m’arrête dans ma bataille en me prenant par les épaules puis descend ses grandes mains fortes sur ma taille et me dit sans fards ni détournements, franchement, en me regardant si droit dans les yeux qu’il n’avait jamais vu créature si belle, que cette même créature est assurément l’être qui danse le mieux au monde …
J’écoutai, mes deux mains sur ses immenses pectoraux comme des dictionnaires …

Mon combat est gagné contre la laideur … La laideur du monde …

Même un esthète fini , adepte des corps comme le sien, vêtu d’infinis détails, a pris deux minutes de sa vie de perfection homosexuelle Eugéniste pour partager un flot de compliments sur la femme qui dansait là, perdue dans son bonheur …

Il en a remis dans les oreilles de mon bel amour, celui qui me fait des compliments tous les jours …

C’était une belle nuit de congé …
Les hommes sur l'Extasy sont merveilleux ...

En spécial cette semaine chez Club de Nuit, Ego-buffing à mille pour le prix d’un !
Je ne mettrais plus de sous dans mon cochon pour un face-lift ...
Voilà, c'est dit !

vendredi 8 mai 2009

Ennui langoureux

Il est grand , fort, solide.
Son talent pour la convivialité n’a d’égal que sa faculté au confort.
Tout chez lui est doux, coloré et commode.
Il me permet la douceur, les conversations soyeuses et parfois sérieuses.
Il est invitant et calmant, toujours là …
Présent

Il s’accommode à mes formes et à mes humeurs.
C’est toujours lui le premier à m’accueillir si j’ai le cœur gros, sans dire mots .
Témoin de bien des fous rires et de l’acquis de mes connaissances.
Le seul qui est au courant de mes ébats lubriques.
Il garde tous mes secrets.
Parfumé, habillé des plus précieuses étoffes et des matériaux les plus nobles.
Irrésistible.
Son hospitalité me fascine, quelque soit la longueur de la visite, il a toujours les bras grands ouverts.
Affable et prévenant, il me soigne en partie et me supporte en cas d’inconfort physique.
Comment ferais-je pour lui rendre tout ce qu’il me donne, ne serait-ce le millième.
Je ne le vois pas assez.
Mes rendez-vous avec lui son si furtifs …
À peine en son antre, je dois déjà le quitter …
Il doit s’ennuyer de moi autant que je m’ennuie de lui.

Mon lit me manque douloureusement …


Toi aussi Zamouri …

jeudi 7 mai 2009

La nuit tous les techniciens sont gris

Tournage de nuit égal pas de vie.

Je rentre, tout le monde dort.
Je pars, tout le monde est en train de vivre sa vie ailleurs.

Et besogner dans les entrepôts désaffectés pleins de chiures de moineaux et de poussières accumulées depuis des dizaines d'années c'est pas ce qu'il y a de mieux pour vous garder le moral hors des chaussettes.

Le cinéma n’a de glamour que ses soirs de premières.

En plus de me taper un fuseau horaire de vampire, je n’aurais qu’une seule et unique nuit de congé en 10 jours .


J'essais fort fort de ne pas me plaindre ...


Promis ...

J’en profiterai surement pour garder mon beat de clubbeuse et je sortirais me brasser l’arrière train dans un party privé en me gardant de l’énergie pour Samedi le 15.
Un autre grand nom du Chicago House vient honorer le DJ booth du Karma.

Derrick Carter … ahhhhhhhhhhhhhh
Je vais m’évanouir je crois !

Je vous reviendrais demain avec un texte presqu’intelligent !

Bonne nuit !

lundi 4 mai 2009

Chlorophylle et Bithume dans la tourmente de l'été

Gloire à cette chanson !
Celle-ci décrivant si bien ma condition estivale.
Avec la belle saison qui recommence, revoilà les fous de la chlorophylle et du calme vert.
Mes compagnons de vie, amis et famille en vrac, recommencent à me jaser de projets de fin de semaine à la campagne …

D’excursions en forêt …
De ballades à la montagne …
De semaines dans un chalet …
D’aller se reposer au shack …
Enwèye donc, y’a un beau lac !
La piscine est super belle !
Y’a pas de mouches !
C’est super relax !

Et ben … Non !
Non, non et renon !

Les forêts m’angoissent ! Les moustiques me gang-bang ! Les mouches noires veulent me violer ! Le bruit des insectes qui grouillent dans la nuit m’empêche de dormir ! L’humidité des lieux clos depuis l’automne passé me recrinque l’arthrose ! Les draps sentent pas bon ! Le seul Marché Métro du village (trop loin) n’a que du pain blanc tranché ! Le monde s’habille mal ! L’herbe à puce me voit venir des kilomètres à la ronde pour me pestiférer de son sumac ! Je vois pas dans le fond du criss de lac ! Y’a plein de vase ! L’eau du bain est brune ! Elle sent les œufs pourris ! Les tentes ont toujours un maringouins qui vous menace de piqure nocturne et le zipper reste pris ou casse et vous prive de la joie du moustiquaire !
Je m’en sacre des tales de framboises sauvages ! Les colons sur leur sea-doo sur le lac «tranquille » et ben je les trouves plus colons encore que vous autres !
Chaque « Danny » à casquette de baseball ventru en gros pick-up sal plein de bouette me rappelle le film « Delivrance »!
Les chevreuils sautent sur mon bumper ! Le windshield est bourré de purée de mouche ! Les grillons en rut qui ronronnent leur amour à la journée longue finissent par me stresser !
Je vous parlerez même pas de ma peur phobique de tous les reptiles sans pattes, du ver de terre au boa constrictor, ceux-là même qui risquent de me passer entre les pieds ! Les grenouilles, je trouve ça cute dans une assiette avec une sauce au beurre à l’ail et si y’a pas d’électricité et de plug internet … pffffffff … allo le spleen !

En gros, la ville m’appelle !
Les festivals, les touristes, les constructions partout, le bruit des sirènes de police et les putes sur le bord des rues leur servant de bureau ! Les clubs et leurs musiques endiablées, les restos et leurs terrasses, les lumières des tours du centre-ville quand je rentre des cantons de l’est m’émeuvent au plus haut point et les quêteux du Square Victoria m’amusent et me prennent mon p’tit change.
Même mes voisins Italiens qui font du bruit de fête de famille me sont plus sympatiques que le bruit du silence de la campagne …

Le seul vert que je prends sans rechigner est celui des cours arrières pleines d’amis autour du BBQ et les Pikniks Elektronik de la saison chaude et humide de ma belle ville …

Ne m’invitez pas de grâce, que je n’aie pas à me porter malade pour me faire excuser de ne pas y aller !
Merci quand même !

samedi 2 mai 2009

Les p'tites vues du Dimanche et La Vrai Vérité

Deux merveilleux courts métrages fais par un jeune génie.
C'est pas frais frais d'il y a une heure mais c'est un incontournable
du merveilleux monde du cinoche et ça s'applique PARTOUT !!!
La qualité de l'image est moyenne et faut crinquer la sono un max .
Version anglaise seulement mais pas trop slang ...

Si vous avez 10 minutes ...


Et la deuxième partie ... 3 ans plus tard

L'Oie Blanche

Un mec de 6 pieds 4, crâne rasé, des traits brutaux et émaciés, des mittes de baseball à la place des mains, la voix grave et des yeux trop bleu pour ne pas être épeurant se met devant moi et me dit sur un ton de conquistador :
« Tiens, depuis le temps que t’en voulais, en v’là! »
Et sur ce, me balance un sac d’épicerie souillé de sang et sable rempli de morceaux de bestioles qu’il a tué de ses mains, certaines apprêtées par son frère boucher de métier et d’autres … well … garochées dans un bon vieux ziplock, prêtes à griller sur le Barbèque dans sa forme initiale, plumes et poils laissant encore des traces.

Le « Gars des guns » sur notre film est un oiseau rare.
Un designer comme on préfèrerait ne pas les connaitre.
Un amoureux des armes doublé d’un historien triplé d’un pédagogue.
Du Tromblon aux AK-47 rien n’échappe à ce fanatique des armes à feu.
Il peut en un coup d’œil vous faire part de toutes les bévues d’un film dans le département des violences, des tapes sua yeules et des destructions massives.

Il a conçu deux Glock sur mesure pour l’acteur, moulage de main et initiales gravées en sus pour quelques dollars de plus que ce qu’on trouve chez le vendeur de gun du coin.
Entre deux films ultra-violents il prend deux ou trois contrats de riches Américains qui doivent surement se défendre de quelconque menace ou qui collectionnent tout simplement ces bijoux uniques comme on se mettrait un Picasso sur notre mur … Juste pour l’avoir, tsé …

Cet homme fait ses recherches et essais aux stands de tir où il a sa plaque commémorative soulignant l’apport à la compagnie par les centaines de clients qu’il y envoie.
Il va, pour se détendre, chasser tout ce qui se chasse, à la date prévue, en respectant ces quotas et en partageant le fruit de son passe-temps avec ses tinamis dans le but de capitaliser et son butin et ses connaissances !

Pas laid du tout, il est pourtant célibataire endurci, ne fréquentant que des demoiselles aux mœurs légères et sans cervelle de préférence, parce que c’est dur en tabouère de convaincre les filles que ta passion pour les armes est non seulement ton gagne-pain mais aussi ton hobby principal…
« -Hey Shirley, on fait quoi aujourd’hui bebé?
On vas-tu au stand ou on va à la perdrix ? »

Il le dit sans cligner des yeux .
Les femmes aiment pas ce que je fais.
Coudonc … c’est de même.

À la différence des filles, tous les garçons vont se tenir pas loin et lui posent des questions avec des airs de tiku devant le Père-Noël.
Questions auxquelles il répond avec générosité et quantité infinie de détails.
Il n’est pourtant jamais invité aux get-together et il mange souvent seul au lunch …
Comme si il était l’homme au deux pénis, on le trouve impressionnant mais on le considère quand même comme un monstre.

Et son plus grand admirateur est mon fils, savez celui qui m’a fait une fête lorsqu’il a su qu’on mangeait ce soir l’Oie Blanche de Paul ?